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Les occupants publient leurs vidéos

La qualité n’est pas claire, mais la scène est violente.

Webmestre, Le Délit | Le Délit

Photo : extrait vidéo des 14 occupants
Les 14 occupants du 5e étage ont décidé de donner à la presse deux des vidéos qu’ils ont prises durant l’occupation du bureau de la principale. La qualité est exécrable et il est difficile de distinguer les personnes, certains éléments ressortent cependant.

La scène commence dans le bureau de la principale. Une employée de la sécurité s’adresse à la personne tenant la caméra : « You need to leave. You need to leave because I’m gonna be calling the police. » L’occupant répond « OK, call the police but please do it peace…» Il n’a pas le temps de terminer sa phrase. Un autre agent arrive de derrière la première employée et la caméra commence à trembler violemment. Quelqu’un s’écrie « Guys ! ». L’occupant se retrouve en une fraction de seconde à genoux, à l’extérieur du bureau. « Get up ! », l’étudiant répond « I have osteoporosis », une autre personne, qui semble être celle qui est à terre s’écrie « He has osteoporosis, don’t fucking touch him. » Puis on entend avec insistence : « Walk with me, walk with me ! »

Une analyse image par image montre une personne habillée en bleu traînant au sol une autre personne. Les occupants expliquent : « Il s’agit des manteaux bleus de la sécurité. Un employé est en train de traîner l’un d’entre nous au sol. »

Une autre vidéo montre Susan Aberman, chef de cabinet de Heather Munroe-Blum en pourparlers avec les occupants. Elle interroge : « You think occupying is going to do something ? » Elle propose aux occupants de s’asseoir et de discuter. Dans leur lettre au Délit, les occupants contestaient le fait que les employées présentes étaient effrayées. En réponse, huit employées de l’administration ont écrit une lettre intitulée « McGill c’est nous aussi » (voir page 4).

En réaction à la publication des vidéos, Susan Aberman explique : « Il y a eu des cris avant [le moment que l’on voit sur la vidéo]. Mon but était à ce moment-là d’essayer de désamorcer la situation et d’initier un dialogue pour mettre fin à cette occupation. La personne avec qui je parlais portait un bonnet et un bandana masquant son visage. Je paraissais peut-être calme mais j’étais vraiment inquiète. »


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