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Monde francophone

Astrid Delva | Le Délit

Arménie

L’OIF a nommé la Rwandaise Louise Mushikiwabo, alors ministre des Affaires étrangères du Rwanda, au poste de secrétaire générale lors du sommet à Erevan, en Arménie. Si le président français s’est réjoui de sa nomination, celle-ci a suscité des contestations, le Rwanda ayant remplacé le français par l’anglais comme langue obligatoire à l’école, et ayant rejoint le Commonwealth. Emmanuel Macron a néanmoins estimé que le plurilinguisme n’était pas contraire à la défense du français. La nomination de Mushikiwabo à la tête de l’OIF a également provoqué la colère de certains défenseurs des droits de l’Homme, qui y voient une violation de la charte de l’OIF et de ses valeurs fondatrices en raison de son statut de ministre des Affaires étrangères du Rwanda et de membre à part entière du gouvernement.

Nouvelle-Calédonie

Près de 175 000 électeurs de l’archipel calédonien, possession française depuis 1853, ont été sollicités le dimanche 4 novembre pour voter pour ou contre l’indépendance.  Ses habitants devaient décider s’ils souhaitaient « que la Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ». Si la voix des mouvements indépendantistes se fait de plus en plus entendre sur l’île, le non l’a emporté avec 56.6% des voix . Trois formations politiques défendaient le maintien de la Calédonie comme territoire d’outre-mer : Calédonie ensemble, Le Rassemblement, ainsi que Les Républicains de Nouvelle-Calédonie. En face, les deux courants du FLNKS (Union calédonienne et Union Nationale pour l’Indépendance) appelaient au « oui ».

Bénin

La Banque mondiale a approuvé, le 31 octobre 2018, un plan de financement de 465,5 millions de dollars pour la réalisation de projets énergétiques entre le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, et le Nigéria. Ces derniers ont pour principal objectif d’accélérer la construction d’infrastructures censées faciliter l’approvisionnement électrique de la région à travers la mise en place d’une ligne à haute tension qui raccorderait les quatre pays concernés. Le projet permettra non seulement d’accroitre le volume total d’électricité dans la région, mais également d’en réduire le coût moyen.


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