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Kuala Lumpur ou le multiculturalisme à l’asiatique

Pour commencer, je dois vous avouer qu’avant ce weekend, je ne connaissais que très peu cette ville…

… sauf qu’il s’y érigeait les tours Petronas et qu’il y était organisé un Grand Prix de Formule 1 à chaque année. Le weekend du Grand Prix était donc un très bon prétexte pour visiter la capitale malaisienne.

À mon arrivée à l’aéroport, j’ai tout de suite compris la raison pour laquelle cette ville était unique et véritablement sans équivalent ; la mixité sociale y est franchement impressionnante. Malais, Chinois, Indiens, Bangladais, Indonésiens, Thaïlandais, Turques et autres peuples du Moyen-Orient y vivent dans une atmosphère dynamique et attrayante. Attrayante parce que Kuala Lumpur fait cohabiter toutes ces cultures, toutes ces religions et toutes ces influences dans une ville rassembleuse.  À côté des mosquées blanches se dressent des temples hindous multicolores et plus loin des temples bouddhistes, une sorte de Jérusalem orientale. Ici, on est d’abord malaisien avant toute chose et la recette, vue de l’extérieur, semble fonctionner. La mixture attire des milliers d’immigrants de partout, mais principalement des pays musulmans, l’Islam y étant la religion d’État.

De ce weekend, je retiendrai la course de Formule 1 évidemment, mais aussi un concert fabuleux au pied des tours Petronas, la nourriture délicieuse qui a su intégrer le mélange des saveurs à travers les vagues d’immigration, et  l’abondance de cultures et de peuples différents, sorte de Nations Unies d’Asie.

À tous ceux qui prévoient voyager en Asie et qui veulent une ville rassemblant une bonne partie des cultures et peuples qu’on trouve sur ce vaste territoire, la Malaisie et Kuala Lumpur font figure d’incontournables  qu’il faut explorer à travers ses richesses, ses désespoirs, ses mélanges des genres, ses influences multiples et son parfum de découvertes enivrantes.


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