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Un Conseil informel

Le Conseil législatif de l’AÉUM se rencontre une dernière fois avant l’AG.

C’est au second étage de la résidence universitaire Carrefour Sherbrooke qu’a eu lieu, le jeudi 21 février 2013, le conseil législatif de l’Association Étudiante de l’Université McGill (AÉUM). Précédé par un buffet de pizzas et dans une atmosphère très informelle, la discussion de plusieurs motions a été ponctuée par des présentations d’intervenants extérieurs.

Avec quinze minutes de retard, les exécutants de l’AÉUM ont commencé par se présenter devant une audience d’élus, mais aussi d’étudiants de première année conviés à l’événement. En effet, l’Association souhaitait donner aux nouveaux venus une idée générale de son rôle dans l’université, ainsi que des conseils sur comment s’impliquer. Le Conseil de Première Année (First Year Council, FYC) était l’organisateur de ce Forum de Première Année, qui semble n’avoir intéressé qu’une dizaine d’étudiants.

Puis s’en est suivi une intervention du Dr Tellier, directeur du service de santé pour les étudiants. Stoïque, il a expliqué que la clinique, située dans le bâtiment Brown, était débordée, avec une demande aussi importante que les autres années, mais un manque de fonds et de personnel. Devant ce problème de logistique, Dr Tellier a précisé qu’un des services pourrait être supprimé : l’aide médicale aux conjoint(e)s d’étudiants de deuxième et troisième cycles. L’Association Étudiante des Cycles Supérieurs de l’Université McGill (AÉCSUM) a déjà fait savoir qu’elle souhaitait garder ce service. L’AÉUM a fait écho de cette décision, précisant que « les conjoint(e)s offrent un soutien moral considérable aux étudiants ; leur refuser une aide médicale serait injuste ». Quelques élus ont objecté, indiquant que cette population ne payait aucun frais à l’université et à la clinique.

Le point fort de ce conseil a cependant été la présence de deux étudiants de McGill, Patrick Martin-Ménard et Alexandra Landry-Gravel, qui se présentaient pour être délégués à la Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ). Tous deux ont rapidement mis en avant leurs motivations, se concentrant sur le besoin de « nouvelles façons de voir les choses », surtout au niveau des frais universitaires, revendiquant clairement la gratuité scolaire sur le long terme. Mr Martin-Ménard a indiqué au Délit que le choix de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) de boycotter le Sommet sur l’éducation était un faux pas. Il dénonce cette « logique de confrontation » et précise qu’il faut « être assis à la table et participer aux débats » pour faire changer les choses. Paul-Émile Auger, secrétaire général de la TaCEQ a aussi expliqué devant le Conseil que son organisation serait « soudée » pendant toute la durée du Sommet, les 25 et 26 février prochains.

Enfin, le débat sur les motions a pu commencer, une heure après le début du Conseil législatif. La plupart concernait les questions officielles du référendum, qui aurait lieu durant l’Assemblée Générale (AG) de l’AÉUM ce 27 février 2013. Il était, entre autres, question d’une augmentation de frais afférents pour le département d’athlétisme ainsi que pour le centre d’aide à la maîtrise de l’écriture. Josh Redel, président de l’AÉUM, en a profité pour annoncer que tout était fait pour rendre l’AG plus populaire à travers le corps étudiant, notamment par le biais de forums de discussions accessibles par téléphone intelligent.

Enfin, les détails sur l’album de la promotion 2012–2013 ont été dévoilés : l’emphase est mise sur un album virtuel, pour amoindrir les coûts d’impression, bien qu’un document papier sera toujours offert pour la modeste somme de 10 dollars.


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