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Poursuite et faillite

Bien que la crise étudiante soit terminée, ses répercussions se font encore sentir, comme en témoignent les événements survenus cet été.

L’Association des étudiants et étudiantes en histoire de l’Université de Laval devra rembourser les droits de scolarité d’un de ses ex-étudiants pour la session d’hiver 2012. C’est ce que le juge de la division des petites créances de la Cour du Québec a décidé suite au procès qui s’est déroulé le 16 août. L’étudiant en question avait annulé sa session en mars 2012 à cause de la grève étudiante, ne voulant pas avoir la mention « échec » en cas d’absence de plan de rattrapage. Ceci est une nouvelle préoccupante pour les associations étudiantes, qui redoutent que ce verdict n’établisse un précédent, selon une entrevue du président de la Fédération Étudiante Universitaire du Québec (FEUQ), Antoine Genest-Grégoire, avec Radio-Canada.

Les associations étudiantes ne sont pas les seules à subir des conséquences financières majeures. Denis Poitras, qui fut l’avocat des étudiants pendant la grève, se trouve également en eaux troubles. Cet été, ce dernier a été contraint de déclarer faillite par Revenu Québec, à qui il doit plusieurs dizaines de milliers de dollars en impôts impayés. Durant la crise étudiante, la majorité des manifestants arrétés se sont tournés vers lui pour qu’il les défende des nombreuses accusations portées à leur égard. Poitras se chargeait de ces dossiers de manière gratuite en général.


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