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Éloïse

Audrey Bourdon | Le Délit

Elle allait et partait comme la brise

Douce parfois, mais ravageant ses analyses

Tempérament fort, cœur doux.

 

Haine, maîtresse de sa volonté

Envers qui était-ce dirigé ?

Il n’y avait qu’elle debout.

 

Médisant ses méprises

Pourquoi tant de convoitise ?

 

Gouffre annihilant les lumières

Dans les ténèbres elle se trouve depuis hier

Ennemi de sa raison

Qu’en est-il des impressions ?

 

Le sourire elle en a la maîtrise

À son Surmoi elle est soumise

C’est une course à la perfection

Autant dire une course à la destruction.

 

Elle se doit d’être formidable

Mais elle en est incapable

Sa nature pernicieuse

Est ce qui la rend malheureuse.

 

Ah ! Triste sort qui n’est pas de mise

Si seulement elle pouvait voir comme elle est exquise.

 

Le miroir est un menteur

Qui ne donne pas la bonne heure ;

Ce que je vois par mes yeux

Est fort délicieux.

 

Je t’envoie la bise

Ma tendre friandise.


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