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3438, rue McTavish

Brève

Après le Centre de recherche interdisciplinaire en études montréalaises (CRIEM), c’est le Programme d’études sur le Québec (PÉQ) qui déplacera ses locaux du pavillon Ferrier au premier étage du 3438, rue McTavish, d’ici la mi-décembre. L’objectif principal ? Accorder au département un espace physique corrélé avec l’importance que McGill lui voue : une « priorité ».

Stephan Gervais, coordonnateur et assistant du directeur du programme, confie au Délit que les anciens locaux du PÉQ seront probablement utilisés par le Département d’histoire voisin. Quant au Département d’études juives, dont les locaux se situaient au 3438, ils ont été relogés au septième étage du pavillon Leacock, accompagnant d’autres déménagements à l’intérieur de la Faculté des arts. D’autre part, le PÉQ ne sera pas le seul à s’installer au 3438 : deux autres centres de recherche, un sur l’Union européenne, et l’autre affilié à l’École de service social, feront de même.

Visibilité = priorité 

Selon M. Gervais, la principale raison de ce mouvement, en ce qui concerne son département, est l’établissement du CRIEM. « Le CRIEM avait besoin d’un lieu central sur le campus et ça correspond tout à fait à nos critères : accessibilité en métro, capacité des étudiants à trouver le lieu », explique-t-il. Les locaux du pavillon Ferrier n’offriraient pas une visibilité suffisante au projet. « Le lieu physique sur le campus est très stratégique », ajoute-t-il. « Si les études québécoises et le nouveau centre de recherche sur Montréal sont bien positionnés, ça enverra un message très fort, un message politique aussi. » McGill se doit d’accorder une visibilité importante aux études québécoises si elle prétend qu’il s’agit d’une de ses priorités.

Puisque : « les interventions publiques de la principale témoignent de sa volonté d’arrimer l’Université encore plus à la communauté montréalaise », il est en effet logique que le PÉQ et le CRIEM prennent plus d’importance spatiale et organisationnelle sur notre campus.

M. Gervais se dit en théorie satisfait du changement qui lui parait cohérent. Il ménage cependant son enthousiasme puisqu’il faudra attendre que le mouvement ait effectivement lieu pour juger de son succès. Il espère aussi que ces nouveaux locaux permettent à plus d’étudiants de découvrir et de s’intéresser aux études sur le Québec « avec engouement et intérêt ».


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