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Revue de fin d’année de l’AÉUM : v.-p. Vie étudiante

Le Délit fait une rétrospective de l’année du vice-président Vie étudiante de l’AÉUM.

The McGill Daily

Le Délit (LD): Quel a été ton plus grand accomplissement cette année ?

Jemark Earle (JE): Clairement, je crois que mon plus grand accomplissement a été en lien avec la gestion de la fermeture du bâtiment Shatner et le fait d’aider les clubs ayant besoin de grands espaces, comme les clubs de danse ou les groupes de musique. Je suis membre de la Faculté de musique et nous avons contacté l’équipe exécutive du MUSA (Music Undergraduate Student Association, ndlr) et nous avons commencé à réserver des locaux pour ces groupes. Je crois que c’est l’un de mes plus grands succès tout simplement parce que beaucoup de clubs n’ont besoin que d’un lieu de rencontre pour leurs activités, alors une classe peut faire l’affaire, mais d’autres groupes ont besoin de plus grands locaux et ce sont ces endroits qui sont les plus difficiles à trouver gratuitement. Cela n’a pas nécessairement l’air d’une grande chose, mais je crois que ça veut dire beaucoup pour ces groupes.

LD : Tous les groupes ont pu être relocalisés ?

JE : Les services ont tous été relocalisés puisqu’ils possèdent des bureaux. Comme les clubs ne possèdent pas de bureaux, nous avons passé une motion au Conseil législatif pour autoriser l’usage du Fond des clubs (Club fund en anglais, ndlr). Ainsi, si les groupes ne peuvent pas trouver d’espace gratuit, ils pourront être remboursés.

LD : Y a‑t-il un ou des projets que tu aurais souhaité accomplir mais que tu n’as pas pu ?

JE : Par rapport à ma plateforme de campagne, il y deux projets que j’aurais vraiment aimé réaliser. L’un d’eux était de travailler avec l’Athlétisme (à McGill, ndlr) dans le but de réduire le plus possible les stigmatisations. L’autre projet était le Pro-pronouns campaign, qui était techniquement plus facile à réaliser puisque la seule chose à faire est de prendre tous les pronoms possibles et les mettre, par exemple, sur des boutons que les gens pourraient porter. Aussi, augmenter la conscientisation sur le campus pour être sûr que les étudiant·e·s n’utilisent pas un mauvais pronom dans leurs échanges.

LD : Peux-tu élaborer sur les rumeurs de fusion des différents services de santé et sur le Wellness Hub ?

JE : Bien sûr ! Je n’ai pas été particulièrement impliqué dans ces discussions, mais en me basant sur mes connaissances, ils planifient de faire un centre unique ayant comme fonction de trier les étudiant·e·s selon leurs besoins que ce soit en santé ou en counselling. Je crois vraiment que c’est un pas en avant pour McGill dans l’optique d’améliorer leurs services de santé sur le campus en général. Je me demande seulement, puisqu’il y a eu tellement de changements dans les services récemment et que c’est un autre changement avant que l’organisation puisse être finalisée, j’espère seulement que ce ne sera pas uniquement un endroit avec les mêmes problèmes ou que les temps d’attente seront les mêmes. Je souhaite que cette organisation permette  d’augmenter l’accès aux services aux étudiants.

LD : Sais-tu ou est rendu le processus ?

JE : Je suis à peu près sûr qu’ils ont localisé un endroit au sein du bâtiment Brown, mais je ne connais pas les données précises à ce sujet. Je crois que ça doit passer par le caucus du Sénat avant.

LD : Par rapport au nouveau bâtiment acheté par l’AÉUM, peux-tu expliquer le processus d’acquisition ainsi que la manière dont le bâtiment sera utilisé ?

JE : C’est quelque chose dont nous avons parlé depuis un certain temps, depuis septembre environ, étant donné le manque d’espace sur le campus actuellement. Nous accueillons de plus en plus de clubs chaque année et l’espace disponible se réduit. Nous avons d’abord discuté au niveau du Comité d’administration. Ensuite, surtout avec la fermeture du bâtiment Shatner et le manque d’aide de l’administration, cela a semblé être quelque chose de nécessaire pour permettre d’offrir les ressources nécessaires aux étudiant·e·s. Ce fut un travail d’aller-retour pendant six mois, mais nous avons pu utiliser le 3471 Peel et le 2075 Robert-Bourassa pour la majorité de nos groupes et services. En termes des questionnements quant à l’usage du nouveau bâtiment, je crois que c’est surtout la prochaine équipe exécutive qui va travailler là-dessus. Notre équipe exécutive aimerait bien voir le bâtiment être utilisé pour offrir des ressources de santé mentale aux étudiants. Il faut également que le bâtiment soit rendu plus accessible, notamment pour les personnes en situation de handicap. Il y a quatre étages, mais pas d’ascenseur.

LD : Comment les relations au sein de l’équipe exécutive ont évolué depuis les événements du 23 octobre ?

JE : Évidemment, les événements ont été beaucoup publicisés et il était clair que la situation était tendue au bureau. Cette ambiance a probablement perduré jusqu’à la fin du semestre dernier. À partir de janvier et jusqu’à mi-février environ, nous avons utilisé les services d’une compagnie extérieure. Nous avons d’abord eu des rencontres individuelles, puis des rencontres de groupe. Depuis ce moment, la communication fut grandement améliorée au sein de l’équipe. Nous savons maintenant comment chacun préfère être abordé et comment régler plus efficacement les conflits. Évidemment, tout n’était pas parfait puisqu’il est impossible de modifier les événements passés, mais le tout était plus rayonnant grâce à la médiation.

 

Les réponses de cette entrevue ont été traduites de l’anglais. 


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