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Christine Poirier

Parti libéral | Laurier — Sainte-Marie.

Inès Léopoldie-Dubois | Le Délit

Le Délit (LD): Pouvez-vous vous présenter brièvement, ainsi que votre parti ?

Christine Poirier (CP): J’ai fait mon bac à l’université Laval, puis ma maîtrise et scolarité de doctorat à l’université McGill. Pendant mon doctorat j’ai démarré une entreprise de vêtements d’allaitement, qui s’appelle Momzelle pour aider les mères à se sentir bien avec l’allaitement en public. C’est l’entrepreunariat qui m’a mené à la politique car j’ai souvent représenté les jeunes entrepreneurs canadiens auprès des ministres fédéraux pour les inciter à investir dans l’entrepreunariat et la jeunesse. J’ai choisi le Parti libéral du Canada parce que c’est un parti d’ouverture, un parti qui promeut l’égalité des chances, qui respecte la dignité, qui prend des décisions basées sur les faits et la science.

LD : La dernière fois que les libéraux étaient au pouvoir dans la circonscription de Laurier—Sainte-Marie c’était en 1989, qu’est-ce qui selon vous peut faire la différence cette année et vous redonner le contrôle de cette circonscription ?

CP : C’est la première fois cette année que le terrain est ouvert vu que M. Duceppe n’est plus là, il a déjà perdu, et même s’il se représente, j’ai une chance de gagner. Je fais campagne pour cela depuis mai 2014. 

LD : Vous venez d’accoucher et vous êtes déjà de retour dans la course ! Comment est-ce que vous gérez votre vie de famille, la campagne et votre nouveau-né ?

CP : Je dois dire que ça demande un niveau d’organisation supplémentaire. Heureusement j’ai eu le temps de me préparer pendant ma grossesse. Ce n’est pas quelque chose que je pourrais faire seule, et c’est mon conjoint et l’équipe qui font toute la différence.  J’ai été réellement absente pendant 9 jours de la campagne, mais pendant ces 9 jours-là, Sophie Grégoire Trudeau, l’épouse de Justin Trudeau est venue faire du porte-à-porte pour moi dans la circonscription avec une douzaine de candidats officiels de la ville de Montréal et des environs. C’était très touchant. On dit que la politique c’est comme une famille et je sens vraiment ça, ce soutien-là est crucial.

LD : Le taux d’abstention chez les jeunes était très haut lors des élections de 2011, avec seulement 38% des 18–24 ans ayant voté. Comment comptez vous encourager les jeunes d’aujourd’hui à voter, et pourquoi voteraient-ils pour le Parti libéral du Canada ?

CP : Les jeunes font partie de notre plateforme électorale. Laurier—Sainte-Marie doit être l’une des circonscriptions les plus jeunes avec plusieurs universités aux alentours. Je pense qu’on a le meilleur programme pour les jeunes parce qu’on veut investir dans le futur, comme dans les infrastructures ou les technologies vertes. On veut aussi remettre des programmes pour que les jeunes puissent travailler auprès du gouvernement ainsi que des programmes d’emplois pour donner une chance aux jeunes qui arrivent sur le marché du travail et qui font face à des taux de chômages plus élevés que la moyenne. On essaye de répondre aux préoccupations des jeunes, c’est quelque chose que Justin Trudeau tient bien à cœur.

LD : Avez-vous un dernier commentaire à faire, une dernière chose à dire à nos lecteurs, un dernier message à faire passer ?

CP : Il y a des choses qu’on ne réalise pas tout le temps mais les partis politiques préparent leur plateforme en fonction des gens qui ont voté aux élections précédentes. Donc si on veut que nos voix se fassent entendre, que la voix des jeunes se fasse entendre c’est important de voter. Ca peut changer la donne complètement ! Donc le 19 octobre c’est important de sortir aux urnes et d’aller voter. 

LD : Vous étiez à McGill pour votre maîtrise, ainsi que votre doctorat, vous lisiez Le Délit ?

CP : Je lisais Le Délit (rires). Je n’ai malheureusement pas été journaliste pour Le Délit mais je le lisais.

Inès Léopoldie-Dubois | Le Délit


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