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Le Sénat de McGill : en bref

L’instance suprême de gouvernance mcgilloise s’est réunie la semaine dernière. Le Délit vous en rapporte les points saillants.

C’est le 19 janvier dernier que le Sénat de McGill –instance regroupant la haute administration de l’université, les directeurs de départements ainsi que les représentants étudiants– s’est rencontré pour la première fois cette année. Le Délit vous en résume ici les grandes lignes.

La grippe A : plus une menace

Concernant le dossier H1N1, le vice-Provost Morton Mendelson annonce que l’université retire le service spécial de déclaration d’absences via le portail myMcGill. Il encourage cependant la communauté mcgilloise à continuer à avoir recours aux procédures hygiéniques recommandées, et nous assure que vaccin contre la grippe A est toujours disponible via le service de santé de McGill.

Navette Macdonald : victime de son succès

Autre dossier chaud, le service apparemment insuffisant de navette entre les campus centreville et Macdonald inquiète David Marshall, sénateur des arts pour l’Association des étudiants de l’Université McGill (AÉUM).

Selon M. Mendelson, si ce service paraît déficient, il faut savoir qu’il a été créé avant tout pour servir la population étudiante devant se déplacer d’un campus à l’autre pour suivre des cours ; or, un nombre considérable d’étudiants profitent de ce service pour des raisons personnelles. L’administration prévoit donc de resserrer la procédure de distribution des autocollants donnant accès à ce service avant d’augmenter la flotte d’autobus.

Des rénovations coûteuses

Enfin, le professeur Jim Nicell a présenté son rapport sur l’entretien différé des bâtiments du campus. Selon le rapport, ce sont 114 projets d’une valeur estimée à 132M$ qui doivent être complétés en 2010.

Vu le caractère historique des bâtiments sur le campus, chaque rénovation, ou restauration, selon le cas, coûte cher : par exemple, le coût du remplacement des fenêtres est estimé à 18,2M$.

Le coût élevé de la remise en beauté du campus est également dû au fait que le montant minimum devant être investi chaque année pour le maintien des bâtiments n’a pas été atteint depuis plusieurs années, faute de subventions gouvernementales.

Les bâtiments devant rester fonctionnels durant les travaux de réfection, le comité assure prioriser la sécurité de la communauté mcgilloise et viser un minimum de perturbation. 


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