Samy Zarour - Le Délit https://www.delitfrancais.com/author/samy89/ Le seul journal francophone de l'Université McGill Tue, 24 Jan 2017 15:25:46 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 L’intelligence artificielle à McGill https://www.delitfrancais.com/2017/01/24/lintelligence-artificielle-a-mcgill/ Tue, 24 Jan 2017 15:25:46 +0000 http://www.delitfrancais.com/?p=27314 Retour sur le lancement de l’AI Club.

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Lintelligence artificielle est sur toutes les lèvres depuis quelques années. Il semblerait que cette technologie ait son mot à dire dans toutes les facettes de l’économie moderne. On la retrouve notamment dans le secteur de la finance avec le «trading algorithmique», dans celui des transports avec différents projets d’autopilotage de Tesla, Google, Uber, etc. et même dans le secteur de la santé avec Watson, le médecin robot d’IBM qui obtient des résultats records. S’il y a une technologie qui a explosé ces dernières années c’est bien celle de l’intelligence artificielle et ceci est dû à une quantité exponentielle de données ouvertes au public.

Une mobilisation étudiante

C’est dans ce contexte que l’on assiste à la création du club mcgillois d’intelligence artificielle surnommé AI, signifiant Artificial Intelligence. Son inauguration a eu lieu jeudi dernier et les fondateurs, étudiants de McGill, promettent d’organiser de nombreux événements, pour tous les niveaux, afin de démystifier cet outil et d’en démocratiser l’utilisation. En effet, la mission de ce groupe est de garantir l’accès à cette technologie à quiconque voudrait l’utiliser. Il s’agit de montrer que cette technologie n’est pas réservée aux chercheurs informatique, qu’elle n’est plus limitée au monde de l’ingénierie. Elle fait désormais partie de notre vie de tous les jours, aussi bien au bureau qu’à la maison. Elle a des applications dans tous les domaines et, par-dessus tout, elle est très accessible même sans avoir d’expérience en informatique.

Ce club a déjà eu beaucoup de succès au sein de McGill: le jour de son inauguration, la salle était pleine à craquer et le lendemain son nombre de membres a plus que doublé. D’ailleurs, son succès ne se limite pas uniquement aux élèves de McGill. En effet, plusieurs géants de l’industrie ont exprimé leur intérêt à collaborer avec ce club pour non seulement le financer mais aussi pour offrir des stages aux étudiants intéressés.

Montréal: un hub high-tech

Ceci n’est pas très surprenant lorsqu’on prend en compte la position privilégiée que Montréal occupe dans le monde de la technologie. En effet, notre ville comprend la plus grande concentration de chercheurs en intelligence artificielle au monde, ce qui est un atout indéniable dans un milieu qui devient de plus en plus numérisé. C’est d’ailleurs pour cela qu’en 2016 la recherche sur l’intelligence artificielle à Montréal a reçu 7 millions de dollars de Microsoft et plus de 200 millions de dollars de la part du gouvernement fédéral.

le club Artificial Intelligence pourrait bien devenir d’ici quelques années le plus grand club d’IA d’Amérique du Nord.

Toutefois les investissements ne se limitent pas uniquement à la recherche. En effet, Microsoft a récemment annoncé son acquisition de Malluba, une compagnie montréalaise spécialisée en IA. De plus, Google compte ouvrir un laboratoire de recherche dans ce domaine à Montréal et y a investi 4,5 millions de dollars.

Enfin, si vous êtes intéressés par l’intelligence artificielle, quel que soit votre niveau, votre expérience ou votre domaine d’intérêt, ce groupe a été fait pour vous. Grâce au support de professeurs mcgillois mondialement connus et du «Reasoning and Learning Lab» de McGill, le club Artificial Intelligence pourrait bien devenir d’ici quelques années le plus grand club d’IA d’Amérique du Nord. 

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L’iPad à l’école: une mauvaise idée? https://www.delitfrancais.com/2017/01/17/lipad-a-lecole-une-mauvaise-idee/ Tue, 17 Jan 2017 14:57:08 +0000 http://www.delitfrancais.com/?p=27171 Le virage technologique s’empare des écoles québécoises.

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Depuis plusieurs années, de nombreuses écoles québécoises (L’Arpège, Le Sommet, etc.) ont adopté l’utilisation d’iPads dans les salles de classes du secondaire. Cet appareil permettrait de contenir l’ensemble des manuels scolaires dans une légère boite métallique, ainsi allégeant le sac à dos des élèves. En outre, celle-ci faciliterait également l’apprentissage de l’élève via plusieurs applications interactives.

Cette mode de munir les élèves d’un iPad se propage rapidement et séduit de plus en plus d’établissements québécois. Cependant, si certains ont tout de suite été conquis par cette initiative au goût du jour, d’autres l’accusent au contraire d’être un frein à la véritable éducation de l’enfant, qui se fait «d’abord et avant tout par l’interaction humaine et l’écriture sur papier». Quant aux élèves concernés, trois mots sont revenus pour décrire leur sentiment : «cool» à 56.7%, «utile» à 30.6% et «inutile» à 12.8%.

Selon Thierry Karsenti et Aurélien Fiévez, deux chercheurs de l’Université de Montréal, l’introduction de tablettes électroniques dans le milieu scolaire est «une prise de risque nécessaire». Leur projet de recherche se base sur 18 écoles secondaires et primaires du Québec, comptant plus de 8000 élèves et 420 enseignants. De cette étude on apprend, entre autres, que la tablette permet d’augmenter les résultats scolaires pour 83% des cas et augmente aussi la motivation des élèves pour 95% des cas. Quelles raisons se cachent derrière ces résultats?

Entre motivation et distraction

Ils affirment que cette technologie permettrait de diversifier les stratégies d’enseignement et d’individualiser l’apprentissage de l’élève. Elle offre en effet l’opportunité de personnaliser son expérience scolaire et de libérer son enseignant, qui pourra alors s’occuper du cas par cas. La tablette faciliterait aussi l’édition et le partage de l’information, ainsi que de l’évaluation des apprenants. L’économie de papier est également mentionnée ainsi que l’avantage apportés aux élèves à besoins éducatifs particuliers.

Cependant, bien que les étudiants aient la possibilité de travailler à leur rythme et de développer leurs compétences informatiques, ils ont aussi la possibilité de tomber proie aux innombrables distractions qu’apporte un outil intelligent.

En effet, parmi les désavantages que les élèves soulèvent, le plus important est bien le risque de distraction en classe qui est souligné par plus de 99% des répondants. On mentionne aussi une difficulté à utiliser l’écran tactile pour les tâches qui nécessitent l’écriture de longs textes.

De plus, étant donné que ceci est un concept nouveau, le nombre de manuels adaptés est limité. Pareillement, tous les cours sont maintenant dépendants du matériel électronique et les problèmes techniques en classe se multiplient. Finalement, des experts en psychologie de l’éducation craignent que cette innovation éducationnelle entraîne une chute du nombre d’interactions sociales en classes, ce qui nuirait au développement cognitif d’un enfant.

Apparemment, les inconvénients qui découlent de cette réforme pédagogique ne proviennent pas forcément de la technologie elle-même mais plutôt de la manière de l’utiliser et d’un manque de recul. Une solution serait peut-être de former les élèves et enseignants à utiliser les tablettes correctement dans un cadre d’enseignement.

Les résultats que l’on trouve chez les primo adoptants sont donc prometteurs, mais il est clair que d’importantes améliorations sont encore nécessaires avant que l’on puisse introduire cette méthode d’enseignement à l’échelle provinciale. 

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CRISPR, McGill et révolution génétique https://www.delitfrancais.com/2016/11/01/crispr-mcgill-et-revolution-genetique/ Tue, 01 Nov 2016 22:57:41 +0000 http://www.delitfrancais.com/?p=26485 La nouvelle technologie qui touche au génôme oscille entre innovation et éthique.

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La civilisation humaine a recours au génie génétique depuis des milliers d’années. Celles-ci nous ont permis d’apprivoiser des loups pour donner des chiens et de cultiver des bananes qui seraient autrement immangeables. Cependant, malgré l’énorme progrès que l’on a fait sur ce laps de temps, et malgré les nombreuses découvertes qui ont été effectuées, la plus marquante pourrait bien être la technologie du «clustered regularly interspaced short palindromic repeats» (CRISPR, «Courtes répétitions palindromiques groupées et régulièrement espacées», ndlr). Cette technologie datant de 2007 permet à un laboratoire muni de moyens modestes d’effectuer des modifications génétiques sur un être vivant. En outre, ce processus, qui prenait près d’un an auparavant, peut maintenant être effectué en seulement quelques semaines, avec 99% du budget d’origine. La cerise sur le gâteau: cette technique est considérablement plus précise que ses prédécesseresses. Cette découverte a complétement tourné le monde de l’ingénierie génétique sens dessus dessous. Elle a causé un réel «boom» dans le secteur de la recherche et a rendu l’impossible possible. Elle inquiète aussi une certaine partie de la communauté qui considère que la technologie CRISPR permettrait à certains de marcher sur la frontière de l’amoralité.

CRISPR et McGill

Cette nouvelle technologie pourrait avant tout prévenir plusieurs malformations et maladies génétiques qui affectent près de 6% des naissances partout dans le monde. En utilisant ce nouveau procédé, on pourrait mettre fin à certaines maladies génétiques comme la trisomie 21 ou la maladie de Huntington. D’ailleurs, elle permettrait aussi de réduire le risque de développer une maladie à laquelle on est prédisposé génétiquement comme Alzheimer ou la maladie de Parkinson. Le laboratoire Majewski à McGill cherche justement un moyen de prévenir les maladies génétiques, notamment en utilisant la technologie CRISPR.

Cette technologie rendrait aussi possible la confection d’un remède pour des maladies qui ne sont pas nécessairement causées par notre code génétique. Il s’agit d’ailleurs du sujet de recherche du docteur Jerry Pelletier du département de biochimie de McGill, qui cherche un remède pour le cancer via l’utilisation du CRISPR. Au sein du même département, le docteur Chen Liang, quant à lui, utilise cette technique pour son étude sur le VIH.

Ces remèdes ne seraient cependant pas forcément des remèdes «directs». Prenons l’exemple de la malaria. Cette maladie est parmi les plus meurtrières de notre histoire et a causé 438 000 morts en 2015. Elle se transmet via une certaine espèce de moustique. En modifiant le code génétique des moustiques porteurs, il est possible de s’assurer que ces insectes ne soient plus capables de transmettre la maladie. En quelques années cette modification artificielle s’exprimerait chez chaque individu de cette espèce et permettrait l’éradication de la malaria.

Néanmoins, il y a un problème qui découlerait de cette pratique: ces «remèdes» ne fonctionneraient pas pour les enfants des personnes affectées. En d’autres mots, il faudrait répéter le même processus à chaque nouvelle génération. Ceci est dû au fait que la technologie CRISPR n’affecte pas la production des gamètes — les cellules de reproductions — et donc les descendants des êtres modifiés conserveraient les gènes défectueux. Cependant, il existe une solution: les «bébés sur mesure». C’est d’ici la source des problèmes éthiques.

Entre innovation et éthique

Le terme «bébé sur mesure» fait référence au fait de de modifier le code génétique d’un être humain avant sa naissance, au stade préliminaire, c’est-à-dire lorsque le bébé n’est constitué que de quelques cellules. Le domaine des modifications génétiques chez l’être humain est un sujet délicat. La question demeure à propos des limites que la communauté scientifique envisage de poser pour cette pratique. Certains diraient que l’on devrait limiter l’utilisation de cette technologie strictement à la prévention de maladies.

Même dans ce cas-là, on risquerait de créer un précédent pour modifier d’autres caractéristiques mineures. On finira peut-être par confectionner des êtres «parfaits» sans défauts. Ce concept, qui semble être sorti d’un livre de science-fiction, n’est pas nécessairement très loin dans notre futur. En effet, ce type de projet de recherche a déjà été réalisé en Chine en 2015. Ce dernier consistait à éliminer le maximum de défauts génétiques chez des embryons humains.

Ainsi, il existe maintenant des bébés génétiquement parfaits qui marcheront bientôt parmi nous. Bien sûr, ces problèmes liés aux modifications génétiques existaient déjà avant l’émergence du CRISPR, mais on en reparle aujourd’hui car cette technologie est maintenant accessible à un grand nombre de laboratoires qui ne suivent pas nécessairement les conventions du passé.

Repousser les limites

Enfin, la communauté scientifique craint que cette explosion de découvertes dans le domaine de la génétique nous permette de briser la limite de l’espérance de vie humaine. En effet, certaines études s’accordent à dire que l’espérance de vie humaine est biologiquement limitée aux alentours de 120 ans. Cette limite pourrait cependant être contournée à travers des modifications génétiques. On supprimerait ainsi les gènes qui accélèrent directement notre vieillissement et on rajouterait des gènes parvenant d’autres espèces qui ne vieillissent pas biologiquement comme la méduse ou le homard. Cette découverte serait peut-être avantageuse au niveau de l’individu, mais au niveau planétaire ce serait catastrophique puisque ça se traduirait par une nette augmentation de la population mondiale. Deux tiers de la population mondiale décèdent de causes liées à l’âge. En  allongeant l’espérance de vie humaine, nous risquons un problème de surpopulation. En effet, il est dit que la Terre ne peut supporter que 10 milliards d’habitants. Si l’on étire l’espérance de vie, on risque d’atteindre ce nombre plus rapidement. Pour l’instant, il semblerait que ces craintes soient prématurées, puisque la technologie CRISPR est encore jeune et l’on ne connaît pas encore toutes ses limites. Comme toutes innovations de son genre, elle a ses avantages et ses risques. Comme le font remarquer Erika Kleiderman et Bartha Maria Knoppers, deux chercheuses diplômées de McGill, il y avait aussi une polémique autour du diagnostique préimplantatoire (DPI) avant que cette procédure fasse partie intégrante de la supervision de grossesses dans les hôpitaux. Seul le temps nous montrera l’impact qu’aura cette technologie sur notre vie quotidienne. 

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Tesla, Google, et automobile autonome https://www.delitfrancais.com/2016/10/25/tesla-google-et-automobile-autonome/ Tue, 25 Oct 2016 13:26:38 +0000 http://www.delitfrancais.com/?p=26363 Une compagnie révolutionne l’industrie automobile.

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Il y a près d’un an, le géant automobile Tesla dévoilait sa technologie d’autopilotage, permettant de changer de voie sur la route automatiquement: il suffit juste d’appuyer sur un bouton. Il y a quelques jours, cet «autopilotage» est passé au niveau supérieur.

Les voitures autopilotées

Tesla a en effet publié une vidéo mercredi 19 octobre dernier montrant qu’il sera bientôt possible de se déplacer en voiture sans avoir à toucher son volant. Le conducteur, devenu passager, pourra même se faire déposer à la porte tandis que sa voiture cherche du stationnement. Cette vidéo aest devenue virale et a poussé les internautes à se demander pourquoi il a fallu une dizaine d’années à Google pour concevoir une automobile autonome, alors qu’il n’en a fallu que deux ou trois à Tesla. De plus, pourquoi est-ce que les voitures de Google ont besoin d’être dotées de grosses «caméras» externes, alors que celles de Tesla n’ont pas d’appareils supplémentaires?

Tesla contre Google

Premièrement, Google n’est pas un constructeur automobile. En effet, il ne fait que modifier des voitures produites par d’autres compagnies tel Toyota, Audi et Lexus. Ainsi, Google n’a pas autant de liberté dont dispose Tesla en ce qui concerne la  production de voitures. Cela explique en partie les différences esthétiques entre les produits. Le système de pilotage de Tesla n’est pas basé sur les mêmes technologies. En effet, celui-ci utilise de simples caméras dotées de logiciels d’intelligence artificielle, alors que Google utilise un lidar — un radar au laser — beaucoup plus large et dur à cacher.

Une autre raison expliquant la rapidité relative de Tesla est que Google ne produit pas de véhicules en masse, accessibles au grand public. En contrepartie, Tesla a plus de 100 000 voitures sur la route depuis 2015. Ceci est  grandement avantageux, puisque cela permet de rassembler une importante quantité d’informations venant des utilisateurs afin de perfectionner son logiciel d’intelligence artificielle. Le nombre restreint de véhicules Google limite le nombre d’excursions et de lieux visités, ralentissant le progrès du logiciel.

Deux buts différents

Enfin, la différence entre ces deux logiciels est qu’ils veulent accomplir deux objectifs distincts, mais pas exactement pareils. Chez Tesla, on veut créer un système qui demeure dépendant de la supervision du conducteur. Dans le cas de Google, on veut un système complètement autonome, qui ne requiert pas la présence d’un conducteur. Les conditions de sécurité sont donc moins strictes dans le cas de Tesla,  ce qui permet une intégration plus rapide au marché automobile commercial. Ainsi, ce n’est pas que Google a perdu la course face à Tesla, mais plutôt que les objectifs diffèrent. 

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Démarrer une entreprise à McGill https://www.delitfrancais.com/2016/09/20/demarrer-une-entreprise-a-mcgill/ Tue, 20 Sep 2016 14:26:03 +0000 http://www.delitfrancais.com/?p=25812 Le Centre Dobson aide les étudiants à se lancer en affaires.

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Le jeudi 15 septembre, le Centre Dobson pour l’Entreprenariat (McGill Dobson Center for Entrepreneurship, ndlr) a organisé une séance de réseautage afin de présenter les entrepreneurs et aspirants entrepreneurs de Montréal à la communauté entrepreneuriale de McGill.

Cet événement s’est déroulé au sein du bâtiment Bronfman sur le campus de McGill, mais il n’était pas pour autant limité aux étudiants ou diplômés de l’université. On y trouvait des étudiants des autres universités de Montréal comme HEC ou UdeM, mais aussi des lycéens ou des professionnels accomplis cherchant une nouvelle aventure à entreprendre.

La méthode Dobson

Avant de nous laisser commencer «la chasse à l’associé», Maher Ayari, le coordonnateur de McGill X‑1 (programme expliqué ci-après, ndlr), a rapidement présenté le Centre Dobson, son objectif, et comment profiter de ses services.

Il nous a expliqué le fonctionnement des trois organismes majeurs du Centre Dobson: le Lean LaunchPad, la Coupe Dobson et enfin l’Accélérateur X‑1 de McGill.

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Le Lean LaunchPad est un programme de dix semaines qui permet aux aspirants entrepreneurs de McGill de perfectionner leurs idées d’entreprises ainsi que d’apprendre à développer un plan d’affaires et à le présenter de façon convaincante. Au cours de ce programme, ils bénéficieront des conseils d’anciens élèves de McGill, de gagnants de la Coupe Dobson, d’ex-participants de McGill X‑1 et de professeurs de la Faculté de gestion Desautels.

Le but de ce programme est de préparer les équipes à la Coupe Dobson. Cette formation commence fin septembre et se termine début décembre. Cependant, il ne faut pas nécessairement participer au Lean LaunchPad pour participer à la Coupe Dobson et vice-versa.

La Coupe Dobson est une compétition tenue entre différentes jeunes entreprises de janvier à mai. Elle offre la chance aux participants de prouver leur mérite face au verdict d’experts dans le domaine. Cette coupe offre non seulement de la publicité aux vainqueurs, mais aussi 100 000 dollars canadiens afin de financer leurs projets futurs.

Enfin, durant l’été se déroule l’Accélérateur X‑1 de McGill: celui-ci est le plus récent des trois projets ayant été fondé il y a tout juste un an, en 2015. Il permet aux équipes les plus prometteuses de la Coupe Dobson de poursuivre leur parcours et de transformer leur jeune entreprise en entreprise mature sous la tutelle de mentors expérimentés.

La culture du risque

Il est important d’ajouter que tout au long de son discours, Maher Ayari a insisté sur l’importance du risque et de son rôle central dans l’évolution d’une jeune entreprise. En effet, l’erreur et l’échec n’ont pas de connotation négative au sein de la communauté Dobson. Selon leur philosophie, le succès nécessite de l’innovation, et afin de faire preuve d’innovation, il faut explorer des domaines nouveaux et inconnus, ce qui relève du risque.

Alors pour finir, chers lecteurs, si vous avez une idée qui vous démange, n’ayez pas peur de vous lancer! 

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