Aller au contenu

Photoreportage

Nouveau rassemblement pour le désinvestissement à McGill.

Katarina Mladenovicova

Ce jeudi 16 février, le groupe Divest McGill a invité les étudiant·e·s mcgillois à se réunir afin de faire pression sur l’administration pour obtenir le désinvestissement des énergies fossiles de la part de McGill. Le rassemblement a eu lieu devant les bureaux d’administration James et a non seulement rassemblé des étudiant·e·s, mais également des membres du personnel mcgillois et des groupes activistes montréalais, tels que les Montreal Raging Grannies.

Katarina Mladenovicova | Le Délit

Ce rassemblement avait également pour but de dénoncer les injustices sociales que les compagnies de pétrole, comme Coastal GasLink Pipeline (dans laquelle McGill a investi six millions de dollars depuis 2019) peuvent générer. En effet, le ralliement montrait son soutien à la Première Nation Wet’suwet’en, dont six protecteurs de la terre ont été arrêtés par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sur leur territoire le 6 février dernier. Le territoire autochtone étant menacé par un projet de Coastal GasLink Pipeline, d’une valeur de plusieurs milliards de dollars. Un projet qui, selon les manifestant·e·s, viole tous les droits des populations autochtones et est à l’origine de fortes conséquences environnementales néfastes.

Katarina Mladenovicova | Le Délit

En plus de se montrer solidaire à la population Wet’suwet’en, les membres du groupe Divest ont salué l’action du professeur Mikkelson, dont la démission a été motivée par le refus de la part de McGill de désinvestir des énergies fossiles.

Katarina Mladenovicova | Le Délit

Articles en lien