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La pause culturelle

La rentrée culturelle, c’est beaucoup mieux

La rentrée, la rentrée, on ne parle que de ça. Sans doute que vous ne savez pas trop qu’en penser ; ce n’est pas comme si vous aviez une autre option que celle de vous agglutiner dans les longues files de la librairie pour acheter vos coursepacks trop chers qui vous achèveront le dos en un rien de temps. Mais êtes-vous vraiment certain de n’avoir d’autre choix que de passer vos soirées le nez dans vos bouquins, déjà, en septembre ? Consolez-vous de suite, pauvres enfants !

Pour le bien-être et la santé mentale de tous, septembre marque également la rentrée culturelle ; vous pouvez donc repousser au moins jusqu’à la fin du mois toute échéance, en autant que vous serviez l’excuse que c’est pour le bien de la culture –la vôtre, en l’occurrence.

Pour cette première chronique de la session, je vous sers un avant-goût de ce qui vous attend cet automne. Libre à vous d’utiliser ces suggestions comme excuses pour remettre à la fin de session ce que vous pourriez faire dès maintenant. Le Délit ne sera pas tenu responsable des résultats encourus.

Admettez-le, vous en avez marre du théâtre d’été. Vous vous êtes bien rabattu sur un ou deux trucs burlesques durant les derniers mois, mais vous n’arrivez même plus à prétendre que vous avez apprécié. Exit l’été et son théâtre ! L’automne s’annonce doux dans les théâtres ; cette saison représente la première rentrée d’un Quat’Sous tout neuf alors que la Licorne jouera à la chaise musicale entre les différentes salles de la ville.

Le cinéma a également de quoi vous tenir en haleine ; ce mois-ci seulement, le Festival des Films du Monde de Montréal –lequel comporte le Festival du film étudiant– et le Festival International du Film de Toronto rassasieront les cinéphiles de ce monde.

La littérature et les arts visuels ne sont pas en reste ; à commencer par le dernier Sénécal et le World Press Photo, que nous vous présentons cette semaine, une masse d’expositions et un déferlement de nouveautés littéraires qui risquent de vous voler tous vos temps libres. Guettez nos pages, vous verrez.

Côté musique, les festivals que l’on croyait interminables il y a tout juste un mois ont fini par finir, hé oui ! Vous n’avez pas entendu de jazz au Festival de Jazz ? Nous non plus. Ce n’est pas plus grave ; la scène musicale montréalaise regorge de trésors à l’année longue et notre chroniqueur musique, le sulfureux Ralph Elawani, aura le loisir de vous en entretenir à chaque semaine.

Et puis si rien de cela ne vous convient, vous pourrez toujours vous délecter de votre Délit qui vous a tant manqué… Avec le numéro qu’on vient de vous concocter, vous avez de quoi vous mettre au fait de l’actualité culturelle et vous régaler une semaine durant. Allez, bonne rentrée !

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Le mandat du Délit n’est pas des plus simples, surtout en ce qui a trait à la culture. Comment représenter une culture francophone quasi inexistante sur un campus qui semble si souvent amorphe ? Quoiqu’il en soit, il relève de nous de couvrir les activités culturelles francophones sur le campus. Sauf erreur –j’espère sincèrement avoir tort–, outre le visionnement annuel de La Guerre des tuques à SnowAP, à peu près seul le Théâtre de la Grenouille fait figure dans le milieu culturel francophone mcgillois. Il va donc sans dire que nous étions déçus de ne pas pouvoir couvrir la seule pièce de théâtre francophone sur le campus, alors que le théâtre occupe une place de choix dans nos pages, pour une raison aussi bête qu’un mauvais timing. Pas de reproche ici, mais plutôt un message dirigé autant aux organisateurs de la Grenouille qu’à tous les autres artistes francophones sur le campus : pourquoi ne pas utiliser le seul média francophone écrit sur le campus pour vous offrir de la visibilité ? Il n’en tient qu’à vous, la porte du Délit est grande ouverte. Alors, pour 2009–2010, on se contacte ?


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