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Bâtissons notre avenir

Qui a dit que la jeunesse n’allait nulle part ? Le colloque Bâtissons l’avenir nous a fourni la preuve du contraire. La relève est prête et les idées bouillent !

Le colloque « Bâtissons l’Avenir » a rejoint un peu plus de 300 jeunes entre 18 et 35 ans le 20 février dernier. C’est sous l’impulsion des organismes Force Jeunesse et le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec que le colloque célébrait sa cinquième année d’existence. Sans affiliation idéologique ou politique, il se donne pour objectif de créer un espace pour les jeunes « qui ont des opinions sur la chose publique », comme l’explique Jonathan Plamondon, président et porte-parole de Force Jeunesse. Si plusieurs enjeux tels la santé financière de la province, l’éducation de ses citoyens et la culture entrepreneuriale, le principe sous-tendant la journée était celui de l’équité intergénérationnelle.

le premier conférencier à s’élancer dans l’arène était m. régis labeaume, maire de la ville de québec, livrant sa vision future de la ville qu’il administre. il a, par ailleurs, partagé son mécontentement face à la bureaucratie administrative de la vieille capitale. avant de mettre de l’avant les accomplissements de son administration, dont la mise en candidature de québec au forum des cultures en 2016 et aux jeux olympiques de 2022, il soulignait : « c’est qui qui met sa face sur le poteau ? c’est moi, donc c’est moi qui décide ! » m. labeaume a également réitéré son appui à l’entreprenariat de la jeunesse.

La deuxième intervenante était Mme Pauline Marois, chef de l’Opposition Officielle à l’Assemblée Nationale et chef du Parti Québécois. Mme Marois est venu mettre de l’avant la nécessité pour le Québec d’affirmer sa souveraineté et a exposé sa vision de l’achèvement du projet. Elle justifiait sa position politique par des motifs politiques pratiques, comme celui de ne plus devoir consulter la capitale fédérale pour réaliser divers objectifs.

Elle a également mentionné l’aspect culturel ainsi que l’unicité de l’identité québécoise. « La souveraineté ne règlera pas tout », a reconnu Mme Marois en soulignant que cette problématique avait encore toute sa place dans le débat public. « Mais, […] c’est déjà un commencement. »

Le dernier conférencier, le Ministre des finances du Québec, M. Raymond Bachand, est venu partager, avec l’auditoire qui s’est rapidement rempli de jeunes et de journalistes, l’importance pour le gouvernement du Québec de revenir au déficit zéro pour l’exercice budgétaire de 2013–2014.

Selon M. Bachand : «[…] non seulement faut-il revenir à l’équilibre budgétaire, mais il faut aussi commencer à dégager des surplus dès 2013–2014 pour ainsi respecter une bonne vieille valeur libérale : l’équité intergénérationnelle ».

« On est très satisfait de la journée » a conclu M. Plamondon. « Il n’existe pas vraiment de meilleure démonstration de l’implication des jeunes au Québec ».


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