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Rafales et ravages

Début septembre, les Antilles et le Sud des États-Unis ont été ravagés par l’ouragan Irma.

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C’est une catastrophe sans précédent, puisqu’aucun ouragan n’est resté en catégorie 5 (échelle de Saffir-Simpson, ndlr) aussi longtemps qu’Irma. Les conséquences furent dramatiques, les dégâts allant jusqu’à cent milliard de dollars américains. Les pays concernés ont dû mettre en place des mesures importantes pour se préparer à la catastrophe, mais aussi pour s’en relever. 

Des territoires dévastés

Pour la France, et particulièrement les îles ultra-marines de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, l’ouragan fut très éprouvant. Les habitants ont vécu une horreur pendant, et après la tempête, car ils étaient dans l’incertitude, puisque qu’un autre ouragan, José, avait été annoncé. Il y avait donc une forte tendance d’autoprotection, d’autant plus que l’aide psychologique était difficile à mettre en place avec l’approche de José. Cependant, cela n’a pas empêché le gouvernement de se mobiliser de manière générale dès que les conditions le permettaient. Juste après le passage d’Irma, les secours ont été lents, notament à cause du confinement avant le passage de José, mais très vite, tout le monde s’est mobilisé, créant un solide système d’entraide. Cependant, les rumeurs qui circulaient ne facilitaient pas le travail des autorités. Les infrastructures de communication ayant été détruites, il était difficile de savoir si ces dernières provenaient de sources fiables ou non. Aussi, il est légitime de se poser des questions sur les défaillances des infrastructures qui ne sont pas adaptées aux normes cycloniques. Le gouvernement a néanmoins promis de mettre en place des infrastructures plus adaptées afin que les îles soient mieux préparées pour faire face à ce type de situation.

Des voyageurs frustrés

Le gouvernement canadien a également apporté son soutien aux sinistrés de l’ouragan : de la nourriture et de l’eau furent envoyées avant la tempête, ainsi que du personnel qualifié et d’autres formes d’aide humanitaire, bien qu’aucun territoire canadien n’ait été victime du désastre. C’est au niveau des services consulaires que des problèmes eurent lieu. En effet, beaucoup de ressortissants canadiens se trouvaient dans la zone à risque au moment du passage de l’ouragan, et malgré les nombreux avertissements diffusés, beaucoup n’avaient pas réussi à rentrer au Canada (notamment à partir des îles Turks-et-Caïcos), faute de place dans les avions.

Beaucoup ont ensuite déplorés les difficultés de communication, et l’absence d’un plan d’évacuation clair. Or, ces ennuis étaient liés aux dégâts provoqués par l’ouragan, et non par un manque d’action de la part du gouvernement. De plus, il était difficile pour les avions de circuler, puisqu’il fallait obtenir l’autorisation des autorités locales, qui priorisaient les vols humanitaires, avant de décoller. Cependant, le gouvernement canadien a pu utiliser des moyens maritimes pour rapatrier ses ressortissants, allant jusqu’ à employer un avion militaire. 

Cette situation reste unique et a engendré de nombreuses plaintes par rapport au niveau des aides mises en place par les différents gouvernements. 


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