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Monde francophone

Rafael Miró | Le Délit

ALGÉRIE :

Après des semaines d’intenses manifestations, le président  algérien Abdelaziz Bouteflika a finalement annoncé qu’il ne se représenterait pas pour un 5e mandat, lors du scrutin qui se tiendra le 18 avril. L’optimisme quant à cette annonce a toutefois rapidement fait place à la désillusion, les autorités présidentielles ayant aussi annoncé le report du scrutin, et donc de facto le maintien du président au pouvoir. Les manifestations ont donc continué, notamment avec la marche du vendredi 15 mars ayant rassemblé quelques centaines de personnes. Rappelons que les manifestations, dues à la candidature de M. Bouteflika mais aussi à la crise économique qui secoue depuis un an cet état pétrolier, durent depuis le 22 février.

 

CÔTE D’IVOIRE :

Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, se verra affectée par un changement géographique avec la destruction de certains de ses quartiers jugés « précaires », a annoncé Bruno Koné, ministre de la Construction, le 15 mars dernier. Au-delà de 20% des cinq millions d’habitants d’Abidjan vivent dans ces quartiers dits « précaires ». Un projet de réhabilitation est envisagé, mais il existe des quartiers trop « dangereux et indignes » pour être ainsi rénovés, selon M. Koné. Ces quartiers sont souvent à plus haut risque d’inondations ou d’autres dangers. Les quartiers trop précaires seront donc détruits « dans l’intérêt de tous, y compris ceux qui y habitent ».

 

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO :

Les résultats de l’élection sénatoriale en République Démocratique du Congo ont créé la surprise générale. L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le parti du président nouvellement élu Félix Tshisekedi, a été très largement battu par le Forum Commun pour le Congo (FCC), le parti de l’ancien président Joseph Kabila. Un cadre du FCC aurait confié à Jeune Afrique que l’ancien homme fort du pays s’attendait à obtenir plus  de 80 des 100 sièges à remplir. Les sénateurs étant élus non pas par le peuple mais par les représentants déjà élus de leurs circonscriptions, plusieurs médias congolais ont souligné le fait que malgré l’élection de Tshisekedi, la plupart des politiciens du pays demeuraient loyal à Kabila. 


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