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Envers et contre t‑ours

Qui d’entre vous n’a jamais remarqué l’ours qui traîne ses pattes dans les pages du Délit ? Qui n’a jamais vu sa silhouette gracieuse, se confondant presque dans celle de Martin, étudiant champêtre et joueur ? Allons, si je vous dis d’aller voir à la page 5 de l’édition du 25 mars ? Ou à la page 3 de l’édition du 11 février ? Votre mémoire désormais rafraichie, je peux enfin vous expliquer l’objet de mon propos : cet ours est en danger. Martin nous a alertés l’autre jour, via un courriel : « Barnabé [l’ours en question] a été capturé par un groupe d’apiculteurs radicaux. Ils ont déclaré que les grizzlis représentaient une menace pour la pérennité de leur activité. Ils sont même allés jusqu’à renommer Barnabé « Hannibours»». Face à ce cri de détresse, le Délit a choisi d’être un phare dans la nuit de l’ignorance et de rappeler que l’ours, s’il détruit les ruches, ne le fait que pour sa survie : ses besoins en sucres rapides (en glucides) sont beaucoup plus importants que ceux d’un humain. Il y a donc une hypocrisie certaine chez ces apiculteurs qui profitent des campagnes en faveur d’une alimentation équilibrée et d’un apport régulier en sucres « sains », mais refusent aux ours un droit élémentaire. Cette logique purement capitaliste qui bafoue la vie animale au détriment de la suprématie de la race humaine et du profit économique a déjà fait suffisamment de dégâts dans l’Histoire.

Face à la menace de ne plus vivre qu’au milieu d’ours apathiques, McGill doit s’unir. Une pétition est disponible auprès de societe@​delitfrancais.​com


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