*Article modifié à 10 heures 30, le 4 février 2014
De nouvelles coupes budgétaires séviront en 2014 à la Faculté des arts. C’est ce qui a été annoncé lors du conseil législatif de l’Association Étudiante de la Faculté des Arts (AÉFA), le mercredi 29 janvier dernier, par Jacob Greenspon, vice-président aux affaires académiques de l’AÉFA. En entrevue avec Le Délit, Greenspon explique que les coupes se font à l’échelle de l’université, qui se doit de réduire ses dépenses de 19,2 millions de dollars pour l’année à venir, afin de garder le déficit sous contrôle. Il indique que les dépenses seront réduites dans les budgets les plus « flexibles », soit les contrats du personnel académique (Contract Academic Staff, CAS) et les contrats des professeurs assistants (Teaching assistants, TA).
Les notes prises par Justin Fletcher, président de l’AÉFA, lors du Conseil de la Faculté en Avril dernier, et que Greenspon a accepté de nous montrer, précisent clairement que le budget des TA « ne sera pas touché ». C’est donc 366 258 dollars de salaire de conférenciers qui disparaît – soit 50 cours en moins, d’après Justin Fletcher.
Pour l’AÉFA, ce n’est pas une nouvelle ; Manfredi avait rendu les coupes officielles en avril dernier, lors du Conseil de la Faculté. D’après Greenspon, c’est en revanche un véritable coup dur pour les étudiants. Selon le courriel de Fletcher envoyé au Délit, l’AÉFA se prépare à travailler « de manière proactive avec le Doyen et le Provost [Anthony Masi]». Greenspon invite aussi les étudiants à se manifester auprès de leurs départements afin de faire entendre leur voix, dans le but de prendre une décision réfléchie quant aux cours qui devront être éliminés. Il explique aussi au Délit que certains conférenciers pourraient prendre plus de cours chaque année, pour réduire le nombre absolu d’employés ; aujourd’hui, la limite est à six crédits par semestre, soit deux cours dans la Faculté des Arts.
Si Greenspon se dit « optimiste » quant aux possibilités de limiter les dégâts des coupes, Fletcher précise que ce problème est « une vraie source de préoccupation » qui affectera tous les étudiants de la faculté.
L’administration n’a pas pu être contactée avant l’impression.