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Culture

La poésie n’est pas morte

    Difficile de ne pas être nostalgique du temps où les mots étaient chargés d’une infinie portée, où ils n’étaient pas encore banalisés par le tourbillon technologique. Pourtant, il faut savoir vivre avec son temps. Et si je me sens parfois un peu anachronique, il faudra pourtant que je m’y fasse.

    L’âme à la tendresse

      Comme le laisse entendre ce court extrait de la correspondance, la « Pâoline » et le « Gégé » ont vécu leur trente ans d’amour dans un grand écart : tendus entre la lettre et le lit, entre la « solitude à deux » et le quotidien partagé. Tous deux sont appelés au loin par leur carrière, mais, au fil des années, un même pacte les lie : pas de téléphone. Seule cette correspondance frénétique, parfois terrible, qui s’est étendue avec la même fougue de 1962 à 1993.

      Bipolarité pop

        Avec son look bohème, ses airs de pianos nostalgiques et ses tubes électrisants, Alex Nevsky suscite un enthousiasme qui ne démord pas en cettte rentrée culturelle. Rencontre avec un passionné des mots qui conjugue à un côté fleur bleue tout le charme d’une poésie sombre.

        L’automne c’est plate, le fun c’est l’fun

          Le 27 septembre, vous casserez avec moi votre blues du lundi au spectacle de Best Coast à la Sala Rossa. Ce groupe de indie-surf-rock lo-fi, aux accords minimalistes grunge-esques, venant de El Lé, Californie, s’y produira avec les également surf et grunge-esques britanniques de Male Bonding. Sortez vos flanelles.

          Abandonner la voiture ou le steak ?

            Meat the truth ou comment cerner l’impact de l’élevage de bétails sur le climat pendant les soixante-quatorze minutes d’un documentaire plutôt bien ficelé.

            Combustion spontanée

              Random Recipe, c’est l’union improbable de quatre personnes –Frannie, Fab, Liu-Kong et Vincent– qui ne semblent avoir véritablement qu’une chose en commun : la volonté de faire de la musique, à leur manière, et d’avoir le plus de plaisir possible en cours de route.

              D’oranges et de rêves

                Le surréalisme contemporain s’installe dans le deuxième sous-sol du Musée des Beaux-arts de Montréal. L’exposition La terre est bleue comme une orange nous présente les récents ajouts du Musée à sa collection permanente.

                2010 en images

                  L’édition 2010 du World Press Photo investit l’espace du Musée Juste pour rire. L’exposition offre une revue de l’année des plus percutantes photographies de presse, sélectionnées par un jury d’experts.

                  Troque my ride… pour un vélo !

                    « La culture de l’immédiat ne s’applique pas aux changements de mentalité. Elle ne s’applique pas non plus à la compréhension des enjeux liés aux changements climatiques. »

                    Le conflit continue

                      Une confession tout d’abord. Je ne suis pas québécoise, je suis même Française et Américaine… Je suis une mutt. Et comme vous le constatez, je me permets de commenter le bilinguisme au Québec, à Montréal, et sur le campus McGill. Non mais, pour qui je me prends ? 

                      Ça roule pour Montréal

                        Vous en avez entendu parler, ça a peut-être perturbé vos déplacements : le 12 septembre dernier avait lieu le Grand Prix Cycliste de Montréal. Serge Arsenault, présentateur de la soirée du Hockey dans les années 1980, ancien président du Marathon de Montréal et propriétaire du groupe média Serdy, a su convaincre gouvernement, mairies et Union Cycliste Internationale (UCI) d’«importer » les équipes du Tour de France pour deux courses se passant dans la belle province.

                        Les grands documentaires, version 2.0

                          Le web documentaire entraîne son spectateur dans un espace de découvertes et de rencontres où l’interactivité est reine. Alors que l’Amérique du Nord tarde quelque peu à adopter la formule, ARTE, Le Monde et d’autres organismes européens l’exploitent avec grand succès.

                          Madame Bovary en couverture de Playboy

                            Dans son numéro du mois de septembre, le magazine Playboy publiait quelques pages d’une traduction du classique de Flaubert, « roman le plus scandaleux de tous les temps », si l’on en croit le titre en couverture.

                            Belliard et les étoiles

                              Belliard s’inscrit dans une lignée d’auteurs-compositeurs-interprètes qui ont la cote en ce moment (Le Husky, David Marin, Yann Perreau…) et qui choisissent d’investir seuls l’espace créatif entre eux et leur public.

                              Dans mon temps, il y avait des livres

                                Loin de nous l’idée de relancer cette semaine le sempiternel débat sur l’intérêt du support électronique face au bon vieux papier (n’est-ce pas là, d’ailleurs, qu’une simple question de préférence?), mais bien des questions peuvent toutefois être soulevées quant à l’influence de ce virage sur la vitalité de l’édition québécoise. Les attentes des éditeurs par rapport à cette entreprise de numérisation sont-elles réalistes, voires justifiées ? Rien n’est moins sûr.