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La francophonie à McGill

Retour sur l’année 2016 – 2017 

Capucine Lorber | Le Délit

Située dans une métropole bilingue au sein d’un Québec francophone, l’Université McGill apparaît souvent comme une « bulle anglophone ». Le mot le plus adéquat pour résumer le bilan de la francophonie à McGill cette année serait le mot « mitigé ». En effet, on se souviendra de l’absence totale de la Commission des affaires francophones (ou CAF) de l’Association des étudiants de premier cycle de l’Université McGill (AÉUM), dépendant du portfolio de l’ancien vice-président des Affaires externes, David Aird, qui dut démissionner en février dernier suite à des allégations d’agressions sexuelles.

Également, lors des élections annuelles des membres exécutifs de l’AÉUM, nous avons regretté le fait que seulement deux candidats aient traduit leurs programmes entièrement en français et aucun d’entre eux n’aient eu de projet sérieux concernant la francophonie sur le campus. 

Une candidate a émis le souhait de créer une semaine dédiée à la culture francophone, sans savoir que celle-ci existe déjà sous le nom de « Francofête ». Cette dernière est organisée, entre autres, parLe Délit le Centre d’enseignement du français à McGill et le Département de langue et littérature françaises (DLLF). Cependant, la Commission aux affaires francophones de l’Association des étudiants de la Faculté des Arts (AÉFA, ou AUS en anglais, ndlr) a su se distinguer par son dynamisme. Celle-ci a animé de nombreux événements tout au long de l’année, réinstauré ses cercles de conversations hebdomadaires et s’est dotée d’une nouvelle page Facebook. 

Enfin, notons que 2017 marque le quarantième anniversaire du Délit, ainsi que celui de la Charte de la langue française, communément connue sous le nom de « Loi 101 ».


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