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McGill encore au premier rang

La Faculté de médecine de l’Université rafle les honneurs.

Luce Engérant

C’est le 30 octobre dernier que le fameux magazine canadien Maclean’s lançait son 23e palmarès annuel des universités du Canada. L’Université McGill s’est pour la neuvième année consécutive hissée en tête de la catégorie médicale/doctorat. Arrivée comme un baume après la récente chute au Times Higher Education World University Rankings (de la 35e à la 39e position), et de concert avec le prix Nobel de physiologie ou médecine récemment codécerné à John O’Keef, ancien doctorant de l’université, la nouvelle rassure la fierté mcgilloise.

À chaque année, le magazine Maclean’s prépare un numéro spécial dédié au domaine universitaire canadien. Les 49 universités listées sont passées au peigne fin, évaluées et classées dans le palmarès selon plusieurs catégories. La catégorie doctorale/médicale agit pour récompenser les universités aux programmes et recherches doctorales les plus variés en même temps que les meilleures écoles de médecine. La méthode est à la fois vaste et pointilleuse. Maclean’s se targue de n’utiliser que les statistiques publiques les plus récentes et utilise des critères tels que le nombre et la valeur des distinctions et des prix décernés aux étudiants-chercheurs, les distinctions décernées aux facultés même, les fonds disponibles aux services aux étudiants et aux bourses, la qualité et la quantité du contenu des bibliothèques et la réputation générale des universités. C’est donc à ce total de données que McGill doit sa première place, terminant devant l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) et celle de Toronto (UofT). Elles voient ainsi leurs positions respectives inchangées par rapport à l’an dernier, à l’instar, d’ailleurs, des sept premières positions du palmarès.

Une autre reconnaissance

Au même moment, un chercheur au doctorat en génétique humaine de l’Université McGill, Juan Pablo Lopez, s’est vu attribuer le prix de l’étudiant-chercheur étoile du mois d’octobre remis par le Fonds de recherche du Québec – Santé (FQRS) pour ses travaux sur la dépression. Spécifiquement attribué pour un article paru dans Nature Medicine le 7 juillet 2014, le prix valorise son projet de recherche, sous la tutelle du docteur Gustavo Terecki, qui s’inscrit dans une plus large perspective visant à « mettre en évidence les biomarqueurs de la réponse aux antidépresseurs. » 


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