Aller au contenu

« Se dessiner un futur plus prometteur »

Courte rencontre avec HANY, l’association mcgilloise de soutien aux réfugiés.

Le Délit a pu rencontrer Rachel Vincent-Clarke, directrice des chapitres et co-fondatrice de HANY, la naissante organisation mcgilloise dont nous vous parlions cette semaine dans nos pages cette semaine. HANY commencera dès l’hiver prochain à offrir des séances de tutorat de français et anglais aux réfugiés syriens à Montréal.

 

Le Délit (LD): Quand, pour la première fois, avez-vous eu l’idée de créer HANY ?

Rachel Vincent-Clarke (RVC): Florence et moi ressentions le besoin de nous impliquer dans l’établissement d’un dénouement positif pour les victimes de la crise syrienne. Étant toutes les deux modérément politisées, militantes pour l’éducation et sensibles à la souffrance des autres, HANY est en quelque sorte le fruit lentement murit de plusieurs de nos entretiens portant sur la guerre civile syrienne, les politiques canadiennes d’immigration et les droits des réfugiés. 

LD : Beaucoup de gens peuvent être touchés par l’histoire d’Hany, le jeune syrien qui vous a inspiré cette association. Mais peu iraient jusqu’à créer une association ! Quel a été le déclic, comment êtes-vous venues à en discuter entre vous ? 

RVC : Notre découverte des capsules « Looking for Hany », publiées sur le site de UNHCR TRACKS, constitue l’événement clé ayant mené à l’avènement de notre organisme. Ces courts épisodes mettant en scène le périple d’Hany al Moliya, un jeune réfugié Syrien de 22 ans, traduisent le désir le plus cher de tous les réfugiés, soit celui de voir se dessiner un futur plus prometteur. 

Il nous semble évident que le futur des réfugiés est en grande partie influencé par les opportunités qui leurs sont offertes une fois établis dans leur pays d’accueil. C’est pourquoi l’objectif de HANY est de leur offrir le plus grand nombre d’opportunités éducatives et socioculturelles afin qu’ils puissent réaliser leur plein potentiel.

LD : Est-ce que Hany est au courant que cette association existe ?

RVC : Oui, bien évidemment. Hany a des projets qui lui sont propres et n’est pas impliqué personnellement dans nos démarches, mais il est au courant de l’existence de notre organisme et est touché que son histoire ait pu inspirer une telle initiative.

LD : Un dernier mot pour encourager nos lecteurs à venir découvrir HANY ?

RVC : Nous organiserons une campagne de socio-financement « 10 jours pour HANY » du 31 octobre au 9 novembre ! Une part des fonds recueillis par le biais de cette campagne sera allouée à l’achat de manuels et de fournitures scolaires pour nos séances de tutorat. Notre programme éducationnel sera organisé en partenariat avec des organismes communautaires montréalais. Une autre partie des fonds recueillis sera investie dans des opportunités sociales et culturelles pour les réfugiés syriens (musées, sorties au théâtre, soirées de poésie, événements musicaux, activités sportives, etc.).

Si vous êtes intéressés à vous impliquer au sein de notre organisation, il y a des positions toujours disponibles dans le sous-comité des opérations, celui des finances et celui des chapitres ! Si vous souhaitez appliquer pour devenir un•e tuteur ou tutrice, vous pouvez le faire en ligne, tous les liens sont disponibes sur notre page facebook.


Articles en lien