L'équipe du Daily - Le Délit https://www.delitfrancais.com/author/equipedaily/ Le seul journal francophone de l'Université McGill Mon, 06 Jan 2025 16:24:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 Pourquoi : Chez nous https://www.delitfrancais.com/2024/11/27/pourquoi-chez-nous/ Wed, 27 Nov 2024 12:00:00 +0000 https://www.delitfrancais.com/?p=56690 Le semestre touche à sa fin et pour nombreux d’entre nous à McGill, il est enfin temps de retrouver nos amis proches, notre famille et notre foyer. En tant qu’étudiants qui se sentent parfois coincés entre deux villes, deux provinces ou même deux continents, nous nous demandons souvent : qu’est-ce qu’être à la maison? Où… Lire la suite »Pourquoi : Chez nous

L’article Pourquoi : Chez nous est apparu en premier sur Le Délit.

]]>
Le semestre touche à sa fin et pour nombreux d’entre nous à McGill, il est enfin temps de retrouver nos amis proches, notre famille et notre foyer. En tant qu’étudiants qui se sentent parfois coincés entre deux villes, deux provinces ou même deux continents, nous nous demandons souvent : qu’est-ce qu’être à la maison? Où nous sentons-nous chez nous? S’agit-il de souvenirs de famille ou d’enfance? Est-ce un lieu ou une communauté? Pour notre dernière édition de l’année, The Daily et Le Délit vous proposent donc une édition commune sur le thème Chez nous, ou Home en anglais.

Traduire le mot « Home » en français sans perdre son caractère réconfortant et chaleureux n’a pas été une mince affaire. « Home » est un terme complexe qui a de multiples significations et qualités aux yeux de chaque individu ; cela en fait un thème riche à explorer dans le cadre de ce numéro spécial.

En français, nous avons pris la décision de traduire « Home » en « Chez nous » plutôt que « Chez soi ». Afin de rejeter une connotation d’individualité, nous avons volontairement remplacé le pronom « soi » par « nous », car nous pensons qu’un « chez-nous », aussi personnel soit-il, est quelque chose de partagé, qui se construit en communauté. Le « chez nous », souvent considéré comme un lieu physique, peut également être une communauté à laquelle on s’identifie, un groupe de personnes dont les valeurs nous correspondent, ou même un passe-temps qui nous rend profondément heureux. Peu importe ce que l’on considère comme un « chez-nous » ; tangible ou non, il s’agit d’un espace de confort, où chacun peut se retrouver. Ce « safe place » (espace sûr, tdlr), dans lequel vous pouvez être pleinement qui vous êtes, peut également être considéré à une échelle plus large. La société à laquelle nous appartenons, aussi imparfaite soit-elle, est, d’une certaine manière, notre « maison », notre « chez nous ». À travers ces 24 pages, nous nous interrogeons donc sur la signification du mot « home » et tentons de répondre à la question « qu’est ce que le chez-nous? »

Bien que tout le monde mérite un chez-soi sûr, nous reconnaissons que c’est aujourd’hui loin d’être le cas. Dans le monde, 120 millions de personnes sont forcées de quitter leur foyer en raison de conflits, de violences, de génocides et de catastrophes climatiques. Parallèlement, le sentiment anti-immigration grandit partout en Europe et en Amérique du Nord. Avec l’élection récente de Donald Trump, de nombreuses personnes qui se considèrent chez eux aux États-Unis depuis des années sont désormais confrontées à une menace accrue d’être expulsées vers un endroit totalement inconnu. Au Canada, le premier ministre Justin Trudeau a récemment annoncé une réduction du nombre d’immigrants entrant au pays. Le Québec a également suspendu deux voies majeures vers la résidence permanente. Ces mesures empêcheront d’innombrables personnes de trouver un logement et de poursuivre une vie meilleure au Canada.

Il est essentiel de reconnaître que le Canada, où beaucoup d’entre nous ont trouvé un foyer, est construit sur le génocide et le déplacement des peuples autochtones par les colonisateurs européens et l’État canadien. L’Université McGill est également complice. Pas plus tard que la semaine dernière, un groupe de femmes Kanien’kehà:ka se sont rassemblées pour planter un pin blanc, symbole de paix pour le peuple Haudenosaunee, sur le lower field de McGill, situé sur des terres Kanien’kehà:ka non cédées. Les organisateurs voulaient partager les enseignements Kanien’kehà:ka sur la paix avec les peuples autochtones et non-autochtones vivant sur cette terre. La plaque de bois à côté du jeune arbre indiquait que « cet arbre de la paix est un symbole de la solidarité du peuple Kanien’kehá:ka entre les étudiants de McGill et de Concordia qui ont établi un campement pacifique ici en 2024 au nom de la justice pour la Palestine et tous les peuples de notre planète (tldr) ». Le lendemain matin, McGill a confirmé au Daily que l’Université avait retiré l’arbre.

Du Petit Portugal au Quartier chinois en passant par le Village, Montréal est une plaque tournante pour diverses communautés, diasporas et cultures. À notre époque, se retrouver en communauté est plus important que jamais. En tant qu’étudiants, nous impliquer ainsi nous permet de jouer un rôle majeur dans l’évolution de notre chez-nous vers le monde dans lequel nous voulons vivre. En même temps, nous devons faire preuve de solidarité avec les personnes du monde entier qui se voient refuser leurs droits et lutter pour l’avenir de nos semblables et de notre planète. C’est notre « home », notre « chez-nous », et nous n’en aurons pas d’autre.

L’article Pourquoi : Chez nous est apparu en premier sur Le Délit.

]]>
Votez « OUI » pour la presse libre! https://www.delitfrancais.com/2024/02/21/votez-oui-pourla-presse-libre/ Wed, 21 Feb 2024 12:00:00 +0000 https://www.delitfrancais.com/?p=54915 Maintenant plus que jamais, le journalisme étudiant a besoin de votre soutien pour rester en vie. Alors que Meta bloque les médias canadiens sur Facebook et Instagram depuis août dernier et que les coûts de production montent en flèche, nos journaux doivent déployer des efforts considérables pour poursuivre leurs activités de manière indépendante et libre.… Lire la suite »Votez « OUI » pour la presse libre!

L’article Votez « OUI » pour la presse libre! est apparu en premier sur Le Délit.

]]>
Maintenant plus que jamais, le journalisme étudiant a besoin de votre soutien pour rester en vie. Alors que Meta bloque les médias canadiens sur Facebook et Instagram depuis août dernier et que les coûts de production montent en flèche, nos journaux doivent déployer des efforts considérables pour poursuivre leurs activités de manière indépendante et libre. Contrairement aux grands journaux à but lucratif, les revenus des publications
étudiantes indépendantes telles que les nôtres sont très limités, d’autant plus que nos journaux sont disponibles partout sur le campus gratuitement. Il serait alors impossible d’assurer la publication du Délit et du Daily sans les collaborateur·rice·s passioné·e·s, le personnel administratif dévoué et le soutien financier du corps étudiant. Le journalisme étudiant à but non-lucratif et indépendant doit survivre pour une raison : le droit à l’information. Une information qui n’est pas corrompue par les intérêts de différentes institutions financières dont nous pourrions dépendre. Notre responsabilité est envers vous, les étudiant·e·s. Afin de pouvoir poursuivre notre
travail, nous demandons au corps étudiant de McGill de voter « OUI » au référendum de l’hiver 2024. Notre survie en dépend, car l’étau financier se resserre autour de nos cous. Irréversiblement.

Du 19 au 26 février, les étudiant·e·s du campus du centre-ville de McGill auront l’occasion de voter une proposition d’augmentation des frais de la Société des publications du Daily (SPD). La SPD est un organisme indépendant à but non-lucratif, géré par les étudiant·e·s, qui supervise la publication du McGill Daily et du Délit. Un vote majoritaire entraînerait une augmentation de 1,50$ par session pour les étudiant·e·s de premier cycle, de 6,00$ à 7,50$. Pour les étudiant·e·s de deuxième cycle il s’agirait d’une augmentation et de 1,00$ ou de 0,50$
par session, dépendamment de leur statut.

La SPD n’a pas connu d’augmentation de ses revenus depuis 2010, bien que l’inflation au Canada soit d’environ 39,72% depuis cette date. Pour mettre ce chiffre en perspective, couvrir des frais de 6,00$, ce qui correspond à ce que les étudiant·e·s de McGill payent depuis 2010, nécessiterait en réalité 8,39$ en 2023. N’ayant pas reçu d’augmentation des frais tenant compte de l’inflation, les équipes éditoriales ont dû redoubler d’efforts et faire des sacrifices. Ce semestre, nous avons dû supprimer, pour la première fois, plusieurs éditions en raison du manque de moyens. L’inflation ne régressant pas, et les coûts de production augmentant peu à peu, l’augmentation des cotisations est vitale pour assurer la pérennité des deux journaux.

Le journalisme étudiant est essentiel au maintien d’une culture démocratique sur le campus, étant donné qu’il permet un accès libre à l’information depuis plus de 50 ans et permet à tous·tes de nourrir les débats. Le Délit, seul journal rédigé entièrement en français de McGill, fait partie de l’héritage de l’Université depuis 1977. Il a reçu de nombreux prix dans le domaine du journalisme étudiant de langue française, dont le Prix du Devoir de la presse étudiante en 2016. The McGill Daily, quant à lui, fait partie de l’héritage de McGill depuis plus de la moitié de l’existence de l’Université, ornant ses kiosques à journaux depuis 1911. Il compte parmi ses anciens éditeurs Léonard Cohen et Irving Layton, qui ont mené des carrières littéraires florissantes. Le travail des générations passées et présentes de collaborateur·rice·s du Délit et du Daily a abouti à la constitution d’archives inestimables sur les réalisations des étudiant·e·s, et il est impératif que nous donnions aux générations futures la possibilité de poursuivre ce travail.

L’augmentation des cotisations proposée entrerait en vigueur au début du semestre d’automne 2024, et elle resterait en place jusqu’à l’hiver 2028. Son succès ouvrirait de nombreuses portes pour le journalisme étudiant à McGill, et serait déterminant dans la lutte contre de nombreux défis, notamment ceux posés par le projet de
loi C‑18. Également connu sous le nom de Loi sur les nouvelles en ligne, le projet de loi C‑18 a conduit des entreprises telles que Google et Meta à refuser d’afficher des liens vers des nouvelles canadiennes sur leurs plateformes.

Le journalisme étudiant perpétue l’héritage de notre talentueux corps étudiant, et il est essentiel que nous honorions leurs réalisations en assurant l’avenir de la presse étudiante de McGill. Si vous croyez en l’importance du journalisme indépendant et libre, et souhaitez voir perdurer une plateforme qui permet à tous·tes les étudiant·e·s de faire entendre leur voix, de partager leur perspective sur l’actualité et de diffuser leurs réalisations artistiques, mais aussi si vous croyez en l’importance d’un accès libre à l’information pour tous·tes les étudiant·e·s, alors soutenez-nous. Votez « OUI » au référendum de la SPD qui se tient depuis le 19 février et se terminera le 26 février. Nous travaillons chaque semaine, sur des enquêtes, des articles d’actualité et nous vous faisons découvrir la scène culturelle montréalaise, pour que nous puissions tous·tes avoir la possibilité de comprendre notre campus et la vie montréalaise, ainsi que les enjeux qui touchent le corps étudiant.

Le Délit porte en son cœur une rigueur et une passion qui se transmettent depuis 1977. Sans un résultat positif au référendum, notre travail sera de plus en plus difficile à exercer, et la pérennité de ce journal à l’importance capitale pour la représentation étudiante sur la scène médiatique montréalaise, sera peu à peu remise en cause. Au nom de la liberté de la presse, votez « OUI ».

Pour voter, rendez-vous au lien suivant: https://ssmu.simplyvoting.com/vote.phpmode=getBallot&election=224520

L’article Votez « OUI » pour la presse libre! est apparu en premier sur Le Délit.

]]>
Battons-nous pour les droits des travailleur·euse·s de soutien éducatif https://www.delitfrancais.com/2019/11/25/battons-nous-pour-les-droits-des-travailleur%c2%b7euse%c2%b7s-de-soutien-educatif/ Mon, 25 Nov 2019 13:49:30 +0000 https://www.delitfrancais.com/?p=35144 Depuis plus d’un an, l’Association des étudiant·e·s diplômé·e·s employé·e·s de McGill (AÉÉDEM, AGSEM en anglais, ndlr) négocie avec l’administration de McGill en ce qui a trait à la convention collective des auxiliaires d’enseignement, arrivée à terme en juin 2018. Les auxiliaires d’enseignement (Teaching Assistant, en anglais, ndlr) sont actuellement confronté·e·s à de multiples problèmes qui ne… Lire la suite »Battons-nous pour les droits des travailleur·euse·s de soutien éducatif

L’article Battons-nous pour les droits des travailleur·euse·s de soutien éducatif est apparu en premier sur Le Délit.

]]>

Depuis plus d’un an, l’Association des étudiant·e·s diplômé·e·s employé·e·s de McGill (AÉÉDEM, AGSEM en anglais, ndlr) négocie avec l’administration de McGill en ce qui a trait à la convention collective des auxiliaires d’enseignement, arrivée à terme en juin 2018. Les auxiliaires d’enseignement (Teaching Assistant, en anglais, ndlr) sont actuellement confronté·e·s à de multiples problèmes qui ne sont pas pris en compte par l’Université. Parmi eux, une protection limitée vis-à-vis des auxiliaires d’enseignement transgenres, non-conformes au genre et non-binaires, une protection insuffisante contre le harcèlement sexuel et un manque flagrant de rémunération équitable.

En octobre 2019, Jessica Rose, titulaire de la chaire du TA Bargaining Committee, a expliqué au McGill Daily que selon le Département des ressources humaines de McGill, l’administration n’est pas obligée de considérer une relation romantique ou sexuelle entre un·e auxiliaire d’enseignement et son·sa superviseur·e comme une violation de la Politique sur les violences sexuelles de l’Université. En revanche, comme Rose l’a noté, la relation entre un·e auxiliaire d’enseignement et un·e superviseur·e de cours contient inhéremment une relation de pouvoir déséquilibrée, puisque « les auxiliaires d’enseignement peuvent avoir besoin de lettres de recommandations ou d’autres opportunités académiques données par le·a professeur·e, et dépendent forcément de ce revenu ». Elle a aussi remarqué qu’il y a eu « un certain nombre d’allégations ces dernières années impliquant des professeur·e·s qui ciblaient les étudiant·e·s qui travaillaient pour eux ».

De plus, Rose explique que les mesures de protection pour les auxiliaires d’enseignement transgenres, non-conformes au genre et non-binaires à McGill avaient été rejetées par l’Université. Sans politique en place, le mégenrage intentionnel des auxiliaires d’enseignement n’est pas reconnu comme étant du harcèlement par l’institution. En refusant ce changement, McGill refuse de reconnaître ou de valider les expériences des auxiliaires d’enseignement transgenres, non binaires et non conformes au genre, et participe activement à leur marginalisation.

D’autre part, le système de rémunération des auxiliaires d’enseignement les laisse souvent sans salaire. Cela est dû à leur contrat, qui couvre seulement 45 à 180 heures de travail pour tout un semestre ; lorsqu’il·elle·s excèdent ces heures de travail — ce qui est inévitable —, il·elle·s doivent soit travailler sans paie, soit laisser leur travail inachevé, ce qui affecte d’autant plus les étudiant·e·s. Selon des sondages menés par l’AÉÉDEM entre 2007 et 2017, il y a 40% de chances qu’un·e auxiliaire d’enseignement travaille sans rémunération avant la fin du semestre.

Alors que ces négociations sont toujours en cours pour les travailleur·euse·s protégé·e·s par le syndicat, un appel à la syndicalisation a été lancé pour encourager tous·tes les travailleur·euse·s en soutien éducatif à McGill, pas seulement les auxiliaires d’enseignement et les surveillant·e·s, à joindre l’AÉÉDEM.

« Nous sommes très, très, las des non-dits » écrivait l’AÉÉDEM dans le Daily. « Beaucoup de départements à McGill continuent de créer des emplois qui sont proches en leur nature de l’assistanat à l’enseignement, mais sans la sécurité d’emploi, les protections basiques et de meilleurs salaires que ceux auxquels les auxiliaires d’enseignement de McGill ont accès à travers l’AÉÉDEM. » Comme le syndicat l’explique sur son site Internet, « les évaluateur·rice·s à travers le campus ne sont payé·e·s qu’au salaire minimum, soit 12,50$ de l’heure, sans compensations pour les heures supplémentaires ». L’AÉÉDEM souligne de plus que dans certains programmes qui ne reçoivent pas de financement additionnel, les évaluateur·rice·s sont contraint·e·s de travailler sans être payé·e·s. Les preneur·euse·s de notes du Bureau de soutien aux étudiants en situation de handicap sont également lourdement sous-payé·e·s, si l’on se penche sur le temps qu’il·elle·s y investissent, sur les attentes associées à leur travail ainsi que sur l’importance qu’a celui-ci pour les étudiant·e·s qui dépendent de leurs services. L’AÉÉDEM explique sur son site Web que les compensations des preneur·euse·s de notes ont connu un déclin graduel, passant de 425$ à l’hiver 2017 à 50$ à l’hiver 2019, puis à 0$ à l’automne 2019 (avec l’ajout de 10 heures de service communautaire dans leur dossier extracurriculaire et de la chance de gagner une carte-cadeau de 50$). Ce tirage de cartes-cadeaux constitue un autre exemple de la tendance de McGill de présenter les coupures de budgets sous un jour plus positif qu’elles ne le sont réellement, ou de les désigner comme réallocations. Les problèmes de conditions de travail auxquelles font face les travailleur·euse·s sont inacceptables. Si l’Université continue d’établir des conditions de travail précaires, non seulement la qualité de l’enseignement s’en verra affectée, mais le stress généré chez ses employé·e·s empirera aussi. Le McGill Daily et Le Délit affichent leur solidarité pour l’AÉÉDEM ainsi que pour son désir de se syndicaliser et encouragent leurs lecteur·rice·s de faire de même. L’AÉÉDEM soumettra au Ministère de la Justice du Québec une demande de certification de syndicalisation le 3 décembre. La décision du Ministère sera annoncée au début de l’année 2020. Si vous êtes évaluateur·rice, tuteur·rice, preneur·euse de notes, ou si vous occupez tout emploi académique occasionnel non syndiqué à McGill, vous êtes admissible à la syndicalisation avec l’AÉÉDEM. Tous·tes les étudiant·e·s de premier, deuxième et troisième cycles ainsi que les travailleur·euse·s non étudiant·e·s sont les bienvenu·e·s.

Pour davantage d’information et pour joindre le syndicat de l’AÉÉDEM, visitez le www.agsem.ca/join.

L’article Battons-nous pour les droits des travailleur·euse·s de soutien éducatif est apparu en premier sur Le Délit.

]]>