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Rénover le passé pour le futur

Un regard sur les projets d’aménagement de McGill.

Alexis Fiocco | Le Délit

À votre arrivée sur le campus universitaire de McGill, vous avez très certainement remarqué, en plus des bâtiments historiques, la verdure, et le panorama du centre-ville de Montréal, les chantiers de construction. Ce sont des grues, des piles de mortier, des bâches bleues, et des travailleurs munis d’outils qui remplacent maintenant le paysage visuel que vous avaient promises les publicités de l’université.

Ces rénovations, une des priorités principales de l’administration, font toutefois partie d’un projet majeur qui englobe la restauration de plusieurs monuments clés du campus. Cela concerne le portail Roddick, la terrasse Leacock, plusieurs façades, toitures, et fenêtres, ainsi que la construction d’un nouveau bâtiment pour abriter des génératrices. L’administration de McGill a des projets d’envergure visant à supporter les recherches modernes, les nouveaux besoins pédagogiques, et à préserver l’héritage culturel qui fait le charme et la réputation de l’université. Avec autant de travaux sur place, Le Délit vous propose un court résumé de ce qui se passe sur le campus. 

Les rénovations

Penchons-nous d’abord sur les travaux actuellement visibles. Le portail Roddick, monument maintenant centenaire, érigé en l’honneur du doyen Sir Thomas George Roddick, se voit presque entièrement restauré. Les pierres sont en cours de nettoyage, les joints de ciment refaits, et les pierres fracturées remplacées par des neuves. En bref, les travaux consistent à faire en sorte que cette arche reste en place et, une fois les travaux complétés, devienne une place où il sera possible de s’asseoir et contempler la rue Sherbrooke et ses rénovations. Évidemment, la pollution et l’écoulement du temps sont les causes de ces détériorations : le béton n’étant pas infaillible, l’apparition de fissures et les infiltrations raccourcissent rapidement l’espérance de vie de ces installations. C’est pour cette raison que la terrasse Leacock, ce chemin entre le côté Est du bâtiment Leacock et Ouest du musée Redpath, est en cours de restauration. Les fondations, les dalles, les poutres, et tout ce qui constitue la structure de la terrasse, se verront complètement remplacés. Ce n’est pas qu’une simple rénovation, c’est aussi une opportunité de revoir le style extérieur et de l’adapter pour les étudiants : des espaces pour s’asseoir ainsi que de nouvelles sources de lumière seront installées. Finalement, plusieurs façades de bâtiments sont mises à terre afin d’y installer une nouvelle maçonnerie, toiture, fenestration, etc. Ainsi, la faculté d’ingénierie Macdonald et le bâtiment Macdonald-Harrington auront droit à une enveloppe neuve et, espérons-le, durable pour les années à venir. 

Regard vers l’avenir

Ce qui retient l’attention cet automne sur la rue University, entre le bâtiment Wong et Ferrier, est très certainement la construction d’un nouvel emplacement (toujours sans nom) où seront logés deux générateurs. Ceux-ci seront alimentés par du gaz naturel et remplaceront les génératrices mobiles diésel situées entre la bâtiment Ferrier et James. Ces génératrices assureront un approvisionnement en électricité sur le campus en cas de panne ou lorsque la demande en énergie atteindra des pics d’utilisation. Outre ces nouvelles commodités, l’administration mcgilloise tend vers de nouveaux horizons. Le site de l’ancien hôpital Victoria est présentement étudié afin d’éventuellement y aménager un projet urbain d’envergure dont la population de Montréal pourra bénéficier. De plus, les bibliothèques McLennan-Redpath vont être repensées afin de regrouper toutes les facultés au sein d’un même et seul bâtiment.


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