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Mi-mandat : Samuel Haward

Le Délit s’entretient avec le v.-p. Finances de l’AÉUM.

AÉUM

Le vice-président aux Finances, Samuel Haward, est responsable de la stabilité à long terme de l’Association étudiante de l’Université McGill (AÉUM, SSMU en anglais). Il est responsable de la préparation du budget annuel, du régime d’assurances et de la gestion des ressources humaines. 

Le Délit (LD) : Pour commencer, quelle est la situation financière actuelle de l’AÉUM ?

Samuel Haward (SH) : Depuis le semestre d’hiver 2017, notre bâtiment est en travaux. Bien sûr, cela a un coût puisque notre bâtiment représente une part importante de nos revenus au travers des évènements que nous y accueillons. De plus, nous devons réserver des salles hors du campus, ce qui coûte de l’argent, alors que ce serait gratuit si nous pouvions utiliser nos propres salles. Ainsi, la perte nette de l’AÉUM l’an dernier a été de 383 000 dollars. C’est beaucoup, mais l’AÉUM avait mis de l’argent de côté les années précédant la fermeture du bâtiment. Il s’agit donc juste de gérer nos flux d’argent efficacement pour s’assurer que nous remplissions tous nos services. D’autre part, nous avons débuté un projet immobilier important, en acquérant un bâtiment au 3501 rue Peel en 2017, grâce à un prêt. Nous sommes donc en train d’étudier des modèles de financement à long terme sur 10 à 25 ans.

LD : Sais-tu quand la rénovation du bâtiment de l’AÉUM sera terminée ?

SH : McGill nous dit autour de mars et avril. Nous devrions donc pouvoir commencer à y déménager les groupes étudiants à ce moment-là, ce qui signifie que nous serons totalement opérationnels pour l’automne 2020. Cependant, cela peut changer en fonction des avancées ou difficultés des entreprises chargées des travaux par McGill. 

LD : Durant ta campagne, tu avais expliqué vouloir renforcer la mémoire institutionnelle d’une année à une autre pour favoriser la transition entre v.-p. aux Finances. Quelles sont tes avancées sur ce point ?

SH : Nous avons réformé le comité Finances. Nous avons renforcé son mandat et recruté un assistant exécutif permanent pour l’année, qui pourra donc revenir et aider le prochain v.-p. aux Finances. Le commissaire aux Finances m’aide également à rassembler les documents. Nous avons aussi recruté un coordonnateur qui aide les clubs et services pour leurs événements ou leurs déclarations d’assurance. Enfin, nous avons travaillé à créer une sorte de guide centralisant les ressources nécessaires pour les clubs et services (comment déclarer un événement, où aller pour créer un compte en banque, etc…). 

LD : Tu prévoyais également réduire le montant de l’assurance maladie pour les étudiants internationaux. Qu’en est-il ?

SH : Oui. Quand on fait campagne, on dispose seulement de, disons, la moitié des informations. L’une des premières choses que j’ai faites, une fois élu, a été de contacter le directeur des Services aux étudiants, le directeur des Services aux étudiants étrangers et l’Association étudiante des cycles supérieurs de l’Université McGill (AÉCSUM) qui travaillent dessus. Je leur ai demandé ce que l’on pouvait faire pour réduire le coût de l’assurance. Nous avons eu plusieurs réunions et j’ai alors réalisé plusieurs choses que je ne savais pas. D’abord, cette assurance est mandatée par le Sénat de McGill, ce qui signifie que la plus haute instance de gouvernance académique de l’Université dit que cette assurance doit exister. Nous ne pouvons donc pas la changer comme nous voulons ; McGill ne laisserait pas cela se produire. Nous avons aussi compris qu’à la fois les étudiants de premier cycle et de cycles supérieurs y contribuent et que cette assurance est donc bien plus complète que d’autres universités sur certains aspects comme les soins obstétriques. Mais notre objectif reste de réduire les coûts le plus possible. Nous avons réussi à nous accorder avec les services étudiants et les services aux étudiants étrangers pour qu’il y ait dans le futur un nouvel appel d’offres. En raison des délais, ce ne sera pas pour l’automne 2020, mais nous espérons que ce sera pour l’automne 2021.

LD : Pour finir, y a‑t-il certains projets dont tu souhaiterais parler ?

SH : Bien sûr ! Je suis très enthousiaste à propos du bâtiment sur Peel ! C’est un bâtiment totalement neuf. Dans les deux étages du bas, il y aura des espaces que les groupes étudiants pourront réserver. Au sous-sol, il y aura ce que j’appelle la pièce « vins et fromages » ! Aux deux étages supérieurs, nous espérons avoir des professionnels de santé mentale pour les étudiants. 


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