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Rock N’Run

La 25e édition du Marathon de Montréal attire les foules.

Éléonore Nouel | Le Délit

Dimanche dernier, des milliers de coureurs se sont réunis pour la 25e édition du Marathon Rock’n Roll de Montréal, débutant vers 8h30 et se terminant aux alentours de 14h. La course a commencé sur l’île Sainte Hélène pour ensuite faire le tour de lieux clés de Montréal tel le Parc Villeray et le Stade Olympique, pour finalement s’achever au Parc Lafontaine. Cependant même si l’évènement était programmé comme étant un marathon, les coureurs avaient le choix entre plusieurs distances, dont le semi-marathon, le 10km, le 5km, et 1km.

Marathon plus familial que compétitif, le Marathon de Montréal est connu pour laisser leur chance aux sportifs locaux. Cette année encore le marathon a couronné un athlète québécois, Nicholas Berrouard, natif de Shawinigan.  Cette édition a aussi prouvé l’enthousiasme de la ville par son grand nombre de participants, 34000 coureurs seulement 3000 d’entre eux s’attaquant a l’épreuve reine, venant du monde entier ! 

Éléonore Nouel | Le Délit

Parmi eux, Geneviève Brulé-Ouellette, étudiante de McGill en développement international ayant terminé le semi-marathon. Elle décrit l’expérience comme un « mouvement qui te pousse à te dépasser, à tout donner : c’est positivement grisant ! ». En effet, il est possible d’assumer que tout participant a ressenti des émotions comparables à celles de Geneviève. Après tout, terminer une course de cette ampleur, qui est un évènement mémorable, qu’importe la distance parcourue, amène une satisfaction authentique.

Le marathon est connu pour être une épreuve exténuante, où les coureurs doivent surpasser les limites de leurs corps. Pour cela, les organisateurs de l’évènement ont mis en place un espace confort, donnant accès a une multitude de petites activités, allant du massage après course, au service de traiteur, puis un service de bar afin de célébrer l’arrivée dans une ambiance d’ultime festivité. 

Éléonore Nouel | Le Délit

Non content de divertir, en apportant de la joie et du plaisir aux coureurs, le Marathon se veut aussi à but caritatif. Il collabore avec de nombreuses fondations, dont la Fondation Tel-Jeunes, la Société de Leucémie & Lymphome du Canada, l’Association de Montréal pour la Déficience Intellectuelle (AMDI), ou encore la Fondation Institut de Cardiologie de Montréal. Des associations qui permettent de transposer la joie et l’enthousiasme des coureurs en une aide concrète à ceux dans le plus besoin

Au final, le marathon, comme chaque année, fut un grand succès. Toutes les activités proposées en complément, des multiples distances aux ateliers de relaxation et stands d’associations, contribuèrent largement à cette fête populaire. Comme lors du Grand Prix Cycliste de Montréal, de nombreuses rues telles celles du Vieux Port, le parc Jean Drapeau et le parc Lafontaine, furent barrées tout au long de la journée. Les organisateurs de l’événement avaient aussi incité les automobilistes à modifier leur trajet, pour éviter les zones fermées à la circulation,  ou ajuster leur emploi du temps, en partant au travail en avance. Vivement la prochaine édition et, avis aux amateurs, l’inscription est déjà ouverte en ligne pour une course dimanche 26 septembre 2016.

Éléonore Nouel | Le Délit

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