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Revue de fin d’année de l’AÉUM : Présidente

Le Délit fait une rétrospective de l’année de la Présidente de l’AÉUM. 

The McGill Daily

Le Délit (LD): Quel projet es-tu la plus fière d’avoir accompli cet année ?

Muna Tojiboeva (MT): Je pense que ça serait les progrès réalisés au niveau des affaires francophones (Commission des Affaires Francophones, ou CAF, ndlr) car il y a eu beaucoup d’amélioration sur le sujet faits cette année sur ce sujet aussi bien au niveau de  l’Association étudiante de l’Université McGill (AÉUM, SSMU en anglais, ndlr) qu’au niveau de McGill. Bien sûr la première étape a été la création de la Commission en automne mais il a eu aussi beaucoup de discussions avec le McGill Alumni Association autour d’un projet de mentorat spécifique pour les étudiant·e·s francophones. ainsi que d’autres. La CAF a aussi présenté une série recommandations à l’administration afin d’améliorer les ressources dédiées aux étudiant·e·s internationaux et aux étudiant·e·s francophones avec pour but de créer un comité à l’échelle de mcgilloise afin de coordonner les différents projets (tel le French Side de McGill) et rassembler les différents acteurs de McGill (Centre d’enseignement du français à McGill, les groupes étudiants…) qui travaillent à la promotion de la francophonie sur le campus. Le but est de poursuivre ce travail et ces discussions au cours de l’année prochaine.

LD : Il y‑a-t-il un projet qui te tenait à cœur, mais que tu n’as pas pu accomplir ?

MT : Je ne sais pas si j’aurais le temps de finir ce projet, mais je travaille actuellement sur un projet de comité indépendant pour les étudiant·e·s internationaux, car c’est quelque chose dont nous avons déjà parlé avec McGill et j’aurais voulu que cela avance plus vite. Le but de ce comité serait de promouvoir les différents services à disposition des étudiant·e·s internationaux.

Une autre de mes promesses de campagne était la réforme des règlements qui régissent la Commission juridique. Ce projet est en cours même si cela fait un mois que nos avocats sont en train de l’examiner, car nous ne pouvons procéder sans leur accord. C’est pour cela que le projet n’a pas encore été soumis au Conseil législatif.

LD : Peux-tu élaborer sur le travail que la Commission des Affaires Francophones a accompli cette année, étant donné que cette dernière n’a organisé aucun événement ?

MT : Le but de la CAF cette année n’était pas vraiment d’organiser des événements, par ce que nous ne sommes pas dans la même situation que la Commission des affaires Francophone de l’Association étudiante de la Faculté des Arts (AÉFA **AUS** en anglais **ndlr**), car ils ont des commissaires aux affaires francophones. Nous notre comité a plus servi à engager la discussion sur ce qui pouvait être fait au sein de l’AÉUM. Cette année a plus été l’occasion de consulter les différents groupes étudiants et contacter des acteurs avec qui nous n’avions jamais parlé auparavant (comme le Centre d’enseignement du français à McGill). Le but était d’identifier les ressources existantes, de les améliorer et de poursuivre ce travail l’année prochaine.

LD : L’une de tes promesses de campagne était d’augmenter la transparence au sein de l’AÉUM. De ce fait, comment se fait-il que certains comptes rendus de réunion du Comité d’administration n’aient pas été publiés sur le site web ?

MT : Ce retard est dû au fait que l’AÉUM s’appuie sur des étudiant·e·s employé·e·s à temps partiel. Transcrire les minutes prend du temps et cela peut occasionner des retards quant à la publication de ces dernières sur le site. Même si cela part d’une bonne intention, s’il n’y a pas d’appareil administratif derrière cela rend la tâche difficile. Mais je pense que nous avons publié les minutes de janvier et que certaines minutes du semestre d’hiver devraient avoir été publiées récemment. Nous en avons approuvé certaines plus récemment donc elles devraient être en ligne. Mais il y quand même un effort et depuis que j’ai commencé mon mandat j’ai fait publier les minutes depuis 2015 ce qui montre un réel effort de transparence.

LD : Cette année ayant été marqué par des tensions au sein de l’équipe exécutive (notamment lors du conseil législatif du 23 octobre lors duquel les vice-président·e·s (v.-p., ndlr) ont déposé une motion de censure à ton encontre ou des accusations du vice-président aux Finances concernant des dépenses illégales) comment ont évolué les relations au sein de l’équipe exécutive depuis ?

MT : Manifestement durant le semestre d’automne nous avons eu des différends qui ont été rendus publics, mais au cours des mois de décembre et janvier nous avons travaillé dessus et nous avons résolu nos problèmes. Nous avons travaillé ensemble pour faire en sorte que cela ne se reproduise pas ce semestre. Par rapport aux allégations du v.-p. aux Finances, je pense que lorsqu’il a fait part de ces dépenses au Conseil Législatif cela était plus dans une optique de transparence et qu’il était important que le Conseil en soit informé.

Par rapport aux dysfonctionnements au sein de l’équipe exécutive cela a été réglé et nous avons tous pu travailler sur nos projets, et ce malgré les allégations du McGill Tribune. J’aimerais souligner le fait que si tout le monde peut faire son travail, c’est que nous collaborons ensemble et que l’équipe fonctionne bien. Plus généralement je pense que nous avons tou·te·s appris de nos erreurs du semestre dernier et que nous avons tou·te·s pu accomplir les projets que nous souhaitions.

 

 


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