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Le semestre des 36 heures

Joshua Abaki (VP aux Affaires universitaires de l’AÉUM) a engagé la discussion avec l’administration en vue de réduire le nombre de jours travaillés au cours du semestre d’automne.

« Nos étudiants travaillent déjà plus dur que dans les autres universités, il n’est pas nécessaire qu’ils étudient aussi plus longtemps. » Joshua Abaki

Le projet initial était de réduire le nombre d’heures de cours. Joshua Abaki estime que « si les professeurs réfléchissaient bien au contenu qu’ils souhaitent transmettre aux étudiants, il serait tout à fait possible de réduire le semestre de trois heures ». Le corps professoral appréciera.

Il s’agit en clair de passer de trente-neuf à trente-six heures par semestre, soit une semaine de cours en moins. Si les doyens « manquent d’enthousiasme » vis-à-vis de ce projet, c’est notamment parce qu’un certain nombre de facultés (génie, physiothérapie et ergothérapie, etc.) sont certifiées sur la base d’un cahier des charges précis, qui comprend le nombre d’heures de cours.

Le VP aux Affaires universitaires explique qu’il serait favorable à ce que certaines facultés aient une « marge de manœuvre » en ce qui concerne les dates des périodes d’examens bien que cela entraîne un certain nombre de difficultés logistiques, en particulier pour les étudiants inscrits dans plusieurs facultés.

Outre le fait qu’ils n’apprécient pas forcément le commentaire de Joshua Abaki sur la façon dont ils choisissent le contenu qu’ils enseignent, les professeurs ne semblent pas opposer de refus de principe à une semaine de vacances supplémentaire.

Stephen Saideman, professeur au département de sciences politiques estime, quant à lui, qu’une telle décision « amputerait l’avantage compétitif de McGill ». Pour lui, ce serait prendre le risque de perdre des places aux classements internationaux.

Le groupe de travail devra répondre à deux questions :

1- Comment réduire le nombre de jours travaillés ?

En plus de la réduction du nombre d’heures de cours, les pistes de réflexion incluent un début de session plus précoce, et une réduction de la durée de la période d’examens. Pour ce faire, on envisage d’avoir des examens le soir de 18 à 21h voire même de 19 à 22h.

Pour éviter l’augmentation des conflits, en particulier pour motif religieux, l’option de la tenue d’examens le samedi ou le dimanche, comme le font Polytechnique ou les HEC, n’a pas été retenue.

2- Comment utiliser ces journées ainsi dégagées ?

Semaine de relâche à l’automne ? Plus de jours de révisions avant les examens ? Des vacances d’hiver plus longues ?

Les étudiants seront amenés à se prononcer sur toutes ces questions par voie de sondage administré par le VP aux Affaires Universitaires de l’AÉUM car s’il semble que l’idée d’une semaine de vacances supplémentaire fasse l’unanimité, les modalités font encore débat.


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