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Pas de fusion à l’horizon

La réunion annuelle du syndicat établit, malgré tout, un bilan plutôt positif.

Alexis Fiocco | Le Délit

Comme chaque année, le Syndicat des employé·e·s occasionnel·le·s de l’Université McGill (SEOUM ou AMUSE en anglais,  ndlr) organisait sa réunion annuelle pour faire le point et mettre en place les directives pour l’année à venir.

Rien de surprenant 

La réunion a débuté par une présentation du rapport de chaque membre de l’exécutif du SEOUM. Ensuite, le conseil des représentants a fait de même en abordant les tensions avec le Syndicat certifié non-académique de l’Université McGill (SCNAUM ou MUNACA en anglais, ndlr). Alors que la potentielle fusion des deux syndicats avait été bien accueillie lors de la réunion de l’année dernière, SCNAUM avait fait preuve d’une attitude qui avait refroidi le SEOUM, ce qui a empêché les deux associations d’organiser certains évènements en commun. La fusion prévue depuis 2012 avec la SEOUM n’a donc pas eu lieu et il n’en est plus question à l’heure actuelle. Les relations entre les deux syndicats se sont tendues au cours de cette dernière année et les différences étaient trop importantes pour permettre une bonne entente. 

Selon Imane Ait, trésorière de SEOUM, une telle fusion rendrait bien sur papier, mais n’accorderait pas à SEOUM la même flexibilité que celle qu’ils ont à l’heure actuelle puisque le SCNAUM possède des règles plus strictes. La motion pour abandonner la fusion est donc passée. Cependant, il sera possible à l’avenir de reconsidérer une telle opportunité. 

Il s’agit de la motion qui suscita le plus de questions lors de la réunion, les autres ayant été adoptées sans trop de difficultés. Parmi elles, la plus importante motion fut celle en rapport avec la politique de non-oppression. Puisque le règlement du SEOUM ne possédait de clause sur le sujet, il était plus que nécessaire de l’introduire. D’ailleurs, les règlements furent également modifiés, car les derniers changements remontaient à 2014 alors que, selon des membres des modifications annuelles seraient nécessaires. 

Côté financements

Le budget du syndicat reste pour la plus grande partie inchangé par rapport à l’an dernier, sauf en ce qui concerne les dépenses administratives. En effet, ce qui est lié à la comptabilité a été déplacé vers les traitements du salaire. Par ailleurs, le budget a été réajusté de manière à mieux refléter les dépenses réelles. L’année passée, le budget était calculé à l’aide de prévisions mathématiques et de larges estimations alors que les considérations des employés sur l’utilisation de ce budget sont à présent mises en avant. 

Le syndicat compte également mettre l’accent sur l’accès à leur site et à leurs écrits aux francophones. Pour cela, 300 USD du budget de sensibilisation et communication ont été déplacés vers la traduction. Les lois de SEOUM ayant prévu le recrutement d’un traducteur, il était donc nécessaire de prévoir un budget afin d’en nommer un. 

À la fin de la réunion, Heather Holdsworth, agente des relations de travail, s’est dite satisfaite de l’augmentation du nombre de personnes s’impliquant au sein du syndicat, car cela a permis d’avoir des élections compétitives. De plus, il n’y a pas eu de problème pour atteindre le quorum. 


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