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En Bref…

L’essentiel de l’actualité montréalaise…en bref ! 

Mahaut Engérant | Le Délit

Les chiffres à retenir :

628$

C’est la somme du chèque mensuel pour une personne seule que reçoit un réfugié au centre d’hébergement. La somme est de 1189$ pour une famille de deux adultes et deux enfants. Afin de recevoir cette aide sociale, le migrant doit déposer une demande au ministère provincial du Travail, qui doit être traitée et acceptée. Ce chèque est essentiel aux refugiés, qui ne peuvent pas obtenir de permis de travail en attendant leur entrevue aux bureaux montréalais de Citoyenneté et Immigration Canada pour déterminer si leur demande d’asile est valide.

À suivre…

Une décision de l’Assemblée Générale (AG) du 23 octobre a été suspendue par la Commission Juridique en attente d’évaluation supplémentaire, le but étant de déterminer si cette motion est constitutionnelle. La motion en question, soumise par la vice-présidente (v.-p) aux Affaires internes Maya Koparkar, proposait de voter pour chaque directeur individuellement, au lieu d’élire le Conseil des Directeurs d’un seul coup. La motion est passée à 106 voix contre 64, mais M. Glustein, qui s’était opposé à cette motion, a répliqué en déposant un recours à la Commission Juridique contre la v.-p. Koparkar et le président du conseil El Tal, qui a autorisé le vote. 

Cette semaine : 

L’AÉFA dénonce la loi 62

L’Association étudiante de la Faculté des Arts de l’Université McGill (AÉFA ou AUS en anglais, ndlr) a fermement condamné la loi 62, la qualifiant d’«odieuse et discriminatoire ». L’Association dénonce la persécution des minorités et l’islamophobie du gouvernement libéral. L’AÉFA en appelle à la principale Fortier pour soutenir les étudiants, et au gouvernement canadien pour « exercer son pouvoir constitutionnel pour renvoyer le projet de loi 62 à la Cour suprême du Canada afin d’obtenir un avis consultatif ». Ils en appellent aussi aux membres de l’Assemblée nationale pour s’opposer au projet.

Les mots qui marquent :

« Vous allez refuser quelqu’un qui vient voter en Burka ? » « Effectivement […] Et si vous, vous ne le faites-pas, vous ne faites pas bien votre travail […] C’est comme ça la loi »

Lors d’une séance de formation des fonctionnaires électoraux, il est ordonné à ces derniers par les formateurs d’interdire aux électeurs d’exercer leur droit de vote si leur visage est couvert, à moins que l’électeur en question ait une raison médicale. Cette politique est le résultat de la loi 62 du Parti libéral du Québec, interdisant notamment les services publics aux personnes dont on ne voit pas le visage. Quelques jours avant les élections municipales montréalaises, on notifie aux fonctionnaires municipaux qu’ils doivent empêcher les intéressées de voter. On peut s’interroger sur les conséquences qu’auront potentiellement ces mesures sur le résultat du vote.

 


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