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La course à la présidence – Corinne Bulger

Le Délit est allé à la rencontre de Corinne Bulger, candidate au poste de présidente de l’AÉUM.

Claire Grenier

Corinne Bulger est étudiante dans la Faculté des arts avec une majeure en étude de genre et une mineure en études indigènes. Elle a toujours été très impliquée au sein de McGill, notamment à travers les différents postes qu’elle a obtenu dans la Faculté des arts et en résidences universitaires. Comme présidente, elle souhaite, entre autres, créer des espaces communautaires pour compenser la fermeture du bâtiment Shatner, assurer un meilleur suivi des projets commencés par les exécutifs des années précédentes pour plus de continuité et rendre les méthodes de gouvernance telles que les votes et référendums plus accessibles à tous.

Le Délit (LD): Pourquoi as-tu décidé de te présenter au poste de présidente de l’AÉUM ?

Corinne Bulger (CB): C’est une chose à laquelle je pense depuis longtemps. J’adore la communauté que nous avons dans cette université. Je pense que nous avons une communauté très individualisée, où chacun fait quelque chose de diffèrent et crée de cette manière sa propre famille à McGill. Je veux vraiment pouvoir apporter les ondes de toutes ces différentes communautés au sein de l’AÉUM.

LD : Pourquoi ferais-tu une bonne présidente ?

CB : Je pense que je serais une bonne présidente car je suis très forte en travail d’équipe. Quand je parle de travail d’équipe, je réfère à la fois à l’équipe formée par les exécutifs de l’AÉUM mais aussi à l’équipe formée par le Conseil législatif. De plus, je pense pouvoir amener mon empathie si j’obtiens cette position. Je veux pouvoir être à l’écoute de moi-même et à l’écoute de mon équipe pour pouvoir mieux entendre et représenter le corps étudiant.

LD : Que penses-tu du manque d’intérêt pour la politique étudiante de la part des étudiant·e·s à McGill ?

CB : Je trouve cela très triste pour être honnête. Je pense que l’AÉUM a tellement à offrir. Je pense que les gens impliqués politiquement à McGill et à travers leurs clubs sur le campus le savent car ils doivent interagir de manière constante avec cette Association.

LD : Comment penses-tu qu’il serait possible de rehausser l’intérêt pour la politique étudiante ?

CB : Je pense qu’il faut rendre notre espace plus ouvert. Quand je parle d’ouverture je parle d’ouverture physique mais aussi psychologique. Il faut que nous soyons plus disponibles en tant qu’exécutif pour pouvoir participer aux évènements de la communauté mcgilloise. Ce n’est pas aux étudiant·e·s de venir à nous mais plutôt à nous de venir aux étudiant·e·s.

LD : Quel est l’aspect du poste de président que tu trouves le plus important ?

CB : Pour améliorer l’atmosphère de l’équipe, je veux vraiment me concentrer sur l’entente de l’équipe. Il faudrait avoir une retraite à la fois dans l’équipe des exécutifs et dans l’équipe du Conseil législatif pour que nous puissions connaître nos capacités mutuelles.

LD : Quel sera ton plus grand défi à ce poste selon toi ?

CB : Mon plus grand défi sera de surmonter la courbe d’apprentissage car comme beaucoup de mcgillois·e·s, je sais que je vais vouloir que tout soit parfait dès le début. Il faut que je sois honnête avec moi-même en comprenant que ce ne sera pas toujours le cas ni pour moi ni pour mon équipe. C’est à la fois effrayant mais aussi excitant.

Cette entrevue a été traduite de l’anglais.


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