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Les questions environnementales à McGill

Retour sur l’année 2016 – 2017 

Mahaut Engérant | Le Délit

En cette fin d’année scolaire, Le Délit vous propose de revivre les actualités les plus marquantes au sujet de l’environnement.

D’une part, cette année on parle du développement d’oléoducs. Que ce soit chez Trump ou chez Trudeau, les pipelines étaient à la mode aux États-Unis et au Canada. En novembre, il est question de Kinder Morgan et de Line 3, des oléoducs visant à augmenter et faciliter la quantité de pétrole transportable. Cependant, leurs conséquences écologiques augmentant drastiquement les émissions à effet de serre, provoquent l’opposition d’à la fois les écologistes et des communautés autochtones. La création de ces deux pipelines a fortement contribué à la polarisation de Trudeau. Perçu comme un manque de considération pour l’environnement de la part du premier ministre, elle a fortement fait descendre sa popularité. En janvier, il est question de l’extension de la Keystone XL, oléoduc permettant l’acheminement du pétrole de l’Alberta au Texas de manière plus facile. Étant l’une des premières mesures adoptées par Trump, elle marque le début d’un mandat hostile à l’environnement. Encore une fois, elle annonce aussi un tournant pour le premier ministre canadien qui une fois de plus perd le soutient populaire. Même si cette décision illustre un certain pragmatisme au niveau financier, elle est critiquée pour son agressivité écologique. 

De nombreuses manifestations ont aussi eu lieu pour protester contre la participation financière de banques canadiennes, telle la banque TD, au pipeline Dakota Access.

D’une part, on parle des revendications continuelles de Divest McGill. L’association militante a marqué l’année scolaire de par son incessante lutte pour le désinvestissement des énergies fossiles de McGill. Alors que l’université commence l’année en mettant au point d’ambitieux « Plans et initiatives de McGill sur la durabilité », lors d’une rencontre jointe du Sénat et Conseil des gouverneurs mcgillois, et une Vision 2020 remise à jour, sans que les actes suivent de manière aussi manifeste, les membres de Divest McGill continuent de manifester pour le désinvestissement de l’université. Ils furent nombreux à se joindre à une manifestation particulièrement médiatisée à Ottawa devant le Parlement, où quatre-vingt-dix-neuf manifestants se firent arrêter par la police, sans qu’aucune poursuite judiciaire ne soit engagée. Un désinvestissement inaccompli et un activisme qui risque fortement de reprendre dès la rentrée pour Désinvestissons McGill. 

Finalement, on note une certaine laxisme écologique, trop présent au Canada, au niveau mcgillois comme fédéral.  


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