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Cette année à McGill

Quelques évènements marquants de l’année 2018–2019.

Iyad Kaghad | Le Délit

Automne 2018

12 septembre : Le Sénat fait pression sur l’administration quant au désinvestissement des énergies fossiles, en votant pour approuver la décision de « désinvestir de toutes les sociétés dont l’activité principale est l’extraction, la distribution et/ou la vente de carburants fossiles ». Depuis plusieurs mois, Divest McGill renforce aussi cette pression avec les Fossil Free Fridays, en organisant des rassemblements devant le bâtiment des Arts.

1er octobre : La Coalition Avenir Québec est élue aux élections provinciales. Deux jours après, la Vice-présidente aux affaires externes de l’AÉUM publie sur la page Facebook des Affaires externes disant que « Le Québec a élu un gouvernement raciste, xénophobe, d’extrême droite ayant des liens documentés avec des suprématistes blancs », publication qui provoque la polémique. 

31 octobre : La première grande manifestation pour le changement de nom des équipes sportives, R*dmen, a lieu. Tomas Jirousek, commissaire aux affaires autochtones de l’AÉUM, y est intervenu et a depuis mené le mouvement. Une question de référendum posée par l’AÉUM demande ensuite aux McGillois·es de voter sur le changement de nom afin de faire pression sur l’administration. Le 13 novembre, les résultats tombent : le OUI l’emporte avec près de 79% des voix.

26 novembre : Des centaines d’étudiant·e·s en services sociaux et en sciences humaines protestent pour la rémunération des stages, se réunissant sur la place Émile-Gamelin. Des membres de la Faculté du travail social de McGill les rejoignent. Ceux·celles-ci expriment aussi leur déception face à l’administration de McGill qui ne leur a pas accordé de jours de grève. Le mouvement continue encore à ce jour ; d’autres manifestations ont eu lieu du 18 au 22 mars 2019.

Iyad Kaghad | Le Délit

 

Hiver 2019

30 janvier 2019 : La création du cours de science politique POLI 339, qui sera donné à Jérusalem pendant la session d’été, fait la controverse. Le 30 janvier, le conseil législatif de l’association étudiante de la Faculté des arts refuse de ratifier les frais étudiants, de 1000 dollars, pour financer le cours. Peu après, les membres exécutifs de l’administration modifient le vote via une conversation tenue sur Facebook Messenger. Ce vote a plus tard été déclaré inconstitutionnel. Deux membres ont démissionné suite à cette affaire. L’inscription au cours est maintenant possible sur Minerva

15 mars : Près de 150 000 étudiant·e·s parcourent les rues de Montréal pour demander des actions claires du gouvernement face à la crise climatique. Près de 1 500 étudiant·e·s mcgillois·es s’ajoutent au mouvement, se rassemblant tout d’abord devant le bâtiment des Arts, où plusieurs membres d’associations écologistes comme Divest McGill prennent la parole afin de communiquer leurs requêtes. La marche est organisée par le mouvement étudiant La planète s’invite à l’Université.

27 mars : La version révisée de la « Politique contre la violence sexuelle » est adoptée officiellement par le Sénat. Elle rassemble plusieurs ajouts importants face à l’ancienne politique, tels qu’une interdiction partielle des relations professeur·e‑élève, une obligation pour tou·te·s à suivre une formation et la création d’un poste d’enquêteur·rice spécial·e. Plusieurs étudiant·e·s se sont toutefois plaint·e·s d’un manque de consultation à leur égard, et d’une politique qui ne va pas assez loin. Les sénateur·rice·s  étudiant·e·s se sont donc abstenu·e·s au vote final.

29 mars : Les résultats des élections des membres exécutifs de l’AÉUM tombent, ainsi que ceux des questions de référendum. Bryan Buraga devient président de l’association, et promet dans sa plateforme de tenter d’instaurer une semaine de lecture d’automne, de renforcer la politique sur les violences sexuelles et de faire pression sur le conseil d’administration de McGill pour le désinvestissement des énergies fossiles.

Fin avril : La décision de changer, ou pas, le nom des équipes sportives devrait être prise par la Principale Suzanne Fortier. Pendant la période des référendums d’hiver, les étudiant·e·s ont notamment voté NON pour continuer à financer l’amélioration des installations du complexe sportif de McGill, en signe de protestation, afin de presser la décision de remplacer le nom.

Iyad Kaghad | Le Délit

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