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Des cuisines aux refuges

L’association mcgilloise MealCare tente de combattre le gâchis alimentaire et la malnutrition en un geste.

Clémentine Lanza

MealCare organisait cette semaine un concours photo sur le thème du gâchis alimentaire, le cliché gagnant illustre cet article.

Chaque année, on estime que près de 40 pourcents de ce que nous produisons est jeté avant d’être mangé. En moyenne, le consommateur canadien moyen jette 50 pourcents de ce qu’il achète en magasin et le gaspillage alimentaire coûte près de 31 milliards de dollars par année au pays. Pourtant, selon le Programme Alimentaire Mondial, 1 personne sur 9 souffre de faim dans le monde. Et ce gâchis  ne cesse de croitre.

Des dizaines de refuges de sans-abris, à Montréal seulement, attendent d’être aidé. Voilà justement la mission que des étudiant·e·s mcgillois·e·s se sont fixé à travers l’association MealCare. Leur objectif est de combattre la faim à Montréal tout en réduisant le gâchis de nourriture. Ainsi, les membres cherchent à récupérer le surplus de nourriture d’institutions (les cafétérias de McGill, du bâtiment Shatner, de restaurants, épiceries et supermarchés dans Montréal) pour le redistribuer dans des cantines, des refuges, et des banques alimentaires.

Dimanche dernier, après des mois de préparation, MealCare a pu faire sa première livraison de nourriture, de la cafétéria de la résidence mcgilloise Royal Victoria College à la Mission Old Brewery, un refuge abritant les sans-abris montréalais. Cette première opération, s’étant déroulée sans souci, sera renouvelée chaque semaine, selon l’organisation dans l’espoir d’aider les personnes à la rue, et de réduire le tas de nourriture gâchée dans la ville.


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