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Rugby Sunday

Un match de rugby endiablé pour commencer l’année.

En ce dimanche 10 septembre, sous un soleil radieux, deux matchs ont opposé les équipes de rugby mcgilloises, les Martlet et les Redmen, aux équipes  de l’Université Laval et de l’Université Concordia. Malheureusement, peu de Mcgillois étaient présents pour encourager les Martlets.

McGill once

Le premier match débute à 13h00 et quelques minutes après, Laval ouvre le pointage 0–7 avec un premier essai transformé. La défense Mcgilloise n’est pas mauvaise, mais elle n’est pas assez solide, en dépit des efforts de l’arrière féminine. De plus, on arrête difficilement Laval dont les puissants pilliers n’ont pas froid aux yeux. L’équipe de Laval est plus vive et prend plus de risques récompensés. Elle a, par ailleurs, une meilleure maitrise de la balle contrairement à McGill qui la perd souvent et rate donc des opportunités intéressantes. Les envolées qui suivent les Rucks de Laval sont habiles et précises et c’est à peine si l’on voit la balle. Enfin, leurs lignes sont mieux organisées, ce qui permet des passes plus fluides et une plus grande simplicité pour percer la défense.L’écart entre les deux équipes ne cesse de se creuser et ce n’est qu’au bout de la 50e minute que McGill marque enfin un essai, grâce à la joueuse numéro 13 qui est de loin la plus présente sur le terrain du côté mcgillois. Après 80 minutes de jeu intense, Laval remporte la victoire 7–110.

L’entraineuse Mcgilloise Magali Harvey résume plutôt bien la situation, « Le score dit tout, c’était un match vraiment difficile. McGill est en train de se reconstruire et ça parait en ce moment […]. En termes de défense, j’étais vraiment contente, on a souvent été capable de voler la balle, malheureusement on n’a pas été capable d’aller plus loin […]. La prochaine approche sera l’approche vers l’attaque. »

Tension palpable

Une vingtaine de minutes plus tard, le second match démarre. Le jeu auquel j’assiste est alors bien différent du précédent. Les frappes du pied sont beaucoup plus présentes et les défenses massives des deux équipes montrent que ce match s’organise autour d’un rapport de force et de parcelles à conquérir avec effort. La ligne défensive des Redmen est solide mais finit par flancher sous les coups de boutoir de l’équipe adverse. Il faudra attendre la 34e minute pour qu’un drop du joueur numéro 7 de McGill ouvre le score de notre côté. Concordia en a alors 14. Un deuxième essai, cette fois du joueur numéro 13 mcgillois, est transformé à la fin de la première mi-temps. 

La seconde mi-temps est bien différente. McGill semble s’être remotivé. L’affrontement semble désormais équitable. Le jeu devient beaucoup plus statique et se déplace de façon régulière dans l’espace de jeu des deux équipes. Les Redmen, en particulier l’ailier numéro 14, trouvent des occasions qui nous offrent de beaux moments de jeu mais la défense de Concordia ne faiblit pas.Un relâchement de McGill à la fin du match permettra à l’équipe adverse de l’emporter 10 à 34.« Concordia a très bien joué […]. On manquait un peu d’intensité et de volonté en première demie. On a mis un nouveau système en place à l’attaque donc on va travailler là-dessus […]. Il y avait des espaces qui étaient ouverts et qu’on n’a pas attaqué », conclut l’entraineur principal de l’équipe mcgilloise Ian Baillie. Il mentionne également un manque de profondeur à l’attaque. L’entraineur et les joueurs ont l’air motivés pour faire mieux la prochaine fois. Espérons que les spectateurs soient au rendez-vous pour les soutenir.


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