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Monde francophone

République Démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Belgique et France

Rafael Miró | Le Délit

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

Une épidémie de virus Ebola sévit depuis plus de quatre mois dans la province du Nord Kivu, en République Démocratique du Congo. Bien que les médecins disposent d’un vaccin expérimental contre la maladie, contrairement à lors de l’épidémie en Afrique de l’Ouest il y a cinq ans, il est difficile pour le personnel médical de l’administrer à la population, sceptique quant à l’efficacité du vaccin. La région du Nord Kivu est notablement en proie à des violences entre le gouvernement et des groupes armés depuis la fin de la deuxième guerre du Congo, en 2003. Le refus de certaines milices de laisser rentrer le personnel de santé gouvernemental et international rend particulièrement difficile le contrôle de l’épidémie dans ces zones.

 

CÔTE D’IVOIRE  &  BELGIQUE

A la demande de la Cour pénale internationale (CPI), la Belgique a accepté d’accueillir l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, étant donné que la famille de ce dernier habite en Belgique. La CPI, qui a acquitté le 15 janvier M. Gbagbo de crimes contre l’humanité, veut s’assurer que l’ancien président restera à la disposition de la Cour en cas d’appel. On reproche à l’ancien président d’avoir orchestré des violences contre des opposants et des manifestants entre 2010 et 2011, alors qu’il tentait de se maintenir au pouvoir suite à des élections présidentielles perdues. Le parquet attend la déclaration écrite des juges pour décider s’il y aura une procédure d’appel ou non.

 

FRANCE

L’Assemblée nationale a débattu cette semaine sur un texte de loi visant à restreindre les violences commises par les manifestants. La proposition est appuyée par la majorité parlementaire, le parti centriste de la République en Marche, et par le principal parti de droite, Les Républicains. Toutefois, divers parlementaires de gauche ont dénoncé une loi circonstancielle, conçue selon eux pour nuire au mouvement des gilets jaunes qui perdure dans l’Hexagone. Un article permettant à un juge d’interdire à des individus de manifester a aussi été très critiqué ; plusieurs, même au sein de la droite, considèrent qu’il s’agit d’une atteinte à la liberté de manifester. Les députés devraient terminer de voter sur le projet de loi le 5 février.


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