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Allégation de brutalité policière lors de la Fête du Travail

Une frappe policière lors de la Fête du Travail, serrait responsable d’une triple fracture crânienne d’un jeune homme dans la vingtaine. 

Webmestre, Le Délit | Le Délit

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Suite à une intervention du Service de Police de Montréal (SPVM), survenue lors de la marche pour la Fête du Travail, mercredi le 1er mai, Gabriel Duchesneau est actuellement hospitalisé à l’Hôpital général de Montréal. M. Duchesneau, décrit par ses amis comme « poète et pacifiste convaincu », est en en rémission d’un cancer du cerveau. Ses os seraient « rendus fragiles par les traitements de radiothérapie ».

L’intervention aurait pris place entre 17 h et 18 h devant les bureaux de Jean Charest, au coin des rues University et Sherbrooke. Un policier aurait infligé M. Duchesneau d’un coup dans le dos, le faisant tomber. Une fois au sol, plusieurs policiers auraient continué à le frapper. (Vidéo : http://​goo​.gl/​L​6​5bE).

Selon son ami, Alain Cormier, M. Duchesneau a subi « une triple fracture du crâne ; des fragments d’os se promènent ». Les prochains jours seront cruciaux. Conscient et sous antibiotiques, les médecins craignent des complications « peut-être une crise d’épilepsie ».

Étant donné la nature des allégations, le porte-parole du Service de Police, Simon Delorme, affirme que le SPVM prend l’incident « très au sérieux ». Une enquête vient d’être ouverte pour « faire la lumière sur ce dossier» ; à savoir entre-autres si un policier était éffectivement impliqué dans l’incident. Bien que le SPVM dirige l’enquête à l’interne, Simon Delorme tient à préciser que « tous les éléments pour une enquête formelle seront pris en compte ».

Une manifestation en solidarité est organisé lundi prochain, à 13 heures, au parc Émilie-Gamelin. 

Cet article est en dévelopment


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