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Un choix éclairé

Harper est le seul candidat qui tienne la route.

Luce Engérant | Le Délit
Luce Engérant | Le Délit

Le Canada a trois candidats potentiels au poste de Premier ministre. M. Trudeau se distingue par l’accumulation de promesses électorales qu’il veut mettre sur notre carte de crédit : les trois premiers budgets proposés seraient déficitaires et le premier déficit pourrait atteindre 35 milliards de dollars. 

Quant à M. Mulcair, il possède l’expérience politique et les compétences pour un Premier ministre mais peut-on se fier à quelqu’un qui change d’idéologie pour faire avancer sa carrière ? M. Mulcair, lorsqu’il était au gouvernement libéral du Québec, dénonçait l’implication de l’État dans le programme  de tarification des garderies. Il propose maintenant un programme transcanadien de garderies à 15 dollars. S’il change drastiquement d’idée sur ce sujet, comment peut-on avoir confiance en ses promesses ?

Avec M. Harper, nous savons à quoi nous attendre. C’est un candidat qui a fait ses preuves et tient à ses convictions. Les autres candidats ne sont pas assez qualifiés pour le poste ou bien ont changé d’idéologie pour l’avancement de leur carrière.

Un débat qui n’a pas lieu d’être

MM. Trudeau et Mulcair accusent M. Harper de vouloir diviser sur la question du niqab qui fait les manchettes depuis maintenant une quinzaine de jours. C’est une petite erreur pour ces candidats au poste de Premier ministre : jamais la population du Québec et du Canada n’aura été aussi unie contre le niqab. Un sondage Léger démontre très bien l’état de l’opinion canadienne, en soulignant que 82% des Canadiens seraient contre le port du niqab. C’est aussi au Québec, le pain et le beurre du  Nouveau Parti Démocratique (NDP), que la population est la plus réfractaire alors que plus de neuf Québécois sur dix sont opposés à ce voile intégral. Lorsqu’on entend Trudeau ou Mulcair dire l’interdiction du port du niqab lors de l’assermentation divise la population, on réalise à quel point ils sont entêtés à gagner le vote de certaines communautés ethniques. Cela démontre encore une fois que ces messieurs sont complètement déconnectés de la réalité des Québécois.

Une politique externe claire

Un autre débat important lors de la campagne est celui des réfugiés syriens et de la guerre contre l’État Islamique (EI). Les réfugiés syriens sont dans le besoin et il est de notre devoir de leur procurer toute l’aide que nous sommes capables de fournir. M. Harper a proposé une approche réfléchie et sécuritaire, tandis que Mulcair et Trudeau se sont lancés dans une surenchère émotionnelle.  En Europe, plusieurs dirigeants avaient la même approche que les deux chefs d’opposition et sont en train de le regretter. Les pays d’Europe ferment leurs frontières, mettent fin à la libre-circulation et s’accusent mutuellement de ne pas gérer la situation de façon appropriée. 

De plus, M. Harper est le seul candidat qui combattra l’État Islamique au Moyen-Orient. La nécessité de combattre l’EI est, selon moi, une évidence. Lorsqu’un groupe terroriste déclare la guerre à l’Occident, donc au Canada, il serait complètement stupide et irresponsable de ne pas le combattre pour assurer notre sécurité. Harper est le seul candidat qui défendra notre liberté contre les terroristes tandis que Trudeau, lui, s’amène à la défense de ces mêmes terroristes : « le parti libéral croit que les terroristes devraient garder leur citoyenneté canadienne […] parce que je le crois. Et je suis prêt à affronter quiconque n’est pas de la même opinion » a‑t-il déclaré en Juillet dernier, propos rapportés par le Huffington Post.

S’aligner avec le Parti conservateur du Canada est un choix éclairé. Les conservateurs sont la formation politique qui représentera le mieux les valeurs des Québécoises et Québécois et qui pourra assurer leur sécurité sur le long terme tout en gérant un budget de façon équilibrée.


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