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Ingérence en Syrie

Le conflit qui ravage la Syrie depuis le début de l’année 2011 a pris un tournant majeur ces dernières semaines. Le régime du président syrien Bachar Al-Assad a été accusé d’avoir perpétué une attaque aux armes chimiques à Damas le 21 août dernier. Le nombre de morts varie entre 300 et 1400 morts selon différentes sources. La Syrie a cependant nié en bloc d’avoir utilisé de tels procédés sur sa propre population, mettant la responsabilité du massacre sur le dos de l’opposition au gouvernement actuel.

Les réactions au sein de la communauté internationale sont mitigées. Alors que les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont exprimé un penchant pour une action militaire, de nombreuses voix au sein de la communauté internationale demandent qu’aucune sanction ne soit donnée avant que les Nations Unies ne prouvent l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien.

Aux États-Unis, le président Barack Obama a déclaré être convaincu que le gouvernement syrien avait bien utilisé des armes chimiques, et a lancé des démarches pour consulter l’opinion publique sur une éventuelle intervention. Le Congrès reste divisé à ce sujet.

Une enquête est menée en ce moment par des inspecteurs de l’ONU, et un rapport provisoire sera remis le 10 septembre. La Chine et la Russie, quant à elles, s’opposent à toute intervention.

Cette escalade de la violence récente redéclenche de vifs débats sur le recours à l’intervention dans des pays en conflit.


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