Audrey Gauthier - Le Délit Le seul journal francophone de l'Université McGill Thu, 23 Sep 2010 19:29:21 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.4 2010 en images https://www.delitfrancais.com/2010/09/21/2010-en-images/ Tue, 21 Sep 2010 19:26:23 +0000 http://delitfrancais.com/?p=3372 L’édition 2010 du World Press Photo investit l’espace du Musée Juste pour rire. L’exposition offre une revue de l’année des plus percutantes photographies de presse, sélectionnées par un jury d’experts.

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Les photographies, choisies parmi plus de 100 000 propositions par un jury issu du milieu journalistique, offrent un regard souvent triste et pessimiste sur l’année actuelle, exposant sa confusion et sa complexité. L’atmosphère lourde et silencieuse du musée amplifie la lourdeur des événements tragiques de 2010. Il ne faut pourtant pas oublier les moments de joie ou de plaisir qui ont, eux aussi, été soulignés dans les journaux à travers le monde. Ces images, toutefois, ont malheureusement une grande difficulté à alléger l’atmosphère de violence, de tristesse et même de solitude qui est véhiculée par leurs consœurs.

La mauvaise nouvelle d’abord

La nouvelle grave et triste fait couler beaucoup plus d’encre que la bonne nouvelle. Cette année n’a pas fait exception, surtout lors de ses premiers jours: l’année 2010 a été baptisée par le tragique tremblement de terre survenu le 12 janvier sur l’île d’Haïti. Un étage complet de l’exposition est dédié à cet événement, rappelant avec justesse la terrible réalité que le temps et les soucis du quotidien ont tendance à nous faire oublier.

Le segment «Haïti à vif» expose le regard de quinze photojournalistes et raconte leur expérience sur le terrain. Les images sont accompagnées de textes descriptifs qui permettent de mettre chaque photo dans son contexte. Cette partie de l’exposition est présentée par la Maison d’Haïti, un organisme qui depuis maintenant plus de neuf mois aide les Haïtiens à se remettre du séïsme dévastateur qu’ils ont connu. Durant toute la durée de l’exposition, la Maison d’Haïti recueille d’ailleurs des dons au cinquième étage du musée.

N’oublions pas de sourire

Deux autres sections de l’exposition permettent au visiteur de retrouver le sourire et de changer d’univers. Châtelaine, qui fête ses cinquante ans cette année, propose notamment un retour sur les photos qui ont fait la couverture du magazine au fil des cinq dernières décennies. Juxtaposés à la salle noire du WPP, de grands murs rouges sont érigés et portent avec fierté l’image de la femme souriante et forte que la publication québécoise véhicule.

The Gazette a aussi mis de l’avant ses talents en proposant les clichés de huit de ses photographes. «The Best of the Gazette» capture divers événements qui ont récemment touché le Canada. Rien n’est oublié, des Jeux Olympiques jusqu’à la sortie tant attendue de l’iPad. La section est de taille modeste, mais elle amorce le périple du visiteur dans l’art de l’information par l’image.

Année après année, l’exposition du World Press Photo offre de grandes images, nous permettant de revenir sur les événements marquants de l’année.

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Tapis rouge pour la musique émergente https://www.delitfrancais.com/2010/03/09/tapis-rouge/ Tue, 09 Mar 2010 13:00:25 +0000 http://delitfrancais.com/?p=2794 Le Délit vous propose de découvrir la 14e édition des Francouvertes.

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La musique francophone a envahi le Lion d’Or et le Club Soda depuis le 8 février. Plusieurs artistes, musiciens, groupes et amateurs s’y retrouvent pour découvrir un nouveau son, mais aussi des nouveaux visages. La 14e édition des Francouvertes en est déjà à la moitié de son périple. Plusieurs artistes ont déjà fait entendre leur passion et plusieurs autres les suivront jusqu’à la fin mars.

Les Francouvertes, c’est un concours où la musique alternative francophone est à l’honneur. D’abord apparues sous le nom de «Faites de la musique» en 1995, c’est en 2005 que les Francouvertes sont revenues en force sur la scène montréalaise grâce à l’initiative de leur directrice, Sylvie Courtemanche. Il s’agit du premier concours québécois dont l’évaluation est assurée à parts égales par un jury formé de membres de l’industrie et par le public. Depuis sa création, plus de 2 718 dossiers ont été soumis par des artistes provenant des quatre coins du pays. Plusieurs groupes désormais connus du grand public ont fait leur début grâce à ce concours, dont Loco Locass, les Cowboys Fringants, Alfa Rococo, Karkwa, La Patère Rose et, plus récemment, la formation Ariel.

Chaque lundi, jusqu’au 22 mars, trois artistes s’affrontent dans la ronde préliminaire. Les gagnants de ces soirées auront alors la possibilité de s’affronter lors des finales, qui auront lieu au mois d’avril. C’est toutefois le 3 mai que le gagnant sera annoncé, et que lui sera décernée la bourse de 10 000$ de Sirius Radio Satellite. Outre le grand prix, ce concours permet d’étroites collaborations avec l’ensemble de l’industrie musicale. Des photographes, graveurs de disques, imprimeurs, diffuseurs, représentants de festivals, d’associations et d’organismes gouvernementaux sont présents et offrent leurs services et une aide financière en plus d’être membres du jury.

Les porte-paroles de l’édition de cette année sont David Marin et les membres de la formation Karkwa. Tous ont participé à une édition antérieure des Francouvertes et ils ne sont aucunement déçus de leur aventure. Ils disent apprécier beaucoup les prix offerts lors du concours, mais soulignent que la première chose qui les a marqués est le contact avec le public. Louis-Jean Cormier de Karkwa décrit le concours comme «la chance de faire endosser son travail par la réaction d’un public». David Marin ajoute que c’est un des principaux avantages des Francouvertes, car il est possible de se faire «plein de nouveaux fans». Les deux musiciens emploient le même mot pour décrire les Francouvertes: «famille». «C’est une famille qui prend soin de ses artistes et qui les épaule pendant toute l’aventure», explique Louis- Jean Cormier. David Marin ajoute: «la grande famille des Francouvertes, qui travaille douze mois par année pour la musique émergente, qui adopte littéralement ses artistes et les supporte durant bien des années, croyez-moi.»

Tous les lundis jusqu’au 3 mai, il est possible de connaître les futurs artistes de la scène musicale. Allez‑y et peut-être direz-vous, un jour: «Je les ai découverts en premier… aux Francouvertes.»

Prochaine soirée de préliminaires avec Max Ricard, Violett Pi et Bernard Adamus
Où: Lion d’Or, 1676, rue Ontario Est
Quand: 15 mars
Combien: 6$

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Porno Manifesto: sans complexe https://www.delitfrancais.com/2010/02/09/porno-manifesto-sans-complexe/ https://www.delitfrancais.com/2010/02/09/porno-manifesto-sans-complexe/#comments Wed, 10 Feb 2010 03:41:55 +0000 http://delitfrancais.com/?p=2619 Dans Porno Manifesto, Ovidie transgresse tous les tabous et traite sans gêne ni culpabilité du monde pornographique.

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Ovidie, figure bien connue en France, ne supporte plus la gêne des journalistes qui la présentent en évoquant son discours intellectuel, sa démarche quelque fois féministe ou encore ses études en philosophie. Elle commence d’ailleurs son témoignage en réaffirmant avec assurance le métier qu’elle exerce: «Je suis une travailleuse du sexe». Il est vain d’y chercher les raisons qui expliqueront son choix de carrière ou qui excuseront le fait qu’elle traite ainsi de sexualité. Elle oeuvrait et oeuvre toujours dans le milieu de la pornographie.

Porno Manifesto se veut une réponse aux maintes critiques qui s’opposent à la représentation de la femme-objet dans les films pour adultes. Dans ses jeunes années, l’auteure a même fait partie des groupes féministes qu’elle dénonce, le revirement de situation étant survenu lorsqu’elle a vu un film pornographique pour la première fois. Désirant elle aussi incarner l’image forte et assumée que ces femmes y présentaient de leur corps et de leur sexualité, elle a dès lors décidé de devenir actrice porno.

Ovidie s’efforce d’abord de réfuter tous les reproches adressés à l’endroit du marché de la pornographie, dont le plus redoutable concernerait l’illégalité de certaines de ses pratiques. À cette accusation, voulant que les actrices soient pour la plupart des mineures et que leurs films encouragent, par conséquent, la pédophilie, l’auteure répond que la moyenne d’âge des actrices est en fait de 25 ans et que le fantasme motivant la production des films X n’implique que des adultes entre eux. La paranoïa qui règne dans le milieu et la peur de recevoir une interdiction de diffusion amène justement les producteurs à prendre, selon elle, maintes précautions concernant l’âge et l’apparence des acteurs. Sans jamais basculer dans la fiction, Porno Manifesto dresse un portrait inédit du monde de la pornographie par un regard vigoureusement critique de l’aspect bien moralisateur du «monde extérieur».

Ovidie, qui reconnaît être elle-même une spectatrice passionnée de films pour adultes, expose dans son oeuvre les difficultés qu’entraîne son statut de pornstar. Elle permet aussi à d’autres protagonistes du milieu de faire valoir leur opinion sur le métier et sur la perception de celui- ci dans la vie publique. Il est alors possible de découvrir cet univers à travers des gens «d’expérience» ayant une connaissance accrue de la culture du X.

Guidé par la plume d’une femme qui prend la parole autant dans ses livres que dans ses films, le lecteur ne regrettera pas d’avoir outrepassé tant de tabous et d’interdits pour mettre à nu un univers souvent jugé mais peu sondé.

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Improvise-moi une chanson https://www.delitfrancais.com/2010/01/26/improvise-moi-une-chanson/ Tue, 26 Jan 2010 13:00:39 +0000 http://delitfrancais.com/?p=2344 La 7e saison de la Ligue d’improvisation musicale de Montréal (LIMM) est de retour suite aux vacances des Fêtes et a offert, le 14 janvier dernier, une performance harmonieusement insolite.

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Constituées d’improvisations mixtes et comparées, établies selon des thèmes précis et des contraintes, les soirées de la LIMM n’ont rien à envier aux matchs de la Ligue nationale d’improvisation (LNI). Tels des comédiens lors de matchs d’improvisation classiques, des musiciens indépendants montent sur scène pour interpréter un extrait musical de leur création et tenter de constituer ensemble un morceau original. De ce grand jeu d’écoute et de symbiose découle une compétition inédite dont le but n’est non pas d’enterrer l’équipe adverse mais plutôt de créer de la musique. Le groupe gagnant est bien évidemment désigné à l’issue d’un vote du public.

Une soirée d’improvisation pas comme les autres

La ligue d’improvisation musicale a fait ses débuts à Québec il y a 12 ans. Toutefois, la ville pionnière ne propose plus d’improvisations depuis deux ans, malgré la ferveur toujours grandissante du mouvement. «On nous demande de faire des soirées à Québec. D’ailleurs, on est en train d’organiser une soirée où les musiciens de Québec vont affronter ceux de Montréal. On va réveiller de vieilles rivalités! » a expliqué Éric Harvey, organisateur de l’événement.

Une soirée de la LIMM s’articule selon plusieurs périodes de jeu qui mêlent les improvisations traditionnelles aux numéros à thèmes plus originaux. «Le fantasme des capitaines», qui laisse libre cours à l’inspiration des musiciens peut côtoyer une improvisation ayant pour thème «le voyage musical» où les artistes doivent effectuer une transition sans faille du style musical propre à une ville à celui d’une autre ville entièrement différente. Lors de la soirée du 14 janvier, l’équipe du Lion d’Or nous a d’ailleurs transporté entre Marrakech et San Francisco sans délai ni turbulence grâce en partie à l’excellente performance du guitariste et pianiste Marc Papillon. C’est au cours de la troisième période de jeu qu’une place d’autant plus grande est accordée à l’auditoire, alors que «l’impro du public» impose aux artistes la demande d’un spectateur.

L’ignorance n’est pas un obstacle

Les spectacles de la LIMM sont dédiés à tout amateur de musique mais n’appellent pas à une grande connaissance de ses divers styles et rythmes puisque l’analyste et l’animateur s’assurent d’informer le public à propos de chacun des critères avec lesquels les musiciens sont appelés à composer. Le Techno Dub n’aura donc assurément plus de secrets pour personne.

Les concerts musicaux se faisant de plus en plus coûteux, les soirées de la LIMM permettent d’assister à un spectacle musical fort appréciable pour la modique somme de 10$.

Les équipes étant constituées selon les clubs qui les financent, le premier affrontement de cette année opposait l’équipe du Lion D’Or à celle du bar Chez Baptiste qui fut défaite à raison d’un pointage final de 9–6. Celle-ci pourra aspirer à une revanche le 11 février prochain alors qu’elle affrontera l’équipe du Petit Campus, qui est présentement en tête de la ligue.

LIMM
Prochain match : Petit Campus c. Chez Baptiste

Où: Le Petit Campus, 57 rue Prince-Arthur Est
Quand: 11 février
Combien: 10$

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Des films et des publicités https://www.delitfrancais.com/2009/11/24/des-films-et-des-publicites/ Tue, 24 Nov 2009 15:00:45 +0000 http://delitfrancais.com/?p=1975 Le Cinéma du Parc présente Soif de pub: les Lions de Cannes, qui propose les meilleurs films publicitaires présentés au Festival international de publicités 2009. Avis aux friands du divertissement, aux amateurs de cinéma ou aux professionnels du marketing!

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Le Festival des Lions de Cannes est né en 1954, grâce à l’initiative d’un groupe de travailleurs du film publicitaire en quête d’une reconnaissance de leur travail. Le premier festival a eu lieu à Venise –le lion du trophée s’inspire d’ailleurs du lion de la Piazza San Marcos, à Venise–, et aujourd’hui il se tient en alternance entre Venise et Cannes.

Le festival fait appel à des films, des affiches, des courtes publicités présentées à la télévision ou encore des manifestations sur Internet. Si le Cinéma du Parc se limite à présenter les films publicitaires, il explore la diversité des genres à l’intérieur même de cette catégorie. Il y en a pour tous les goûts: des films basés sur l’humour, d’autres tournés dans un contexte dramatique. Les meilleures publicités sont disponibles tous les soirs de la semaine, et les projections sont composées des publicités gagnantes du festival 2009.

De plus, les films publicitaires ont une particularité: ils s’inspirent fortement de la société. Derrière ces films se profile tout le travail de réflexion effectué pour véritablement rejoindre le public cible et lui donner le goût d’acheter tel ou tel autre produit. Pour ce faire, les créateurs font appel aux valeurs de la société et aux événements de l’actualité, afin que la publicité reflète la réalité propre à la culture où elle sera diffusée. Par exemple, les publicités de Canadian Tire exploitent une certaine facette de la réalité canadienne, soit ses hivers rudes apportant leur lot de tempêtes de neige. De plus, chaque pays possède un style et une méthode publicitaires qui lui sont propres et dont il faut tenir compte.

Ce festival, présenté au Cinéma du Parc du 13 au 28 novembre, permet de voir une nouvelle facette du film publicitaire. Il faut oublier qu’on tente de nous vendre un produit et s’attacher plutôt à voir le travail esthétique, musical et même littéraire derrière ces créations. Même s’ils ont un but commercial, ces films ont sans contredit une dimension artistique.

Soif de pub
Où: Cinéma du Parc, 3575 avenue du Parc
Quand: du 13 au 28 novembre
Combien:7,50$ (moins de 25 ans)

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La vie à l’écran! https://www.delitfrancais.com/2009/11/10/la-vie-a-l%e2%80%99ecran/ Wed, 11 Nov 2009 01:42:39 +0000 http://delitfrancais.com/?p=1721 Les Rencontres internationales du documentaire mettent à l’honneur ce genre encore souvent méconnu.

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Les cinéphiles qui cherchent à aller au-delà du simple divertissement pourront se donner rendez-vous du 11 au 21 novembre dans plusieurs salles de l’île de Montréal. En effet, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) reviennent pour une 12e année. Au programme: des films engagés, porteurs de message et de divertissement. La tradition du genre documentaire est bien ancrée au Québec, qui a joué un rôle de pionnier dans le domaine. Dans les années 1950, grâce au rôle joué par l’ONF, le Québec est devenu la capitale de ce genre cinématographique avec l’invention de son ancêtre, le cinéma direct, aussi connu sous le nom de cinéma vérité. Il va sans dire que tous s’attendent donc à un événement de qualité. «Cette année, on propose la meilleure programmation des RIDM depuis que j’y travaille. Ça fait maintenant sept ans», explique Charlotte Selb, une des responsables de la programmation. Les Rencontres permettent d’entendre les voix des artistes, mais aussi des «acteurs» des documentaires. En plus de divertir, les créations cinématographiques invitent à réfléchir sur différents sujets, comme la crise économique, la bonne fortune ou les agissements de grandes entreprises dans la sphère politique.

Côté thèmes, les RIDM reviennent avec les mêmes sections que lors des éditions précédentes. La Caméra-stylo offre une série de films au ton personnel et d’une écriture singulière. La Caméra au poing va satisfaire les cinéphiles friands de débats sociaux et politiques ayant cours partout sur la planète, avec par exemple La résistance d’un peuple de Helène Magny et Pierre Mignault, qui traite de la dictature birmane, ou encore avec L’affaire Coca-Cola, dernier film de Carmen Garcia et Germán Gutiérrez qui pose un regard critique sur les actes de la multinationale en Colombie. Outre les débats politiques, l’environnement a fait couler beaucoup d’encre et rouler au moins autant de pellicules depuis quelques années. Dans la section Ecocaméra, les sables bitumineux de l’Alberta ou encore les débats majeurs sur la science ou l’écologie envahissent l’écran. La dernière section et aussi la plus jeune, Rubans Canards revient pour la deuxième année consécutive avec des oeuvres punk, pop, souvent marginales et atypiques. Il sera possible de découvrir l’univers des plus grands joueurs de Warcraft 3 dans Beyond the game de Jops de Putter, univers qui ne se limite pas aux quelque quinze heures passées chaque jour à jouer devant un ordinateur. Rubans Canards, selon les organisateurs, reflète le cinéma documentaire de demain. Pourquoi ne pas se permettre un avant-goût de l’avenir cinématographique?

Le documentaire est est genre qui n’est pas facilement disponible dans tous les cinémas, contrairement aux grandes productions de fiction. Pourtant ces films n’en sont pas pour autant anodins, ni insignifiants. Antoine Bertrand, que l’on a pu voir dans la série québécoise Les Bougon, tient le rôle de porte-parole des RIDM cette année. «Heureusement que nous pouvons compter sur les documentaires pour nous faire découvrir des histoires plus grandes que nature, où les héros ne sont jamais les mêmes, où le scénario change à chaque seconde parce que la vie est imprévisible», explique-t-il sur la page d’accueil des Rencontres.

Celles-ci permettent bel et bien de sortir du cinéma purement commercial, et peut-être même de se rapprocher de la vraie vie, parfois moins excitante ou digeste, mais plus… réelle.

Rencontres internationales du documentaire de Montréal
Quand: 11 au 21 novembre
www.ridm.qc.ca

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Vive le cinéma francophone! https://www.delitfrancais.com/2009/11/03/vive-le-cinema-francophone/ Wed, 04 Nov 2009 01:41:40 +0000 http://delitfrancais.com/?p=1501 Du 5 au 15 novembre, Cinémania propose au
cinéphile une programmation francophone variée et
attrayante.

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À Montréal, il pleut des festivals de cinéma. Toutefois, peu d’entre eux peuvent se targuer de présenter seulement des films en langue française. Cinémania a remédié à la situation en adoptant une formule qui propose uniquement les meilleurs films francophones de la dernière année. La sélection ne comporte donc que les films ayant obtenu du succès, que ce soit au box-office ou dans les grands festivals du monde, comme celui de Cannes. Une trentaine de longs métrages de fiction de tous genres, autant des comédies que des drames, seront ainsi présentés du 5 au 15 novembre au Cinéma Impérial (1430, de Bleury).

Cette année, Cinémania accueillera le réalisateur Costa-Gavras. En plus de présenter son dernier film, Eden à l’ouest, le festival mettra aussi à l’horaire son film Z, l’une de ses premières oeuvres. Le réalisateur offrira une leçon de cinéma ouverte à tous dans laquelle il partagera son expérience et ses méthodes de travail, et parlera de ses défis artistiques et de ses influences. Son exposé sera suivi d’une période de questions. Tout comme l’ensemble de la programmation de Cinémania, cette présentation se veut accessible à tous.

À l’instar d’un grand nombre d’évènements francophones auxquels participe la France, Cinémania compte dans sa programmation une majorité d’oeuvres d’origine française. Pourtant, cet état des choses n’est pas le résultat d’une préférence, mais témoigne plutôt du fait –incontestable– que la France possède plus de ressources que le Québec. «C’est un pays qui produit un grand nombre de longs métrages, 240 environ par année. C’est beaucoup plus qu’on n’en aura jamais au Québec, où il n’y en a qu’une vingtaine par année», explique Mme Geneviève Royer, directrice générale du festival.

En somme, Cinémania est un événement qui permet enfin de concilier votre amour du 7e art et celui de la langue française. À ne pas manquer!

Festival Cinémania
Où: Cinéma Impérial, 1430 rue de Bleury
Quand: Du 5 au 15 octobre
www.cinemaniafilmfestival.com

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Temps mort met l’hiver en vedette https://www.delitfrancais.com/2009/10/27/temps-mort-met-l%e2%80%99hiver-en-vedette/ Tue, 27 Oct 2009 21:06:53 +0000 http://delitfrancais.com/?p=1309 La nouvelle série Web de l’heure, pur produit québécois, ne manquera pas de charmer plus d’un internaute.

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Que feriez-vous si l’hiver ne s’arrêtait jamais? C’est la question à laquelle Temps mort se propose de répondre. Cette série, écrite et réalisée par Éric Piccoli, explore la survie d’un personnage dans la région de Rouyn-Noranda durant la saison hivernale. Ancré dans l’univers québécois, Temps mort réussit à rendre l’atmosphère de fin du monde des longs et froids hivers, et l’on s’attache facilement au personnage principal, prisonnier d’une catastrophe hivernale.

En 2013, Joël quitte Montréal pour aller rejoindre sa famille. Ne pouvant continuer son périple, il se réfugie en campagne. Les conditions sont difficiles: dans ce monde immobile et sans vie, Joël retourne à son cahier de dessins pour tenter de garder la tête sur les épaules. Il attend la fin de l’hiver, que rien ne laisse présager.

La série est constituée de dix épisodes de cinq minutes, respectant ainsi la capacité d’attention sur Internet, moins longue que pour les autres médias. Chaque vendredi, un épisode est mis en ligne sur le site Tempsmort.tv et il faut attendre la semaine suivante pour connaître la suite des tourments et découvertes de Joël.

Le travail acharné de l’équipe de production a rapidement été récompensé. En plus d’être la première série Web diffusée lors du festival Fantasia 2009, la série Temps mort est maintenant disponible mondialement grâce à Daily motion. De plus, la compagnie Mouviz propose de diffuser la série en France. Pour l’instant, il est possible de voir les cinq premiers épisodes sur Tempsmort.tv ou dailymotion.com

Avertissement: cette série crée rapidement une dépendance! Le projet du réalisateur est avant tout de raconter une histoire sans artifice, et c’est justement ce qui fait son charme. Les effets spéciaux sont efficaces, sans exagération, les intrigues et les personnages ne sont pas superficiels: tout est mis en place pour que le spectateur plonge tête première dans ce Temps mort.

Voilà une série captivante et touchante, un véritable petit chefd’oeuvre québécois. C’est à découvrir… avant la première tempête de neige.

Retrouvez Audrey Gauthier à l’émission Café le vendredi à 18 heures sur CKUT, 90,3 FM

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À la découverte d’un monde presque vrai https://www.delitfrancais.com/2009/10/20/a-la-decouverte-dun-monde-presque-vrai/ Tue, 20 Oct 2009 05:00:20 +0000 http://delitfrancais.com/?p=1014 On l’attendait depuis deux ans: le Festival interculturel du conte du Québec est de retour du 16 au 25 octobre. Que vous parliez français ou anglais, que vous soyez Acadien, Africain ou Irlandais, vous trouverez un conte pour satisfaire votre imaginaire. La 10e édition du festival propose une programmation diversifiée de contes provenant de partout… Lire la suite »À la découverte d’un monde presque vrai

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On l’attendait depuis deux ans: le Festival interculturel du conte du Québec est de retour du 16 au 25 octobre. Que vous parliez français ou anglais, que vous soyez Acadien, Africain ou Irlandais, vous trouverez un conte pour satisfaire votre imaginaire. La 10e édition du festival propose une programmation diversifiée de contes provenant de partout autour du globe.

Les soirées découvertes et thématiques sont également de retour à partir du 17 octobre et se poursuivront jusqu’au 25 octobre. Lors des soirées thématiques, les traditions sont à l’honneur: on pourra aller écouter des contes iroquoiens et d’autres au son du tambour wabanaki, participer à des veillées celtiques ou même tendre l’oreille à diverses histoires mettant en scène le légendaire personnage du quêteux. Outre ces soirées traditionnellement fort appréciées du public, plusieurs nouveaux horizons restent à explorer lors de ce festival du conte. Les soirées «découvertes» permettent de présenter de nouvelles prestations en solo de conteuses québécoises confirmées. Quant aux soirées «micro libre», elles permettent à tous de monter sur la scène pour partager leur conte avec le public.

La grande nouveauté de cette année aura lieu lors du spectacle de clôture. En effet, le festival innove avec le Marathon du conte: pendant dix heures, vous pourrez entendre gratuitement une panoplie de contes variés. À chaque heure, le 25 octobre de midi à 22h, vous serez invité à entrer dans un nouvel univers: celui de l’«heure acadienne», de «Jos Violon» et de «Québec, mon amour», entre autres. Les portes s’ouvriront donc pour vous faire découvrir les quelque quarante conteurs qui se partageront la scène. Les anglophiles parmi vous ne seront pas en reste: le festival compte également une section anglophone. Vous pourrez y découvrir des contes de tous les coins de «l’anglophonie». Le spectacle de clôture anglophone se déroulera au Hurley’s Irish Pub avec Mike Burns. Pendant la soirée, vous pourrez lever votre verre au monde fantastique irlandais.

Marc Laberge, un des conteurs québécois les plus reconnus et directeur artistique du festival, a affirmé lors d’une entrevue sur CKUT que «le conte est ce qui nous unit au moment où tout nous sépare». Cette phrase illustre bien l’importance du conte au Québec. Profitez-en pour replonger dans la tradition de votre culture ou pour venir découvrir celle des autres, car le Festival interculturel du conte du Québec ne reviendra qu’en 2011. Aurez-vous la patience d’attendre tout ce temps pour retomber dans l’univers magique des conteurs?

Retrouvez Audrey à l’émission Café, le vendedi à 18h sur les ondes de CKUT.

Festival interculturel du conte
Quand: 16 au 25 octobre
http://festival-conte.qc.ca

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