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Vers une culture plus permanente

Brève

* Cahier spécial « Hors norme »

La permaculture consiste à vivre en équilibre avec la nature, en produisant le moins de déchets possible et en réutilisant divers matériaux déjà utilisés pour se créer un milieu de vie. La société de consommation actuelle tend à créer des utilisateurs-jeteurs, et la permaculture préconise une philosophie plus durable, où l’autosuffisance des humains et des écosystèmes est mise de l’avant. Le but est de recréer un système vivant dont toutes les parties sont utilisées pour son bon fonctionnement et sa survie.

Par exemple, on pourra récolter l’eau de pluie pour alimenter le réseau sanitaire d’une maison,  créer un jardin où les diverses semences se complémentent pour s’enrichir mutuellement, ou encore créer un mur de maison constitué de bouteilles de plastiques recyclées. À diverses échelles dans le monde, plusieurs initiatives de permaculture sont prises, que ce soit afin de rendre une petite agglomération autosuffisante, ou d’intégrer des techniques de permaculture dans le mode de fonctionnement des villes.

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Au Québec, plusieurs ateliers sont offerts pour développer des techniques qui correspondent à cette culture. Des fermes québécoises commencent à intégrer cette approche dans leur fonctionnement, et même de petites communautés tentent de se tourner vers l’autosuffisance.

D’ailleurs, l’Université McGill offre depuis janvier des ateliers de permaculture aux intéressés qui veulent en apprendre davantage à ce sujet. Deux fois par mois, jusqu’en avril, le campus Macdonald se fait l’hôte de nombreuses activités. Divers thèmes sont abordés, comme la permaculture sociale et la permaculture en climat nordique. « C’est quelque chose qui a tellement de valeur et de futur, car ça propose des solutions aux problèmes de la société actuelle. Par exemple, par rapport à l’environnement, ça propose une manière de produire des aliments de manière durable tout en faisant la promotion des écosystèmes. C’est un peu comme travailler avec la nature plutôt que de travailler contre elle », explique Camila, ancienne étudiante de McGill qui a participé aux ateliers du « Mac Campus ». Elle dit aussi que c’est une manière de rencontrer des gens qui ont les mêmes intérêts, d’avoir un échange d’idées et d’avoir du soutien pour des projets. « Quand on assiste à ces ateliers, c’est très énergisant. C’est une boîte à surprises de solutions ».


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