Philippe Cloutier - Le Délit Le seul journal francophone de l'Université McGill Tue, 01 Mar 2011 19:59:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 Ils se marièrent et eurent beaucoup de frais https://www.delitfrancais.com/2011/03/01/ils-se-marierent-et-eurent-beaucoup-de-frais/ Tue, 01 Mar 2011 19:59:05 +0000 http://www.delitfrancais.com/?p=6667 Les coûts faramineux des mariages royaux remettent en question la monarchie.

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Le Prince William et Kate Middleton, Albert de Monaco et Charlène Wittstock: 2011 est décidément l’année des mariages royaux, tandis que le spectre de la crise économique plane encore sur les esprits. Alors que les spéculations sur le déroulement des cérémonies –de la robe de la mariée à la marque des gâteaux– occupent le monde entier, Le Délit a décidé de creuser l’organisation de ces mariages en grande pompe.

On aurait pu croire que les têtes couronnées d’Europe s’échangeaient les coordonnées des meilleurs wedding planners, mais la tendance des préparatifs de cérémonies royales semble bien indiquer le contraire. En effet, les mariages royaux restent globalement d’organisation nationalistes, que ce soit pour le choix du fleuriste, du photographe ou du pâtissier. À chaque famille royale sa tradition. En Grande-Bretagne, pour le choix des fleurs, les Windsor ont habituellement recours à la Worshipful Company of Gardeners, une institution de charité placée sous l’auspice de la Reine et chargée, entre autres, de lui proposer des bouquets lors d’occasions officielles. D’autres fleuristes britanniques de renom, telle Shane O’Conolly, peuvent s’ajouter à la liste, mais l’on prête davantage attention au choix symbolique des fleurs –des perce-neige de la reine Victoria aux orchidées de la Reine Mère– qu’à leur créateur.

Gracieuseté geograph.org.uk

Il en est de même pour le choix du photographe, qui change selon le mariage. Ainsi, alors que le célèbre photographe de mode Mario Testino avait pris les clichés des fiançailles du Prince William et de Kate Middleton il y a quelques mois, ce n’est pas lui qui se chargera de prendre les photos de leur mariage. Cette tâche reviendra à un certain Hugo Burnand, célèbre photographe qui s’était déjà chargé d’immortaliser le Prince Charles lors de sa discrète union à Camilla Parker-Bowles. Par le passé, d’autres individus, parfois des amis ou des proches des familles royales, s’étaient vus attribuer ce rôle, sans doute pour tenter d’éviter le trop grand manquement à la tradition des photographes de mode.

La pâtisserie a longtemps été la seule exception à la règle des choix nationaux pour les mariages royaux, grâce au pâtissier belge de renom S. G. Sender. Surnommé «le pâtissier des rois», il présentait ses créations aussi bien au roi Baudouin qu’à Charles et Lady Di. Cette véritable icône de la pâtisserie royale a, durant des années, confectionné de superbes gâteaux. Après son décès en 2009, chaque monarchie a dû choisir son propre pâtissier. En Angleterre, c’est le Classic Celebration Cakes, situé dans le Cheshire, qui est traditionnellement sollicité pour la confection des gâteaux royaux. Bien que la compagnie ait fourni les gâteaux des cinq précédents mariages royaux, ce ne sera pas le cas pour le mariage à venir. «Nous avons produit un gâteau pour le mariage du Prince William, mais il n’a pas été retenu», affirme la dirigeante de CCCakes, Liz Davidson.

Gracieuseté de Flickr
Globalement, les mariages royaux ne perdent donc rien de leur opulence au fil des ans, même s’ils ont tendance à vouloir davantage de discrétion en ce qui concerne les coûts, à une époque où les monarchies elles-mêmes sont plus que jamais tenues à l’œil. Alors que, en 1981, le somptueux mariage de Charles et Diana, estimé à plus de quarante-sept millions de dollars canadiens, avait ému le monde entier (vingt-sept gâteaux de mariage, 10 000 perles cousues sur la robe de Diana, 6000 policiers assurant la sécurité), il semblerait bien qu’une telle exubérance ne soit plus la bienvenue à l’avenir. L’année dernière déjà, le mariage de la princesse Victoria de Suède avec son entraîneur personnel, estimé à treize millions de dollars canadiens, avait provoqué une profonde indignation dans tout le pays. Les mariages de 2011 feraient donc mieux d’éviter les cérémonies trop coûteuses, car c’est une période critique pour les finances publiques, en Angleterre davantage qu’à Monaco. Pour calmer le jeu, les parents de Kate ont offert près de 160 mille dollars canadiens pour aider à financer le mariage de leur fille. D’après le quotidien britannique The Sun, la reine Elizabeth et le prince Charles sont tenus de payer la majorité des coûts du mariage, s’élevant à plusieurs millions de livres. The Sun souligne également que les frais liés à la sécurité, estimés à près de huit millions de dollars canadiens, seront à la charge du contribuable. Néanmoins, les mariages royaux restent une importante source de revenus pour le pays, notamment dans les secteurs du tourisme, de la porcelaine et de diverses autres marchandises. Ainsi, certains prévoient déjà que le mariage britannique apportera un gain d’un peu moins d’un milliard de dollars canadiens à l’économie anglaise. L’organisation de plus en plus contrôlée des mariages royaux, dont les organisateurs restent discrets sur les coûts réels de ces cérémonies fastueuses, indique que la phrase de l’historien Walter Bagehot reste d’actualité: «le mystère de la monarchie» semble bien être «sa vie même».

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Les derniers seront les premiers https://www.delitfrancais.com/2010/02/09/les-derniers-seront-les-premiers/ Tue, 09 Feb 2010 18:40:56 +0000 http://delitfrancais.com/?p=2579 Billet de scalper

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Il y a maintenant un peu plus de deux ans, j’ai entamé un long voyage qui devait me mener de Montréal à La Paz en Bolivie. En autobus. Fils conducteurs de ce périple? La politique. Le sport. Je vous étonne.

Le billet de bus de départ était de Montréal –Station centrale– à Guadalajara, Mexique. Avant d’arriver au pays des mariachis et de me familiariser avec la «lucha libre», j’ai fait escale un peu partout aux États-Unis. Vous comprendrez qu’on ne fait pas Montréal-Mexique comme on fait Québec-Jonquière.

Soyons sérieux, à part de jeunes Québécois en mal d’aventures, qui sont ceux et celles qui se tapent vraiment un voyage en autobus de plus de 48 heures??? Des pauvres.

En fait, des plus pauvres que nous. Arrivée en Caroline du Nord. Pause de trois heures. Pour faire comme si je savais ce que je faisais là, je vais au kiosque à journaux et m’achète le Charlotte Post. J’aurais dû comprendre immédiatement au visage du commis que je venais de transgresser un immense tabou. Le Charlotte Post est un journal par et pour les Noirs. Depuis 1878.

Pendant que je me prend pour un freedom rider, j’en apprend énormément sur la vie américaine. Et sur Michael Vick.

Le football américain est à l’image de la situation politique de ce pays. Un coach blanc dirige un quart-arrière blanc qui s’appuie sur une ligne de gros noirs et latinos. Prouvez-moi que j’ai tort! Nommez-moi un seul quart-arrière noir!

Michael Vick. Il est Afro-américain. Il est originaire de la Virginie. Le footballeur de 215 livres a été le premier choix de la première ronde dans la NFL en 2001. Mais attention! Il a aussi été sélectionné par les Rockies du Colorado même s’il n’a pas joué au baseball depuis l’âge de 12 ans. Ça donne une idée de l’athlète.

Et Michael Vick a tout foiré. Il s’est fait prendre dans une combine de combats de chiens. (Il ne s’entendrait pas bien avec Georges Laraque!) Il a passé vingttrois mois en prison. Il a fait faillite.

Mais Vick, en tant que prodige noir du Deep South ne se doutait peut-être pas qu’il représentait quelque chose de beaucoup plus gros que sa petite personne. À Atlanta, ville du sud où il jouait pour les Falcons, d’importantes manifestations rassemblèrent des centaines d’Afro-américains jugeant que l’hostilité de la justice et des médias était davantage motivée par la couleur de la peau du prodige du football que par le crime commis. Qu’en penserait Tiger Woods?

Alors que je méditais sur cette question, mon bus m’emmena à la Nouvelle- Orléans. Et vlan. Cette ville est incroyable. J’avais été aux États-Unis. Au Mississippi. J’avais été en Amérique latine. Mais ça c’est autre chose. Entre un match de football au Superdome et une visite dans le quartier dévasté du Lower Ninth Ward, un ami local m’invite dans un bar tenu par la veuve du musicien K‑Doe, Antoinette K‑Doe. Antoinette a survécu à plus d’une dizaine d’ouragans. Une dizaine de reconstructions. En restant fière. Et souriante.

Il y a une dignité qui coule de cette ville. Une volonté de défier l’injustice, défier le climat, défier la fatalité. À tous les pseudo- journalistes comme Patrick Lagacé, à tous les incultes de CHOI Radio‑X les résidents de la Nouvelle-Orléans ont un message pour vous : «Recovery is not a sprint, it’s a marathon».

Micheal Vick s’est remis à jouer. Antoinette quant à elle est décédée l’an dernier. Pendant le Carnaval. Si mes prières sont exaucées, les Saints auront gagné au moment de mettre sous presse. La population de la Nouvelle-Orléans le mérite. Alea jacta est.

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Le séparatisme gronde en Alberta https://www.delitfrancais.com/2009/03/17/le-separatisme-gronde-en-alberta/ Tue, 17 Mar 2009 19:51:14 +0000 http://www.delitfrancais.com/archives/580 Bruce Hutton, chef du Separation Party of Alberta, compte sur l’élection de Michael Ignatieff pour fouetter ses troupes.

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«J’ai déjà été un fier Canadien, mais je suis maintenant un séparatiste pur laine», tonne Bruce Hutton, leader du Separation Party of Alberta, empruntant naïvement une expression qui a fait couler son fleuve d’encre au Québec. Dans une fédération, à chaque province suffit son ressentiment, paraît-il. L’Alberta, elle, a son propre Meech: la Nouvelle politique énergétique de Trudeau (NPE), qui, dans les années quatre-vingt, voulait forcer l’Alberta à vendre son pétrole en deçà du prix du marché, afin de contrer les effets néfastes de la flambée des prix sur l’économie canadienne. «Pour moi, ç’a été le point de départ», explique M. Hutton, qui ajoute que plusieurs de ses amis ont perdu leur entreprise, ou, pire, se sont carrément suicidés. C’est que comme plusieurs Albertains, il n’hésite pas à attribuer à la NPE la récession qui a frappé la province à l’époque de Trudeau: «C’est un exemple parfait de l’attitude du “power block” du Canada central», estime-t-il.

Séparatiste, il l’est avant tout pour des motifs économiques et sociaux. «Que l’on ne se trompe pas: je suis conservateur, comme la plupart des séparatistes albertains», tient-il à préciser. Il déplore bien entendu les milliards de dollars — vingt, selon ses dires — qui s’envolent chaque année de l’Alberta pour garnir les coffres de la péréquation fédérale, afin de financer des mesures «socialistes». «Jack Layton est un perdant, et il n’y a pas de rédemption dans le socialisme», lance-t-il. «Nous, on a une éthique de travail chrétienne. Quand ça va mal, on se retrousse les manches. On n’attend pas de cadeaux d’Ottawa.» Ancien policier de la GRC, il dénonce la réticence de la gauche envers la réforme de la loi sur les jeunes contrevenants: «C’est quoi cette histoire? Plus personne n’est responsable de quoi que ce soit!», s’exclame-t-il. Il en a aussi contre Kyoto, et soutient que le protocole vise à «redistribuer la richesse», plutôt qu’à vraiment réduire la pollution. «Que l’on puisse acheter de quelqu’un d’autre le droit de polluer, ça n’a pas de sens», dit-il. Il souhaiterait plutôt que chacun, individuellement, ait à réduire ses propres émissions de pollution. Et d’ajouter: «Que les fautifs soient tenus criminellement responsables!»

Sortir d’Ottawa, sans qu’Ottawa sorte de soi

Malgré le semblant de proximité idéologique, il ne mâche pas plus ses mots pour la formation de Stephen Harper. «Les politiciens fédéraux sont des escrocs. Les gens que je connais qui sont allés à Ottawa, ils sont revenus changés». Il s’indigne du faux-semblant de démocratie qui règne là-bas: «Il n’y a pas de démocratie, juste des petits dictateurs qui imposent la ligne de parti aux députés». Sa liste de doléances s’allonge: il préférerait que le vote à la Chambre des communes soit libre, et peut-être même confidentiel. Il faudrait un sénat élu, et des juges responsables devant les électeurs. Et si tout cela se produisait, serait-il encore séparatiste? «Je ne suis pas un idéologue qui attend que quelque chose qui ne s’est jamais produit arrive. Je ne suis pas optimiste». Lorsqu’on lui rappelle que Michael Ignatieff, depuis son accession à la chefferie libérale, a ouvertement tendu la main à l’Alberta, il rétorque: «Comment peut-on savoir qu’il ment? Ses lèvres bougent».

Culture et gentleman farmer

M. Hutton admet qu’il n’y a pas de raison culturelle à ce que l’Alberta se sépare. «On est surtout anglais, ce qui veut dire qu’on a pas vraiment de culture», confie-t-il, dans un fulgurant moment d’introspection, avant d’exprimer son admiration pour la culture québécoise. Il s’enthousiasme à l’idée d’un Loco Locass albertain: «C’est une excellente idée! Je devrais en parler à Nickelback, je les connais.»

Une majorité claire comme de l’eau de Rocheuses

Le parti de M. Hutton ne compte qu’un maigre effectif de 400 adhérents. Il se montre malgré tout optimiste, tablant sur un retour des politiques libérales «classiques». Rien que dans la semaine qui a suivi la tentative de la coalition de renverser Stephen Harper, en décembre 2008, il a obtenu une centaine de nouveaux adhérents. Il mentionne que le téléphone «ne dérougissait pas».

S’il y a donc espoir à l’horizon, que serait une question claire? Il tranche: «Ma question serait claire. Êtes-vous d’accord pour que l’Alberta quitte la confédération canadienne et forme son propre pays?» Et la majorité? «50 p. cent plus un», lance-t-il sans hésiter. Il admet qu’une telle majorité ne serait probablement pas acceptable aux yeux des tenants du fédéralisme. Mais cela importe peu: «Si les choses allaient si mal qu’une majorité désirait la séparation, ce serait comme une boule de neige que personne ne peut arrêter». Il conclut en disant «qu’il n’est pas le Bloc québécois», «qu’il n’est pas séparatiste pour soutirer des privilèges au gouvernement fédéral. On ne joue pas au jeu de la carotte et du bâton».

Boule de neige, donc, mais pas de bonhomme. Ni de nez.

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La coupe Longueuil éclaboussée https://www.delitfrancais.com/2009/02/10/la-coupe-longueuil-eclaboussee/ Tue, 10 Feb 2009 22:19:51 +0000 http://www.delitfrancais.com/archives/509 Le Délit mène une enquête-fleuve pour découvrir si la vague Longueuil ondule encore.

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Le chemin de la banlieue à la grande ville est parfois semé d’embûches, et la crinière chatoyante –que l’on appelle aussi mullet, y est certainement pour quelque chose. Parlez-en à un certain coiffeur, qui, sous le couvert de l’anonymat, me confie: «On a encore deux clients stickés là-dessus, c’est sûr que y’en a des perdus». Et Julie, qui exerce dans le centre historique de Longueuil, de renchérir: «Oui, ça arrive encore. Je suis désolée.»

À vrai dire, ces confidences ne reflètent pas exactement la situation. La plupart des salons de coiffure contactés par le Délit –plus d’une centaine– déclarent ne pas avoir fait de Longueuil dans le dernier mois. Ceux qui se voient forcer de le confesser jouent plutôt de malchance, indiquent nos résultats. Nous avons recensé, à Montréal, une moyenne de 0,26 coupe Longueuil par salon dans le dernier mois. À Longueuil, c’est l’hécatombe: la figure grimpe à 0,69 –beaucoup plus élevée qu’à Montréal, mais relativement faible. Chez Coiffure Léopold, pourtant situé à Longueuil, on me confirme «que le dernier Longueuil date d’il y a deux ans».

Professionalisme en cause
Certains stylistes se crispent et adoptent un ton sec à la seule mention de la coupe Longueuil. Simon m’explique, exaspéré: «Moi, j’ai appris le métier à Paris, on fait de tout mais pas ça.» Rosario voit en notre question une insulte à l’élégance italienne: «Je suis un barbier italien, je fais pas d’affaires qui manquent de classe.» D’autres sont ouverts au compromis: au Salon Riviera, on estime «qu’on peut demander un style Longueuil, mais personne ne va jusqu’à la coupe Longueuil». De mémoire récente, Charlène n’a pas présidé à la naissance d’un mullet. En ferait-elle un? «Si c’est vraiment nécessaire, oui», répond-elle, après un instant de méditation.

Retour vers le futur
Il ne faut pas pour autant conclure que le pad a rendu son dernier soupir. Ève rappelle que Louis-José Houde a donné un second souffle au genre, en adoptant le mullet, il y a quelques années de cela. Michel, de Galaxie 2000, estime «que ça va peut-être revenir à la mode dans les années 2000». À voir la recrudescence de crinières féroces dans les rangs des hipsters mcgillois, il vise peut-être juste. Paul, barbier dans le ghetto, abonde dans le même sens: «C’est surtout les jeunes de McGill qui en demandent».

Question de méthodologie
Difficile de colliger des chiffres valides sur la coupe Longueuil. Nous nous sommes butés à une sorte d’omerta, de loi du silence, qui prévalait surtout dans les salons longueuillois. Seuls 54 p. cent d’entre eux ont accepté de répondre à nos questions, contre 85 p. cent à Montréal, qui se révèle beaucoup moins complexée par ce tabou difficile. Malgré tout, Laurent Coche, diplômé en actuariat et candidat au fellowship de la Société des actuaires, voit notre enquête d’un oeil positif. Il écrit: «Cette étude est bonne. La méthodologie de recherche a été respectée. La taille de l’échantillon est représentative pour les deux groupes étudiés.  Aussi, la méthode d’échantillonnage a permis d’analyser la composante régionale des résultats.» Seul bémol: il précise que «la coupe Longueuil est tellement “à chier”que toute statistique à son sujet doit être prise avec un grain de selle».

Analyse géographique des résultats
L’offensive hivernale de la coupe Longueuil est entamée, à partir de ses quartiers généraux, dans le centre historique de Longueuil. La stratégie est claire: plutôt qu’un assaut frontal par le pont Jacques-Cartier, risqué et dangereux, le mullet préfère prendre le centre-ville en tenailles, en débordant par le pont-tunnel et le pont Champlain. Une tête de pont est déjà solidement implantée le long du canal Lachine. De là, l’offensive s’infiltre par le boulevard Décarie, et oblique vers l’est à travers Outremont, afin d’opérer la jonction avec le corps d’armées «Anjou». La situation du centre-ville est de plus en plus intenable. Seul espoir: des miliciens de la Petite Italie s’organisent pour empêcher la jonction tant espérée par les généraux longueuillois, ce qui détournerait l’envahisseur vers l’Île Jésus.

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