Aller au contenu

Le Festival Zéro Déchet

Le Délit a assisté à l’événement prônant un mode de vie écoresponsable.

Katarina Mladenovicova

Cette année marque la troisième édition du Festival Zéro Déchet de Montréal. Ayant pris place au marché Bonsecours les 8, 9 et 10 novembre derniers, le Festival réunit chaque année des dizaines d’artisanes et d’artisans s’inscrivant dans une démarche écoresponsable. Présentant une foule d’activités — conférences, salon des exposants, ateliers pratiques et appartement-témoin — ce grand rassemblement montréalais s’adresse à tous·tes celles et ceux qui souhaitent s’informer sur la consommation responsable, qu’un mode de vie zéro déchet soit enclenché dans leur quotidien ou non. Le Festival est un événement qui se veut instructif, informatif et accessible ; la curiosité seule est requise afin d’y trouver son compte et d’y apprendre de nouvelles habitudes. 

Une popularité grandissante

En octobre 2016, alors qu’elles prenaient un café à la Plaza Saint-Hubert, deux blogueuses zéro déchet ont eu envie de mettre sur pied un projet qui dépassait les limites du web. Entraînant plusieurs militantes et militants dans leur idée, c’est un an plus tard que voit le jour la toute première édition du Festival Zéro Déchet, en octobre 2017. Unique en son genre au Québec, le Festival a depuis gagné en popularité : une journée supplémentaire s’est ajoutée au programme cette année et l’événement occupe désormais le double de sa superficie initiale. 

Tendre vers le zéro déchet 

Parmi les dizaines de conférences et panels ayant pris place, des sujets aussi variés que la finance écoresponsable, le minimalisme, l’agriculture urbaine, entre autres, ont été abordés. Tous·tes cherchent à démocratiser le mode de vie zéro déchet, notamment en décomplexant la culpabilité qui y est parfois conjointe. La porte-parole du Festival, Ève Landry, rappelle d’ailleurs cette notion qu’elle juge fondamentale : « Souvent, on ne se lance pas dans le zéro déchet parce qu’on a peur de ne pas faire assez, de ne pas faire bien, mais c’est faux, chaque geste compte. » Pour elle et de nombreux·ses festivalier·ère·s, l’essentiel n’est pas d’atteindre à tout prix l’idéal zéro déchet — l’important est davantage de tendre vers cette démarche écoresponsable, en faisant le mieux possible selon nos conditions de vie et nos limites. 

Au quotidien

Dans la foire des 90 exposant·e·s regroupé·e·s au Festival, un éventail de produits naturels et écologiques sont proposés à celles et ceux souhaitant diminuer quotidiennement leur empreinte écologique. Que ce soit en achetant ses aliments en vrac, en utilisant des produits cosmétiques biodégradables ou encore en privilégiant les commerces locaux, les gestes quotidiens sont nombreux et significatifs pour lutter contre les changements climatiques. La tenue de ce genre d’événement contribue également à atteindre des niveaux de pouvoir qui dépassent l’implication citoyenne :  le Festival s’inscrit dans une volonté de promouvoir l’écoresponsabilité à la fois dans la sphère personnelle et institutionnelle.

Pour en savoir plus sur le mouvement Zéro Déchet au Québec : 

L’Association québécoise Zéro Déchet (https://​www​.aqzd​.ca/)


Articles en lien