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Chantiers communautaires

Billy Kawasaki, v.-p. aux affaires étudiantes de l’AÉUM, nous parle de ses projets.

l'AÉUM

Le Délit (LD) : Peux-tu nous résumer ton parcours à McGill ?

Billy Kawasaki (BK) : J’ai commencé à l’AÉUM (Association Étudiante de l’Université McGill, ndlr) en 2015 comme coordonnateur aux communications. Je m’occupais des réseaux sociaux. Puis après cela, j’ai été coordonnateur des ressources humaines pendant un an, alors j’ai engagé plusieurs employés pour l’AÉUM. Parallèlement, j’ai été aide-exécutif pendant deux ans à l’AÉFA (Association étudiante de la Faculté des Arts, ndlr). J’y effectuais des tâches administratives. Puis j’y ai été v.-p. aux affaires internes pendant deux mois. J’occupais aussi le même poste à l’association départementale des étudiants en relations industrielles. 

LD : Quelles sont les tâches principales du v.-p. aux affaires étudiantes ?

BK : Principalement, j’entretiens les relations entre l’AÉUM et les clubs et services ainsi qu’avec les groupes indépendants, comme la presse étudiante. Aussi, je m’occupe de la santé mentale et j’en fais la promotion auprès des administrateurs du Pôle de bien-être étudiant (Wellness Hub en anglais, ndlr). Je donne une rétroaction selon les commentaires que j’ai reçu des étudiants. Sinon, je 

m’occupe des soins pour enfants pour les étudiants-parents. 

LD : Comment s’est passée la soirée des activités ?

BK : Ça s’est très bien déroulé. Encore cette année à cause des rénovations, la soirée des activités s’est tenue au terrain Tomlinson. Je pense que c’est un bon emplacement, vu la taille de cet évènement. En ce moment, je discute avec McGill Athletics pour continuer à tenir l’événement au terrain.

LD : Et comment se sont déroulés les ateliers de formations des exécutifs des clubs ?

BK : C’était vraiment difficile de trouver un bon emplacement pour former des centaines de personnes, surtout avec l’atelier sur la prévention de la violence à caractère sexuel. Il fallait cinq membres par club pour cet atelier et nous avons 230 clubs, donc plus de 1000 personnes à former. Les deux journées, la salle était remplie. 

LD : C’était obligatoire pour la première fois, n’est-ce pas ?

BK : Oui. En fait, les membres exécutifs (des clubs, ndlr) ne peuvent pas avoir accès aux comptes bancaires ni effectuer de transactions financières sans avoir assisté aux ateliers.

LD : Tu désires aussi mettre en place un portail pour les clubs ?

BK : Oui, ça va faciliter la gestion des clubs, surtout pour leurs membres exécutifs. Je pense que parfois les clubs ne sont pas au courant de toutes leurs obligations, alors si on peut mettre ça sur une plateforme dans le style de myCourses, je pense que ça serait mieux pour tout le monde. 

LD : Penses-tu avoir ce portail disponible d’ici la fin de ton mandat ?

BK : Oui, c’est sûr. On a fait la première démo il y a deux semaines. On envisage un lancement pour la session d’hiver.

LD : As-tu d’autres projets importants que ceux-ci ?

BK : Oui, surtout autour de la santé mentale. C’est un sujet bien important pour la communauté de McGill, comme en témoigne le lancement du nouveau Pôle de bien-être étudiant. On est tout le temps en contact avec eux pour voir comment ça se passe ça, quels sont les commentaires qu’ils reçoivent, à quoi il faut s’attaquer. Ce que j’ai entendu c’est que les conseillers ont plusieurs plages horaires libres. Ça se peut qu’il n’y ait pas eu assez de sensibilisation. Au début du mois d’octobre, nous allons organiser des événements à McGill dans le cadre de la semaine de sensibilisation à la santé mentale. Je souhaite avoir une conférence où les intervenants en santé mentale de l’Université présenteront ce qu’ils ont à offrir aux étudiants. 


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