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Voyage au bout de la haine

Avis important : veuillez noter que le présent texte contient des propos pouvant faire réagir et qui ne représentent ni les convictions du conseil éditorial ni celles de l’auteur. Ce texte n’est qu’un exercice de style présenté dans la cadre d’un cours de création littéraire et doit être considéré comme une œuvre culturelle.

Il est 7 heures 15, ce mardi quand je me suis réveillé en sursaut. Le réveil devait sonner à 7 heures 30. Ce sont les cris, dans leur saloperie de langue, de mes voisins arabes qui m’ont extirpé de mon sommeil un quart d’heure trop tôt. Je ne ressens même plus le besoin de me plaindre. Chaque jour que Dieu fait, je subis les outrages répétés de ces dégénérés de bicots et de blacks : graffitis dans les cages d’escalier, ricanements et insultes de la part de ces jeunes délinquants et trafiquants en tous genres à mon passage, le soir au retour du boulot, bagarres entre bandes, tapage nocturne ; la liste de leurs méfaits est interminable…

Mais après tout, je n’ai à m’en prendre qu’à moi-même : c’est moi et moi seul qui ai décidé de vivre dans cette tour HLM délabrée dont les murs lépreux se lézardent chaque jour un peu plus, dont les caves sont vandalisées régulièrement et dont les couloirs puent l’urine à vous en faire vomir. Il est vrai que le loyer peu élevé me permet de consacrer mon argent à d’autres dépenses, notamment à m’offrir quelques fantaisies sexuelles tarifées de temps en temps…

Nicolas Quiazua | Le Délit
Sur ma table de chevet se trouve l’ouvrage de Céline Mort à crédit ainsi que ses fameux pamphlets. Je ne me lasse pas de lire et relire ces ouvrages. Céline, au moins dans son style si parfait ne mâchait pas ses mots vis-à-vis de cette autre sous-race que sont les juifs de tous poils, ashkénazes, sépharades ; tous sémites dégénérés. Des auteurs comme Céline n’existent plus ! À sa place ce sont des écrivaillons qui se disent « humanistes », ces Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut, tous juifs et dont les sales bouquins polluent nos librairies qui tiennent le devant de la scène. Ces salopards habitent Saint Germain-des-Prés ou d’autres beaux quartiers parisiens, se goinfrent de caviar et se rincent au champagne ; ils sont sans arrêt interviewés dans les médias par leurs copains journalistes, juifs eux aussi. On se renvoie l’ascenseur entre youpins.

Autrefois, je lisais beaucoup, je passais des nuits à dévorer les livres de mon cher Louis-Ferdinand. D’ailleurs, je manquais de sommeil, tellement je lisais. Et puis un jour, je suis tombé par hasard sur un texte de Céline, écrit après la guerre, dans lequel il regrettait, s’excusait presque de ses écrits antisémites. Cela m’a fait très mal, la terre s’écroulait ! Je ne m’en suis pas remis. J’ai, pour la première fois, pensé alors à en finir avec cette vie misérable et dépourvue de sens.

Aujourd’hui, et depuis la mort de mon fils, c’est l’alcool qui a remplacé, pour moi, la littérature. Chaque soir, je débouche une bouteille de whiskey, de vodka ou de Cognac. Par lampées successives, assis dans mon canapé, je vide tranquillement la bouteille jusqu’à la dernière goutte en fumant des cigarettes. Je rampe ensuite jusqu’à mon lit. Parfois, je m’écroule et m’endors, ivre-mort, sur le tapis du salon.

Il est désormais 7 heures et demie, ce mardi matin, et je suis dépourvu de toute volonté de sortir du lit. La cuite d’hier soir me dévaste la tête, mes tempes brûlent. Ma bouche est desséchée, pâteuse. Il faudrait que je me traîne jusqu’au lavabo pour boire un peu d’eau mais je n’en ai pas la force.

Ce mardi est un jour particulier puisque cela fait un an, jour pour jour que mon fils Achille est mort. Pas mort d’une maladie foudroyante ou dans un accident de voiture comme en sont banalement victimes de nombreux jeunes du même âge. 

Non, mort massacré à coups de barre de fer à la sortie de l’école par une bande de bougnoules. Ils étaient huit selon les témoins qui lâchement ne sont pas intervenus. Huit bougnoules sous l’emprise de drogues qui ont d’abord, toujours selon les témoins, demandé à Achille de l’argent. Il leur a donné les 20 euros qu’il avait sur lui. Les Arabes se sont énervés car le montant leur semblait insuffisant. Ils se sont alors saisis de lui et lui ont arraché ses vêtements. Le jetant nu sur le pavé, ils l’ont roué de coups en hurlant des insultes. Les barres de fer cognaient et cognaient faisant gicler le sang. Quand le corps de mon fils s’est trouvé réduit à une masse informe et sanguinolente, quand la vie s’est échappée de lui, les meurtriers s’en sont allés en riant et en menaçant de représailles les passants qui, ayant assisté au crime, oseraient témoigner auprès de la police.

Ces Arabes de la deuxième, troisième ou nième génération sont la peste de l’Occident. Paresseux, fourbes, imbus de leur personne ils pourrissent le quotidien des honnêtes Français. Leur objectif inavoué est de conquérir peu à peu le monde et d’y imposer leur saloperie de religion, l’Islam. Ils vont insensiblement y parvenir, conquérant, quartier après quartier, la périphérie des capitales européennes. Je ne parle pas des États-Unis où ils ont déjà pignon sur rue dans diverses villes. Quand allons-nous nous réveiller, nous les croisés du XXIe siècle ? Quand allons-nous les bouter hors de nos frontières, ces bougnoules ? Quand allons-nous ouvrir les yeux et nous décider à les écraser comme les cancrelats qu’ils sont ? Quel leader politique va avoir le courage de reconnaître que la guerre est déjà engagée et qu’il va nous falloir la gagner ? Ils sont partout, tapis dans l’ombre, ils nous assaillent insidieusement et nous restons là sans réaction. 

Hélas, c’est seulement dans les livres d’histoire, que l’on peut encore trouver des héros, tel Charles Martel, qui débarrassa la France des Sarrasins. Nous sommes aujourd’hui, en Occident, avachis, amollis, dans notre confort de vie, nous ne réalisons pas que notre civilisation est en péril, menacée par cette peste musulmane. Qui va enfin réaliser que Huntington a raison et que la guerre des civilisations est inévitable et qu’il nous faut, nous Occidentaux, la gagner ?

Certainement pas nos jeunes français qui, indifférents ou inconscients de la menace qui pèse, revendiquent un universalisme, un « love and peace » entre les peuples quand ils ne se prosternent pas carrément devant Senghor et la négritude prônée par cet auteur dégénéré.

L’envie d’en finir, le dégoût de la vie qui me taraude depuis des semaines, m’envahit telle une bouffée morbide qui inonde mon corps. Pourquoi continuer à vivre dans un monde gangréné, dans un monde où les meurtriers de mon fils vont s’en tirer et viendront peut être un jour me narguer…

Je me relève dans mon lit et délivre de son étui une gauloise blonde que je porte fébrilement à mes lèvres d’une main tremblante. Ma gorge se délecte immédiatement de la fumée acre, de son parfum irrésistible. Le mélange de l’alcool et de la fumée de cigarette, ce subtil élixir, a depuis longtemps enroué ma voix. L’odeur de tabac rance s’est peu à peu incrustée dans mon environnement, imprégnant irrémédiablement mes vêtements, mon mobilier, ma peau. Je me remémore soudainement un passage de Sartre, la bibliothèque du père, extrait des Mots. Rien que de penser à cette ordure de Sartre, à ce traître, pourtant talentueux, qui s’est commis avec les communistes me ramène inexorablement à cette évidence incontournable : il faut en finir avec cette vie qui n’a plus de sens. 

Cela fait 55 ans, depuis ma naissance, que je demeure dans cette ville sinistre et sinistrée de Saint-Denis. Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, le maire communiste a toléré l’invasion des immigrés, Arabes principalement, qui ont progressivement envahi les cités HLM et chassé les Français de souche. Ces Arabes qui se sont reproduits à l’infini, tels des rongeurs ! Cela fait 25 ans que tous les matins, je marche 15 minutes entre le 18 boulevard Jean Jaurès où je réside et le carrefour Pleyel où je travaille. Vingt-cinq ans que je suis employé, chichement payé, comme comptable, dans cette petite entreprise qui produit et vend de la vaisselle. Chaque jour sur ce sinistre trajet, je constate la dégradation de ma ville à l’image du pays tout entier. Les boulangeries et autres commerces traditionnels ont été, petit à petit, remplacés par des « kebab », des restaurants de couscous et autres vendeurs grecs… Où sont nos bistrots d’antan offrant des « jambon-beurre » et le ballon de rouge traditionnel ? 

Sur ce trajet quotidien, je passe devant un lycée professionnel où j’entends ces voix aux accents arabes si marqués qui me dégoûtent tellement. La langue française est malmenée, travestie en « verlan » par ces « rebeus » comme ils se désignent eux-mêmes ! Notre si belle langue française sera bientôt menacée de disparition. Les coupables ne sont même pas principalement ces « singes » qui gesticulent au son de la musique Rap. Les vrais coupables, ceux qui devraient être passibles de la peine de mort et auxquels je voue une haine irrépressible, ce sont ces gouvernements successifs, de gauche comme de droite, qui ont laissé par leur inertie, leur faiblesse et leur lâcheté, les immigrés s’emparer de ce pays foulant aux pieds irrémédiablement son âme, son histoire, sa religion, et sa culture. 

Le résultat de 40 ans de politique de soi-disant « assimilation », « intégration » est un échec flagrant : jamais ces Arabes ne pourront s’intégrer car ce qu’ils souhaitent, ces bougnoules, c’est bien au contraire, imposer leur propre culture et leur religion à la planète entière. 

La haine, la rage, et le sang bouillonnant dans mes veines auraient pu, il y a encore quelque temps, m’inciter à déposer une bombe dans une de ces tours HLM la faisant exploser dans un grandiose feu d’artifice. Cela aurait été un beau geste symbolique : la revanche du 11 Septembre 2001 en quelque sorte !

Enfin, l’Occident obtiendrait ainsi une revanche, une vengeance, éclatante ! Des centaines de morts arabes qui viendraient expier le crime commis contre l’Occident à Manhattan. Cette humiliation serait enfin lavée dans le sang. Un Français se serait levé, défiant les Américains mêmes qui n’ont été capables en représailles au 11 septembre que d’aller guerroyer en Irak et en Afghanistan !

Nicolas Quiazua | Le Délit

Mais non je n’ai pas, je n’ai plus, la force d’envisager un tel acte qui m’aurait pourtant grandi et aurait donné un sens final à mon existence. Non, c’est le désespoir, l’anéantissement qui m’envahissent… la volonté, de plus en plus forte, d’abandonner le combat, de lâcher la rampe, d’en finir.

Je regarde ma montre : il est déjà 14 h 10 quand le téléphone, près du lit, retentit. Je n’ai pas vu le temps passer, l’esprit encore embué par l’alcool d’hier. À l’autre bout du fil, c’est mon patron qui s’inquiète de mon sort. Il y a longtemps qu’il a compris que mon état mental et physique se délabrait et qu’il ne pourrait plus compter longtemps sur moi… Je prétends que c’est une mauvaise grippe qui me retient au lit. Il n’est pas dupe.

Péniblement, je me décide à me lever, dans mes sous-vêtements souillés (je me suis pissé dessus cette nuit), pour aller faire réchauffer un peu de café de la veille. Son goût amer me fait tressauter.

Je regarde par la fenêtre dont la vitre est si crasseuse que les images en sont comme embuées. J’aperçois la gare RER, là ou se dresse le tableau pitoyable de cette faune humaine, de tout ce qui existe de plus vil : voyous, gitans, mendiants, clochards, drogués se partagent le terrain qui jouxte la gare, jonché de bouteilles de verre, de seringues, et de toutes sortes d’immondices.

Le dégoût m’envahit un peu plus. À quoi bon continuer à vivre dans un tel monde ? À quoi bon se battre seul contre les forces du mal ?

J’ouvre la porte du placard de la cuisine et en extrait une bouteille de Glenfiddich entamée. Je retire et rince un verre sale de l’évier encombré de vaisselle empilée. 

Je me laisse tomber lourdement sur le canapé défoncé du séjour. 

Je revois subitement ma jeunesse dans cette ville de Saint Denis où je suis né et ai été élevé. J’habitais avec mes parents, à l’étroit, dans un petit pavillon dénué de confort où les toilettes se trouvaient dans le jardin. Nos voisins étaient, comme mes parents, des ouvriers ou de petits employés de bureau. À cette époque là, j’étais jaloux de mes camarades de classe qui eux habitaient dans des tours HLM car ces immeubles disposaient d’un confort moderne avec une salle de bain, des toilettes et le chauffage central. 

Les larmes me viennent aux yeux quand je revois mon père et à ma mère : deux vies de sacrifice avec pour seul but de me faire faire quelques étude afin de m’arracher à leur condition sociale et de m’inculquer un certain nombre de valeurs françaises, chrétiennes et morales. Ils ont réussi partiellement, j’ai réussi à obtenir ma licence de droit, je me suis marié, ma femme est décédée en couche, et j’ai hérité d’un fils. 

Ce sont ces valeurs chrétiennes, qui me font encore hésiter à ingurgiter ces médicaments rangés dans ma salle de bain, ces somnifères qui me feront tout oublier, pour toujours…

Je me verse un verre de Glenfiddich puis un autre, puis un troisième. Comme d’habitude, une douce chaleur m’envahit.

Il est 20 h 15. Le téléphone sonne à nouveau ; je décroche péniblement.

C’est Max, un copain du Front National qui vient prendre de mes nouvelles. Il est veuf comme moi mais n’a pas eu d’enfant. Nous avons ensemble, depuis plus de 30 ans, collé des affiches, distribué des tracts sur les marchés et « fait le coup de poing »  à l’occasion.

Il détient un pistolet et promet qu’il est prêt à s’en servir le jour de la « révolution nationale » qu’annonce le leader du Front. 

Le Front National, je m’y suis engagé lorsque j’étais étudiant à la faculté de la rue d’Assas en 1980. Ce parti était le seul à défendre les valeurs traditionnelles françaises, le seul à défendre les Français de souche contre les envahisseurs immigrés. Je me souviens lorsque munis de battes de base-ball nous effectuions des raids sur les autres facultés, dans l’espoir de « casser » du gauchiste. J’éprouvais déjà une haine farouche contre ces jeunes des beaux quartiers qui se piquaient d’être maoïstes le jour mais rentraient le soir à leur domicile bourgeois du 16e arrondissement.

Max est un gaillard de près de 2 mètres et de plus de 100 kilos , ferrailleur de son métier. À 58 ans, il reste passionné de football. Il assiste à presque tous les matches du Paris-St Germain, ce qui lui donne surtout l’occasion de faire le coup de poing contre les supporters adverses à la fin du match. Quel bagarreur ce Max ! Je l’ai souvent accompagné aux matchs mais ma passion pour le foot a peu à peu déclinée. 

Lorsque nous collions ensemble des affiches pour le Front National et que nous étions agressés par des militants de partis adverses, j’éprouvais une véritable jouissance à le voir se battre. J’avais le sentiment d’être sous sa protection tellement il est fort. La violence des coups qu’il distribuait aux uns et aux autres me subjuguait littéralement.

Ce soir, Max m’appelle du stade de France où il assiste au match France-Algérie. Il me confie qu’il a bon espoir qu’une virile bagarre suivra l’écrasante victoire, la défaite humiliante que l’équipe de France va forcément infliger à celle d’Algérie.

Après avoir raccroché le téléphone, j’ouvre le réfrigérateur et en extrais une bouteille de bière que j’ouvre en arrachant la capsule avec mes dents.

Mon œil est attiré par cette lettre du tribunal de Bobigny qui traîne depuis plusieurs jours sur le guéridon de l’entrée. Je déchire l’enveloppe. Il s’agit d’une convocation. Je suis accusé de comportement raciste pour avoir exposé sur mon balcon une banderole portant le slogan : « Noirs et bougnoules, rentrez en Afrique, l’âme de OAS repose en paix ». J’étais pourtant assez fier d’avoir trouvé cette formule.

Cette convocation au tribunal prouve que je suis la victime d’un racisme anti Blanc, que ma liberté d’expression est bafouée. Je suis la victime d’un gouvernement qui s’est depuis longtemps couché devant les islamistes. Je suis la victime de cette laïcité biaisée qui autorise les musulmans à prier dans les rues du 18e arrondissement. Bientôt, il y aura plus de mosquées et de minarets en France qu’il n’y a d’églises.
À quoi bon lutter individuellement contre les Musulmans avec ce gouvernement qui est aux ordres des monarchies pétrolières du Moyen-Orient. Ce gouvernement qui a reçu ce salopard de Kadhafi en grande pompe à l’Elysée. Il faut dire qu’on ne pouvait s’attendre à rien de bon en élisant ce Président qui lui-même est un immigré dont le faciès prouve les origines juives.

Il est environ 22 heures quand le téléphone retentit. C’est à nouveau Max. Sa voix est à peine audible, presque couverte par un brouhaha fait de cris et de tumulte. Je comprends l’essentiel : la France a perdu 4 buts à zéro contre l’Algérie. Max est atterré mais il m’explique qu’on va maintenant leur faire payer cher cette victoire à ces bougnoules, qu’on est déjà en train de leur faire « bouffer leurs couilles ». Max raccroche en me promettant de faire gicler du sang. Il m’appellera demain matin pour me raconter la bagarre qu’il prédit homérique.

Il est 22 h 05. Je suis pétrifié par ce que Max vient de m’apprendre. Cette défaite de l’équipe de France c’est l’abaissement total de l’Occident devant l’Orient. Toutes les valeurs chrétiennes sont foulées au pied. Bien sûr, les « traitres », les immigrés de la 2e génération qui composent l’équipe de France ont dû être payés pour se « coucher » mais quand même trop c’est trop…

Je me dirige d’un pas presque ferme vers la salle de bains, vers ce placard contenant les boites de somnifères préparés depuis si longtemps qui, avec une bonne rasade de Glenfiddich, vont me conduire vers un monde meilleur et me faire rejoindre mon fils qui m’y attend.


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