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Olivier Hébert, un pari réussi

L’initiateur et le compositeur de LoFi Octet répond à nos questions. 

Odd Sound

Le Délit : Quel est ton parcours ?
Olivier Hébert : Je fais de la musique depuis que je suis tout petit. Dans mon parcours scolaire j’ai touché à toutes sortes d’instruments : piano, trombone, violon et je me suis mis à la contrebasse lorsque je suis arrivé à l’université. J’ai fait pas mal de jazz et, à la fin de l’université, j’ai découvert l’orchestration.
J’ai aimé la fougue du jazz et la douceur des violons !

J’ai de la misère à énumérer tout ce que je fais en ce moment. J’ai fondé un band de cuivre qui est assez original, ce qui m’a occupé durant l’été. Par exemple, ce soir je joue de la salsa brésilienne, demain ce sera du jazz arménien… Faut visiter mon site (www​.gruvnbrass​.com) pour voir tout ce que je fais !

LD : D’où sortent les titres des pièces comme la « Gélinotte huppée » ?
OH : Ça, c’est moi qui fais des niaiseries. C’est un feeling mis en musique, mais il n’y a pas de thème récurrent : une idée donne une toune, point. C’est pourquoi les tounes sont plutôt courtes… c’est pourquoi j’écris plus le « Portrait d’une poule » plutôt qu’une symphonie en quatre actes. 

LD : Quelle est ton inspiration ?
OH : Un des trucs qui m’a le plus inspiré, c’est la musique de Miles Davis et Gil Evans (un génie de l’orchestration à la fin des années 50 ‑60). J’ai écouté ça pas mal, et ça teinte mes compositions. C’est probablement ce qui se rapproche le plus de ce qu’on fait. 

LD : À huit sur scène, comment va la cohésion ? Comment on reste unis avec autant de personnes ?
OH : C’est sûr qu’on n’a pas tous les mêmes expériences, mais on a joué plusieurs fois ensemble au cours de l’année et ça s’en vient. Tout le band commence à être enduit de la même colle. Avec le mois de septembre, le but c’est de devenir un bloc et comme la musique n’est pas évidente, ça se battit tranquillement. 

LD : Qu’est-ce que tu vises pour le CD : composer de nouvelles pièces, ou perfectionner celles déjà existantes ?
OH : Le band n’existe pas encore tant qu’il n’y a pas de CD. Ce que je veux, c’est que les tounes qu’on a de prêtes soient sur le CD, le processus d’écriture est trop long pour que je pense monter quelque chose de nouveau. Mais je peux assurer que le deuxième CD viendra rapidement. 

Pour en apprendre plus sur Olivier Hébert : www​.oddsound​.ca


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