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De l’électricité dans l’air

Quand le chanteur américain Børns réveille les néons du Petit Campus.

Anne-Lise Pollakowsky

Au milieu d’une tournée qui va l’amener jusqu’en Australie au début de l’année prochaine, le chanteur américain Børns a fait halte à Montréal pour un concert unique au Petit Campus ce mardi.

Le succès de son EP « Candy », avec des chansons comme « Electric Love » ou « 10 000 Emerald Pools », dont vous connaîtrez sans doute l’air malgré vous, lui ont permis de nous offrir l’album Dopamine il y a à peine un mois de ça. Fidèle à son nom, cet album est un vrai plaisir pour les oreilles. Sa performance tient toutes ses promesses mais offre aussi quelques surprises.

Anne-Lise Pollakowsky

Børns apparaît comme on l’imagine. Petit minet gringalet à la longue crinière et vêtu d’une veste cuir, il est souvent confondu avec James Bay. Une comparaison dont il aime rire puisqu’après avoir présenté ses musiciens, il blague « et moi c’est James Bay ». Mais à part la chevelure, les deux n’ont pas grand chose en commun. Pas de nostalgie mélodramatique, au contraire ! Ses chansons mêlent les styles indie, pop acidulée, synthétique et électro. De quoi électriser toute la salle.

Au rythme des projecteurs néons qui installent une ambiance futuriste, il déballe son répertoire, accompagné par un groupe. On note la présence rafraichissante de deux femmes excellentes, l’une à la batterie et l’autre au clavier. Malgré une voix frêle, sa spontanéité régale le public entre deux chansons : « On arrive de L.A. et c’est ma première fois à Montréal. J’aime beaucoup la ville. L’air glacé tout ça…» Après le salut final, il se livre même a une séance d’autographes et de photos avec le public (en même temps, pas de sortie arrière…).

Un conseil, pour la suite, prévoyez l’imprévisible !


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