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Échanges étudiants : McGill revient sur sa position

Les étudiant·e·s devront composer avec des délais serrés.

Mahaut Engérant | Le Délit

La levée des mises en garde gouvernementales sur les voyages non essentiels pour les voyageur·se·s pleinement vacciné·e·s permet d’espérer le retour des échanges internationaux prévus pour la session d’hiver 2022 : un courriel envoyé par Fabrice Labeau, vice-principal exécutif adjoint (études et vie étudiante) le vendredi 22 octobre dernier annonce le retour possible de ces programmes, avec quelques réserves. McGill travaillera de concert avec les étudiant·e·s et les universités d’accueil, mais ne garantit pas que tous les échanges pourront avoir lieu. 

Une décision « finale »

Le 5 octobre dernier, McGill annonçait l’annulation de tous ses échanges internationaux pour la session hivernale en raison du risque posé par la COVID-19 et qualifiait cette décision de « finale » en raison de l’importance de la planification nécessaire. La récente évolution de la situation sanitaire canadienne a cependant poussé l’Université à faire volte-face.

Ce va-et-vient a considérablement complexifié les démarches des candidat·e·s à ces programmes, selon des étudiant·e·s contacté·e·s par Le Délit. Aux dires de Juliette Regoli, une étudiante de troisième année de la Faculté de droit, la recherche de logements pour janvier 2022 serait beaucoup plus difficile actuellement qu’au début du mois d’octobre. L’étudiante, qui prévoyait se rendre à Paris en janvier prochain, est confrontée à des problèmes techniques en lien avec les changements de position de McGill. Les difficultés qu’elle rencontre la conduisent à reconsidérer ses plans. « Ç’a l’air tellement compliqué que je considère ne pas faire mon échange. » Le cas échéant, elle tenterait plutôt sa chance à l’automne 2022, mais aurait alors à revoir la planification de sa session d’hiver 2022.

« C’est un cauchemar logistique »

Juliette Regoli

Les décisions contradictoires de McGill n’ont toutefois pas troublé Olivia St-Jean, une étudiante de troisième année à la Faculté de gestion Desautels. Bien qu’elle aurait préféré pouvoir se rendre à Copenhague en janvier prochain, l’idée de reporter son échange d’une session ne la trouble pas outre mesure. Pour l’instant, elle espère que son université d’accueil fasse preuve de flexibilité par rapport à la situation : la date limite d’admission à son programme était le 15 octobre, soit 10 jours après l’annulation des échanges.

Dans un courriel envoyé par McGill Abroad, Fabrice Labeau dit ne pas être en mesure de garantir la reprise de programmes particuliers d’ici le 1er novembre. McGill n’indemnisera pas ses étudiant·e·s pour les frais engendrés par les processus d’immigration ou par l’achat de billets d’avion, mais remboursera les frais d’inscription de 150$.


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