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Fragments

Promis aujourd’hui on ne parlera pas des élections.

Pour sa dernière édition de l’année, Le Délit a décidé de marquer le coup en vous offrant une édition spéciale de trente-deux pages, qui comprend notamment un Cahier Création de douze pages. Cette semaine, on a voulu mélanger les genres : des articles sérieux comme des articles moins sérieux ; de la prose, de la poésie, de la photo, du dessin, sous toutes les formes. C’est beaucoup de contenu ; ça tombe bien : le numéro sera sur les racks tout l’été, vous aurez quatre mois pour le lire et le relire. Dites-le à vos amis.

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Il est d’usage, en fin d’année, de faire un « bilan » des mois qui viennent de passer. Cette année aura été riche en événements, il est vrai. La page 4 du Délit de cette semaine est un bon rappel de ces grandes lignes. 

Parmi les mots-clés qu’on retiendra de cette année : élections, environnement, pétrole et désinvestissement, charte, accès à l’information. Administration, associations étudiantes (les habituels). Francophonie.

Encore une fois ç’a été une année bien remplie. Cette année Le Délit aura pu couvrir tous ces sujets divers, et bien d’autres également. On aura pu explorer d’autres mouvements plus obscurs, peut-être (on pensera à notre cahier « hors norme » du 11 mars), et remplir ainsi notre mission de journal étudiant et communautaire qui offre une voix « à part ». Surtout, on peut bien dire avec assurance qu’on aura accompli notre mission première, celle d’être toujours porteur du message francophone à McGill.

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 Je m’étais juré de ne jamais employer la première personne dans un éditorial. J’estime en effet que le « je » n’y a pas sa place. Ici, pour ce dernier édito de l’année, je ferai une très brève entorse à cette règle, simplement pour dire quelques mots.

Pour moi et pour d’autres, c’est une page qui se tourne aujourd’hui, avec cette dernière édition du Délit. Le temps de prendre son envol, vers d’autres horizons, et de jeter les premières lignes d’un nouveau chapitre. Mais c’est aussi et surtout le temps de dire merci. Travailler au Délit a été pour moi, comme ça l’a été pour de nombreux journalistes, une vraie école de vie (c’est aussi le temps des bons clichés, oui oui). Quand on entre au Délit, on s’engage littéralement à y consacrer sa vie. Mais au final, on ne regrettera aucune minute de ce temps passé dans une salle de rédaction en désordre dans un sous-sol obscur sans fenêtres. On apprend tellement à lire, éditer, relire, écrire, débattre sur les articles et le contenu général d’un journal. On fait beaucoup d’erreurs aussi. Mais pour ma part je partirai ravie et comblée.

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« Ce qui est contraire est utile et c’est de ce qui est en lutte que naît la plus belle harmonie, tout se fait par discorde. »

(Héraclite, Fragment 8 – inspiré de la parole de Dumbledore)


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